Skip to Main Navigation

Vue d'ensemble

Face à une conjonction de crises — de la guerre en Ukraine au changement climatique en passant par la pandémie —, la capacité d'action des gouvernements est mise à rude épreuve. Alors que la confiance des citoyens dans les institutions publiques continue de s’éroder, les pays sont appelés à renouveler leur contrat social. La gouvernance du secteur public et la lutte contre la corruption font toujours partie des grandes priorités de développement. Dans le contexte actuel, les États sont sommés de faire plus avec moins afin de répondre aux besoins croissants de leur population, en s'attachant notamment à éliminer les obstacles qui entravent le développement du secteur privé.

La lutte contre le changement climatique et les menaces épidémiques exige une fonction publique plus forte, plus souple et plus réactive, capable d'intégrer la gestion des risques et de disposer de réserves en cas d'urgence. Les leçons qui se dégagent de la riposte à la COVID-19 soulignent la nécessité d'adapter les modèles de fonctionnement, de prestation de services et d'interaction des pouvoirs publics avec les citoyens, ce qui inclut les possibilités offertes par les nouvelles technologies (la « GovTech ») pour moderniser les services aux particuliers et aux entreprises. Ces enseignements seront importants pour faire face au changement climatique et aux risques de pandémies futures.

Le pôle mondial d’expertise en Gouvernance aide les pays à se doter d’institutions compétentes, efficaces, résilientes, durables, inclusives et responsables. Essentielle pour favoriser une croissance durable, la bonne gouvernance est au cœur du double objectif de la Banque mondiale : mettre fin à l’extrême pauvreté et promouvoir une prospérité partagée sur une planète vivable. Dans ce domaine, la Banque concentre ses efforts sur le renforcement des finances publiques, de l’administration publique et des institutions publiques. La capacité des États à fournir efficacement des biens publics, à soutenir un environnement propice à la création d'emplois et à la croissance, à remédier aux défaillances du marché et à impliquer la population dans ce processus est aujourd'hui plus importante que jamais. Les pays dotés d’institutions solides sont plus résilients et mieux à même de faciliter l’essor du secteur privé, de réduire la pauvreté, d’assurer des services de qualité, de lutter contre le changement climatique, de gagner la confiance des citoyens et, enfin, de prévenir les situations de conflit et de fragilité.

Sous la question transversale « Gouvernance et institutions » d’IDA-20 (a), l’IDA intensifie son appui à la mise en place d'une administration publique capable, inclusive et responsable. Cet axe de travail, qui s’inscrit dans le prolongement des progrès importants accomplis dans le cadre du thème spécial retenu dans les cycles IDA-19 et IDA-19, s’attache à intensifier les actions permettant de renforcer la viabilité des finances publiques et d’accélérer la gouvernance numérique afin d’améliorer la prestation de services, de développer les capacités statistiques et de renforcer le cadre institutionnel.

Les engagements stratégiques prévus au titre d’IDA-20 viennent plus particulièrement appuyer la transparence de la dette et la viabilité des finances publiques, la mobilisation des ressources nationales, la GovTech et la lutte contre les flux financiers illégaux. Ils servent à la fois de catalyseur et de principe fondamental pour des investissements de l’IDA propices à une reprise verte, résiliente et inclusive.

La crise de la COVID-19 a révélé les faiblesses des systèmes essentiels de gouvernance dans les pays IDA, où les autorités ont eu énormément de mal à appliquer rapidement des mesures de confinement, répondre à la flambée de demandes de services de santé, gérer des campagnes de vaccination à grande échelle, offrir des services d’enseignement hors-site ou à distance, et accroître la couverture des programmes de protection sociale. Ces faiblesses tenaient à des capacités de planification, de réglementation et de mise en œuvre disparates ainsi qu’à des structures sous-optimales pour la coordination de l’action des pouvoirs publics aux niveaux national et infranational. 

Publications récentes

Contact