Le Groupe de la Banque mondiale aide les pays en développement à améliorer leur accès aux marchés mondiaux et à renforcer leur participation au système commercial mondial. Le commerce extérieur est un moteur de la croissance : il crée des emplois de meilleure qualité, réduit la pauvreté et ouvre des perspectives économiques. Selon des études récentes, la libéralisation des échanges accroît la croissance économique de 1,0 à 1,5 point de pourcentage en moyenne, ce qui se traduit par une augmentation des revenus de 10 à 20 % après une décennie. Depuis 1990, le commerce a fait progresser les revenus de 24 % au niveau mondial, et de 50 % pour les 40 % les plus pauvres de la population. En conséquence, depuis cette date, plus d'un milliard de personnes sont sorties de la pauvreté grâce à une croissance économique soutenue par de meilleures pratiques commerciales.
Le commerce est également associé à une plus grande participation des femmes au marché du travail, à un secteur formel plus développé et à des salaires plus élevés. Dans les pays en développement, les entreprises exportatrices emploient davantage de femmes que celles qui ne sont pas tournées vers l’exportation et les femmes représentent jusqu'à 90 % de la main-d'œuvre dans les zones franches industrielles. La promotion de la coopération par le biais des échanges et des affaires est essentielle pour aider les pays à échapper aux conflits.
Les pays en développement se heurtent fréquemment à des obstacles indirects qui entravent leur accès aux marchés mondiaux : pratiques anticoncurrentielles, réglementations pesant sur l’investissement et la croissance des entreprises, infrastructures inadaptées... Même les pays qui appliquent une politique commerciale libérale et transparente rencontrent des difficultés si leurs marchés ne sont pas suffisamment intégrés. En outre, bon nombre des personnes les plus pauvres de la planète vivent dans des régions enclavées, isolées ou sans voie d’accès aux échanges internationaux. Le Groupe de la Banque mondiale aide ses pays clients à surmonter ces obstacles afin d'améliorer leur accès aux marchés des pays développés et d'accroître leur participation à l’économie mondiale.
Cependant, malgré les bénéfices économiques potentiels liés au commerce, tout le monde ne profite pas des avantages de la mondialisation. Ainsi, les gains de productivité et les progrès technologiques qui accompagnent le développement des échanges peuvent détruire des emplois dans certaines régions ou certains secteurs. Le Groupe de la Banque mondiale s'attache à mettre en œuvre des politiques qui aident les pays en développement, et en particulier les catégories défavorisées au sein de leur population, à tirer profit des possibilités qu'offrent le commerce et l'évolution technologique. Il s'agit notamment de mesures à court terme, comme des programmes de formation et d'aide à la recherche d'emploi, mais aussi de solutions à long terme permettant de bâtir des économies plus résilientes. De solides filets de protection sociale, un accès à l'éducation qui prépare les jeunes aux emplois de demain et des politiques qui favorisent la mobilité des travailleurs sont des composantes essentielles de ces solutions. La pandémie de COVID-19 a mis en évidence la nécessité de préserver les flux transfrontaliers de marchandises. Le Groupe de la Banque mondiale soutient les réformes menées par les pays pour limiter l'impact de la pandémie et favoriser la reprise économique.
Dans un tel contexte, il faut renforcer le système d'échanges international pour susciter une plus grande intégration et aider les pays en développement à surmonter les obstacles à la croissance liés au commerce. Le système mondial de réglementation des échanges qui a favorisé une croissance économique sans précédent pendant plusieurs générations est aujourd'hui en proie à des tensions. Celles-ci ne doivent toutefois pas empêcher tous les pays d'examiner les avantages inestimables pour l'économie mondiale de la poursuite des réformes commerciales.
Dernière mise à jour: oct. 06, 2021