Les partenariats, qui permettent de mettre en commun compétences, moyens d’accès et ressources, sont une composante de plus en plus importante de l’engagement de la Banque mondiale en faveur de l’environnement. Y participent le secteur public, le secteur privé, ainsi que des organisations multilatérales et des acteurs de la société civile, qui veulent ainsi faire progresser des actions collectives contre certains des problèmes environnementaux les plus urgents.
Le programme PROBLUE (a), administré par la Banque mondiale, soutient le développement durable et intégré des ressources marines et côtières avec le souci de préserver la santé des océans. Il s’inscrit dans le cadre d’un portefeuille d’activités dans le secteur de l’économie bleue qui s’élève à environ 5 milliards de dollars, auxquels s’ajoute 1,65 milliard de dollars supplémentaires pour des projets encore en préparation. PROBLUE s’articule autour de quatre grands thèmes : pêche et aquaculture durables ; lutte contre la pollution marine, due notamment aux déchets et aux plastiques ; développement de secteurs comme le tourisme, le transport maritime et les énergies marines renouvelables ; et renforcement des capacités des pouvoirs publics à gérer leurs ressources marines et à mobiliser des financements auprès du secteur privé.
Le partenariat mondial PROGREEN a été lancé à New York au mois de septembre 2019, avec une contribution de démarrage de 200 millions d’euros apportée par l’Allemagne. Il est destiné à renforcer les mesures visant à lutter contre la déforestation, restaurer les terres dégradées, améliorer les moyens d’existence des communautés rurales pauvres et réduire les émissions de gaz à effet de serre. PROGREEN aidera les pays à réaliser leurs objectifs de développement durable et à tenir leurs engagements nationaux et internationaux, au nombre desquels la réduction de la pauvreté, avec une efficacité maximale par rapport aux coûts.
Créé en 1997 sous la houlette de la Banque mondiale, le Programme pour les forêts (PROFOR) (a) promeut l’importance d’analyses approfondies, de processus innovants, d’échanges de connaissances et de concertations pour mettre en place des politiques forestières solides qui permettront d’obtenir de meilleurs résultats sur de nombreux plans : moyens de subsistance et financements, mais aussi gouvernance forestière, restauration des forêts et changement climatique.
Avec l’appui de plusieurs donateurs, la Banque mondiale a créé le Programme pour la gestion de la pollution et la santé de l'environnement (PMEH) (a), dans le but d’aider les pays en développement à réduire la pollution et ses conséquences mortelles. Nombre de politiques, outils et technologies de lutte contre la pollution de l’air et de l’eau existent déjà et pourraient, s’ils étaient mis en œuvre à grande échelle, sauver des millions de vies, en particulier dans les pays qui s’urbanisent rapidement, comme la Chine, l’Inde et le Nigéria.
Créé sous l'égide de la Banque mondiale, le Programme mondial sur la durabilité (GPS) vise à placer plus largement la prise de décision sous le prisme du développement durable. Il s’inscrit dans la continuité du partenariat WAVES (a), qui, depuis sa création il y a dix ans, a collaboré avec une vingtaine de pays pour une meilleure comptabilisation et valorisation de leur patrimoine naturel dans leurs choix de développement. Le GPS contribuera à la réalisation des Objectifs de développement durable en soutenant les efforts entrepris par les pays en développement en vue d’assurer une gestion durable de leur capital naturel.
La Banque mondiale est le chef de file d’un partenariat mondial qui œuvre à la conservation de la faune et de la flore sauvages et à la prévention de la criminalité liée aux espèces sauvages aux fins du développement durable. Le « Programme mondial pour la vie sauvage », créé en 2015 et financé par le Fonds pour l’environnement mondial (FEM), est doté de 213 millions de dollars et actif dans 29 pays en Asie, en Afrique et en Amérique latine et Caraïbes. Il s’attache à concevoir et à mettre en œuvre des stratégies nationales pour aider les pays à lutter contre le braconnage et le trafic d’espèces sauvages, protéger les habitats naturels et favoriser un développement économique fondé sur la vie sauvage.
Le Consortium international de lutte contre la criminalité liée aux espèces sauvages, institué en 2010, réunit Interpol, le secrétariat de la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction (CITES), l’Organisation mondiale des douanes et l’Office des Nations Unies contre la drogue et le crime (ONUDC), ainsi que la Banque mondiale. Il s’attache à promouvoir l’application effective des législations nationales et internationales, afin de promouvoir le développement durable ainsi qu’un partage équitable des bienfaits issus de la gestion durable des ressources naturelles. Le Consortium a mis au point un outil d'analyse de la criminalité liée aux espèces sauvages et de la criminalité forestière (a) ; déjà utilisé dans plusieurs pays, cet outil permet d’analyser le niveau d’application et de respect de la loi.
TerrAfrica est un partenariat mondial piloté par les pays qui lutte contre la dégradation des terres en Afrique subsaharienne en favorisant des pratiques durables de gestion des terres et des eaux dans 24 pays.
Dernière mise à jour: sept. 30, 2019