La Banque mondiale joue un rôle actif dans les industries extractives auprès de quelque 70 pays. Elle est de loin le plus grand prestataire d’aide au développement dans ce secteur, ses investissements cumulés au cours de la dernière décennie s’élevant à près de 3,3 milliards de dollars.
Pour en savoir plus sur les activités du Groupe de la Banque mondiale dans le secteur des industries extractives, cliquez ici (a). En voici un aperçu :
En Afghanistan (a), la Banque collabore étroitement avec les autorités pour assurer l’exploitation durable des ressources naturelles du pays. Cette collaboration inclut notamment la réalisation d’explorations géologiques, la compilation de données et le renforcement des capacités de gestion des ressources des divers organismes publics concernés. Parallèlement, la Banque soutient la préservation des vestiges culturels mis au jour autour du site minier de Mes Aynak.
En République démocratique du Congo, un projet financé par la Banque mondiale aide les femmes travaillant dans le secteur des mines à se regrouper afin d’établir un réseau national pour la défense de l’égalité des sexes.
À la suite de la découverte de gisements de pétrole et de gaz au Ghana (a) en 2007, la Banque a aidé les pouvoirs publics à renforcer les capacites institutionnelles pour la gestion et la supervision de ces nouvelles industries en soutenant le développement des compétences techniques et professionnelles dans le secteur pétrolier.
Avec l’appui de la Banque, la Guinée renforce ses systèmes et capacités de gestion du secteur minier, grâce notamment à la construction d’axes de transport autour des mines de bauxite et de minerai de fer.
En Iraq, la Banque mondiale aide les autorités à mettre un place un cadre institutionnel et réglementaire qui permette de mobiliser les investissements privés nécessaires au développement des infrastructures gazières et à l’exploitation du gaz naturel torché pour la production d’énergie, contribuant ainsi à répondre aux besoins d’électricité du pays.
Au Mozambique (a), la Banque soutient l’adoption de réformes dans le secteur minier ainsi que l’exploitation pérenne de nouvelles ressources de gaz. Il s’agit notamment de créer des conditions favorables au développement d’une industrie axée sur l’exploitation du gaz naturel liquéfié et de renforcer les capacités nécessaires.
Avec l’aide de la Banque, le Nigéria (a) s’emploie à accroître considérablement la contribution du secteur minier à l’économie, tout en renforçant les institutions publiques clés et à développer les investissements nationaux dans ce secteur.
La Banque apporte un soutien financier et technique au Sénégal en vue de renforcer les capacités des pouvoirs publics à négocier des accords pour l’exploitation du pétrole et du gaz naturel liquéfié, avec l’objectif de stimuler les investissements et de favoriser le développement durable du secteur gazier.
En Sierra Leone, la Banque soutient les petites exploitations minières et contribue à l’amélioration du fonctionnement de l’ensemble du processus de réglementation du secteur minier.
Au Togo, le soutien de la Banque a pour objectif de rationaliser le cadre institutionnel des principaux organismes publics impliqués dans le secteur des industries extractives afin de renforcer leur efficacité et leur responsabilisation et d’optimiser ainsi la gestion de ce secteur. La Banque appuie par ailleurs le développement des compétences des petits mineurs artisanaux tout en diffusant des pratiques d’exploitation minière durable auprès des populations concernées.
Selon un nouveau rapport de la Banque mondiale consacré à l’impact de la transition énergétique sur le secteur minier (The Growing Role of Minerals and Metals for a Low-Carbon Future), l’adoption croissante de technologies sobres en carbone va s’accompagner d’une forte hausse de la demande de minéraux et de métaux dans les années qui viennent. Le passage à un avenir sobre en carbone offrira cependant des opportunités aux pays riches en minéraux, à condition toutefois que ceux-ci adoptent des stratégies de long terme pour réaliser des investissements appropriés.
La Banque mondiale gère l’initiative Zero Routine Flaring by 2030, dont l’objectif est de mettre fin à une pratique qui, depuis 150 ans, consiste à brûler systématiquement le gaz à la torche sur les sites de production pétrolière, plutôt que de le conserver ou de le valoriser pour la production d’électricité. En s’associant à cette initiative, les pays producteurs de pétrole et les compagnies pétrolières s’engagent à renoncer à cette pratique sur les nouveaux sites de production et à y mettre fin le plus tôt possible, et au plus tard en 2030, sur les sites existants. Cette initiative rassemblait 76 États, compagnies pétrolières et institutions de développement en avril 2018, qui représentent collectivement plus de 50 % du volume de gaz torché dans le monde.
Dernière mise à jour: oct. 05, 2018