Skip to Main Navigation

Sécurité alimentaire : le point sur la situation

Select a EDS Sub navigation page selecting option, leaving this page

L’appui de la Banque mondiale

Le Groupe de la Banque mondiale déploie une réponse de grande envergure qui comprend notamment une enveloppe de 30 milliards de dollars destinés à des projets existants ou nouveaux dans des domaines tels que l’agriculture, la nutrition, la protection sociale, l’eau et l’irrigation. 

  • En Jordanie, un projet d’un montant de 125 millions de dollars (a) a pour objectif de renforcer le développement du secteur agricole tout en améliorant la résilience climatique, en accroissant la compétitivité et l’inclusion, et en assurant la sécurité alimentaire à moyen et long terme.
  • En Bolivie, un projet d’un montant de 300 millions de dollars permettra d’améliorer la sécurité alimentaire, l'accès aux marchés et l’adoption de pratiques agricoles climato-intelligentes.
  • Un prêt de 315 millions de dollars aidera le Tchad, le Ghana et la Sierra Leone à mieux faire face à l'insécurité alimentaire et à améliorer la résilience de leurs systèmes agricoles.
  • Le projet d’appui d’urgence pour la sécurité alimentaire et la résilience, d’un montant de 500 millions de dollars, va accompagner les efforts déployés par l’Égypte en vue d'assurer la continuité de l’approvisionnement en pain des ménages pauvres et vulnérables, renforcer la résilience du pays aux crises alimentaires et soutenir des réformes nécessaires pour améliorer les résultats en matière de nutrition.
  • Un prêt de 130 millions de dollars en faveur de la Tunisie vise à atténuer les répercussions de la guerre en Ukraine en finançant des importations de blé tendre qui sont vitales pour le pays et en fournissant un soutien d’urgence pour couvrir les importations d’orge pour la production laitière et les besoins en semences des petits exploitants agricoles pour la prochaine campagne céréalière.
  • Le programme de résilience des systèmes alimentaires pour l'Afrique de l’Est et australe, doté de 2,3 milliards de dollars, aide les pays de la région à accroître la résilience de leurs systèmes alimentaires et leur capacité à agir contre la montée de l'insécurité alimentaire. Il permettra d’améliorer les stratégies interorganisations de riposte aux crises alimentaires, d’intensifier les efforts à moyen et long terme en faveur d'une production agricole résiliente, d'un développement durable des ressources naturelles et d'un accès élargi au marché, et de mettre davantage l'accent sur la résilience des systèmes alimentaires dans l'élaboration des politiques.

Voici un aperçu des activités menées par le Groupe de la Banque mondiale afin d’aider les pays à renforcer la sécurité alimentaire et nutritionnelle :

  • Au Tchad, 30 millions de dollars de financements d’urgence ont permis d’organiser la distribution gratuite de rations alimentaires pour 437 000 personnes vulnérables, en milieu urbain et en milieu rural, confrontées à une insécurité alimentaire et nutritionnelle grave. Par ailleurs, des semences et du petit matériel agricole ont été fournis à 25 000 petits exploitants pauvres et vulnérables dans le but de préserver leurs capacités de production en vue de la prochaine saison de croissance des cultures, imminente.
  • Au Rwanda, le projet pour une intensification durable de la production agricole et la sécurité alimentaire (a) a bénéficié d’un financement additionnel afin de gérer les conséquences des mesures de confinement. Le projet pour le renforcement de la protection sociale, en cours, a également été remanié face à la pandémie.
  • Au Sénégal, un crédit de l’IDA de 150 millions de dollars contribue à accroître les exportations de cultures à haute valeur ajoutée telles que les arachides décortiquées et les produits horticoles, ainsi que la productivité de l’élevage laitier. Il permettra également de réduire le taux de mortalité des petits ruminants et atténuer les effets négatifs de la pandémie de COVID-19 tout en investissant dans des pratiques de production plus efficaces et résilientes.
  • En Sierra Leone, le financement d’urgence au titre du projet, en cours, de développement des capacités des petits exploitants en matière de commercialisation et d’agro-industrie (a) soutient la réponse du gouvernement face à la COVID-19, avec la fourniture aux riziculteurs d’intrants et de services de mécanisation et de vulgarisation. Le projet de filets de protection sociale a également renforcé son système de transferts monétaires pour soutenir les ménages les plus vulnérables.
  • La Banque mondiale est déterminée à aider les pays à éviter que la prochaine zoonose ne se transforme en pandémie et à mieux anticiper la survenue d’un événement critique grâce à l’approche « Une santé » (a). En Inde par exemple, le projet de réponse d’urgence et de préparation des systèmes de santé va améliorer les systèmes de veille épidémiologique chez l’homme et chez l’animal et renforcer les systèmes d’information sanitaire (a) dans tout le pays. En Chine, un nouveau projet (a) va permettre d’améliorer les systèmes de surveillance des risques d’apparition de zoonoses et autres menaces émergentes pour la santé. Il renforcera les capacités d’évaluation des risques, de diagnostic et de suivi des maladies chez l’homme et l’animal, domestique et sauvage. Il optimisera également les protocoles de partage d’information entre les organisations concernées.
  • Un prêt de 130 millions de dollars en faveur de la Tunisie vise à atténuer les répercussions de la guerre en Ukraine en finançant des importations de blé tendre qui sont vitales pour le pays et en fournissant un soutien d’urgence pour couvrir les importations d’orge pour la production laitière et les besoins en semences des petits exploitants agricoles pour la prochaine campagne céréalière.
  • Au Bangladesh, un plan d’urgence actionné au titre du projet de développement de l’élevage laitier (a) a mobilisé 87,8 millions de dollars de transferts monétaires afin de soutenir l’activité de 407 000 producteurs vulnérables de produits laitiers et de volaille. Les fonds ont également permis de fournir des équipements de protection individuelle, du matériel agricole et des services vétérinaires améliorés, avec la création de 64 cliniques vétérinaires mobiles. 
  • En Inde, des groupes féminins d’entraide, accompagnés par la mission nationale pour les moyens de subsistance en milieu rural, cofinancée par la Banque mondiale, se sont mobilisés pour répondre aux pénuries de masques et de produits désinfectants, ont organisé des cantines communautaires, rétabli l’approvisionnement en produits frais et soutenu les familles vulnérables très exposées (a). Ils proposent également des services financiers en milieu rural et y diffusent des conseils face à la pandémie. Avec 15 ans d’existence, ces groupes d’entraide peuvent compter sur l’expertise d’environ 62 millions de femmes en Inde.