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Vue d'ensemble

Face à une fragilité accrue, à une pression extrême sur les ressources et à l'évolution rapide des besoins en matière de prestation de services à grande échelle, la capacité des gouvernements à répondre aux enjeux de la gouvernance, en particulier dans le contexte de la pandémie de COVID-19, n’a jamais autant été mise à l’épreuve.

La gouvernance du secteur public et la lutte contre la corruption continuent de figurer en bonne place parmi les grandes priorités de développement. À mesure que la crise de la COVID se résorbera, les gouvernements se concentreront sur la phase de redressement et envisageront, en temps voulu, des réformes visant à rendre leur action et leur prestation de services plus résilientes. La pandémie a mis en évidence les bienfaits d'une fonction publique plus forte, plus souple et plus réactive, capable d'intégrer la gestion des risques et de disposer de réserves en cas d'urgence.

Les leçons qui se dégagent des interventions immédiates soulignent la nécessité d'adapter les modèles de fonctionnement, de prestation de services et d'interaction des pouvoirs publics avec les citoyens, ce qui inclut les possibilités offertes par les nouvelles technologies (la « GovTech ») pour moderniser les services aux particuliers et aux entreprises.

Le pôle mondial d’expertise en Gouvernance aide les pays à se doter d’institutions compétentes, efficaces, ouvertes, inclusives et responsables. Essentielle pour sous-tendre une croissance durable, la bonne gouvernance est au cœur du double objectif de la Banque mondiale : mettre fin à l’extrême pauvreté et promouvoir une prospérité partagée.

La capacité des États à fournir efficacement des biens publics, à soutenir un environnement propice à la création d'emplois et à la croissance, à remédier aux défaillances du marché et à associer la population au processus est aujourd'hui plus importante que jamais. Les pays dotés d’institutions solides sont plus résilients et mieux à même de faciliter l’essor du secteur privé, de réduire la pauvreté et d’offrir des services de qualité suscitant la confiance des citoyens.

Sous la question transversale « Gouvernance et institutions » d’IDA-20 (a), l’IDA intensifie son appui à la mise en place d'une administration publique capable, inclusive et responsable. Cet axe de travail, qui s’inscrit dans le prolongement des progrès importants accomplis dans le cadre du thème spécial retenu dans les cycles IDA-19 et IDA-19, s’attache à approfondir les actions permettant de renforcer la viabilité des finances publiques et d’accélérer la gouvernance numérique afin d’améliorer la prestation de services, de développer les capacités statistiques et de renforcer le cadre institutionnel.

Les engagements stratégiques prévus au titre d’IDA-20 viennent plus particulièrement appuyer la transparence de la dette et la viabilité des finances publiques, la mobilisation des ressources nationales, la GovTech et la lutte contre les flux financiers illégaux. Ils servent à la fois de catalyseur et de principe fondamental pour des investissements de l’IDA propices à une reprise verte, résiliente et inclusive.

La crise de la COVID-19 a mis à nu les faiblesses des systèmes essentiels de gouvernance dans les pays IDA, où les autorités ont eu énormément de mal à appliquer rapidement des mesures de confinement, répondre à la flambée de demandes de services de santé, gérer des campagnes de vaccination à grande échelle, offrir des services d’enseignement hors-site ou à distance, et accroître la couverture des programmes de protection sociale. Ces faiblesses tenaient à des capacités de planification, de réglementation et de mise en œuvre disparates ainsi qu’à des structures sous-optimales pour la coordination de l’action des pouvoirs publics aux niveaux national et infranational. 

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