L’Objectif de développement durable (ODD) n° 7, qui vise à garantir l’accès à des services énergétiques fiables, durables, modernes et abordables, est, dans de nombreux pays, un impératif pour mettre fin à la pauvreté et réaliser d’autres ODD, mais aussi pour atteindre les cibles nationales d’atténuation des émissions de carbone dans le cadre de la lutte contre le changement climatique. Pour y parvenir, ces pays ont besoin d’engagements ambitieux sur l’action à mener, de technologies innovantes et d’une hausse des investissements privés.
À l’heure actuelle, plus d’un milliard de personnes dans le monde n’ont pas accès à l’électricité. C’est à peine moins qu’en 2012. À ce rythme, le taux mondial d’électrification ne sera que de 92 % en 2030 : des centaines de millions de personnes continueront de vivre dans l’obscurité et seront dans l’incapacité d’avoir accès aux débouchés économiques et sociaux qui leur permettraient d’améliorer leur existence. Par ailleurs, 3 milliards d’habitants dépendent du bois ou d’autres combustibles issus de la biomasse pour cuisiner et se chauffer, d’où une pollution de l’air intérieur et extérieur qui entraîne environ 4,3 millions de décès chaque année.
L’engagement de la Banque mondiale dans le secteur de l’énergie vise à aider ses pays clients à se doter de l’approvisionnement énergétique fiable, durable et abordable dont ils ont besoin pour parvenir à mettre fin à l’extrême pauvreté et promouvoir une prospérité partagée. Sa stratégie s’inscrit dans la lignée des objectifs de l’initiative « Énergie durable pour tous » (ou SE4ALL pour Sustainable Energy for All), ainsi que dans la perspective de l’ODD n° 7, à savoir : garantir l’accès de tous à l’énergie, accélérer fortement les progrès en matière d’efficacité énergétique et multiplier par deux la part des énergies renouvelables dans le bouquet énergétique mondial, le tout d’ici à 2030.
Cet objectif exige un effort concerté pour promouvoir des solutions d’accès à l’énergie durables, y compris en développant l’énergie solaire et éolienne, de même que les réseaux électriques et les alternatives hors-réseau. Plus largement, il s’agit de favoriser toutes les solutions viables et sobres en carbone en fonction des différents contextes nationaux. La Banque mondiale travaille avec un certain nombre de pays clients dans ce sens (a), tout en s’efforçant d’accroître la participation et l’investissement du secteur privé dans ce secteur.
Par ailleurs, alors que la transition vers des sources d’énergie plus propres entraîne une hausse de la demande de certains métaux et minéraux pour la fabrication des composants nécessaires aux technologies renouvelables (panneaux solaires, turbines éoliennes, batteries, etc.), la Banque collabore étroitement avec quelque 70 pays afin qu’ils améliorent la transparence et la gouvernance dans le secteur des extractive industries, en mettant l’accent sur un développement durable et sur la promotion de l’investissement privé.
Dernière mise à jour: sept. 29, 2017