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DISCOURS ET TRANSCRIPTIONS 25 janvier 2021

Allocution du président du Groupe de la Banque mondiale, David Malpass, au Sommet sur l’adaptation au changement climatique

Je vous remercie M. le Premier ministre Rutte, Mesdames et Messieurs les Secrétaires généraux, Excellences.

La Banque mondiale reconnaît et salue le leadership et l’expertise des Pays-Bas en matière d’adaptation. Par le passé j’ai eu à présenter les initiatives de plus large portée que nous prenons dans le domaine du financement de l’action climatique, où le Groupe de la Banque mondiale est la principale source multilatérale de financements, atteint des niveaux de financement record et s’est engagé à en faire plus encore.

Aujourd’hui, je me contenterai d’évoquer l’action que nous menons sur le front de l’adaptation, qui est au cœur des activités de développement du Groupe de la Banque mondiale : la part du financement de l’action climatique que nous consacrons à l’adaptation est passée de 40 % en 2016 à plus de 50 % en 2020, et nous nous sommes engagés à faire en sorte que cette parte représente la moitié du montant total de nos financements climatiques pour les cinq prochaines années.

Je voudrais donner ici quelques exemples de résultats concrets.

Dans six pays de l’Afrique de l’Ouest, nous travaillons à la protection contre l’érosion côtière, à la restauration de zones humides et de mangroves, et à la construction de digues et d’ouvrages de protection : au Niger, nous nous employons à améliorer la gestion des terres agricoles et à augmenter les rendements des cultures ; au Mozambique, nous construisons des routes et des liaisons de transport résilientes en réponse aux récents cyclones dévastateurs. Ces initiatives sont essentielles pour permettre aux populations d’accéder aux services de santé, et aux agriculteurs d’écouler le produit de leurs récoltes sur le marché. Et dans 11 pays des zones arides d’Afrique, le Groupe de la Banque mondiale prévoit d’investir plus de 5 milliards de dollars au cours des cinq prochaines années pour améliorer les moyens de subsistance et restaurer les espaces dégradés. Cet investissement représente une contribution majeure à la Grande Muraille verte.

Dans les petits États insulaires des Caraïbes, du Pacifique et de l’Afrique, nous soutenons des opérations de préparation à la gestion des risques assorties d’options de tirage différé. Ces opérations aident les pays à mettre en place des institutions et des stratégies pour faire face aux situations d’urgence nationales causées par des catastrophes naturelles et à accéder instantanément à des financements en cas de catastrophe.

Au-delà des financements directs, nous prenons des mesures pour renforcer la résilience dans le cadre de nos projets. Nous renforçons les moyens de riposte face aux chocs en investissant dans des systèmes de protection sociale améliorés, dans les systèmes d’observation météorologique et dans les systèmes d’alerte et d’évacuation précoces.

Notre objectif est de contribuer à la sécurité des populations et de les aider à poursuivre un développement résilient face au changement climatique. Nous nous réjouissons à la perspective de travailler en étroite collaboration avec vous tous.

Je vous remercie de votre attention.

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