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COMMUNIQUÉS DE PRESSE 27 septembre 2018

La Banque mondiale octroie 53 millions de dollars américains pour le renforcement du système de santé en République centrafricaine

WASHINGTON, 27 septembre 2018 – Le Groupe de la Banque mondiale a approuvé aujourd’hui un don d’un montant de 53 millions de dollars américains, dont 43 millions de l’association internationale de développement (IDA)* et 10 millions du Mécanisme de financement mondial (GFF)**, au titre du projet d’appui et de renforcement du système de santé, dénommé SENI - ce qui veut dire santé en langue locale.

SENI a pour ambition d’accroître l'utilisation et à améliorer la qualité des services de santé essentiels dans les zones ciblées sur le territoire centrafricain (régions 2, 3, 4, 5 et 6).

« SENI vise principalement les femmes enceintes et les enfants de moins de cinq ans ainsi que les victimes de violences à l’encontre des femmes », explique Driss Zine Eddine El Idrissi, chargé du projet à la Banque mondiale. « Le projet soutiendra le gouvernement à fournir des soins de santé gratuits aux femmes enceintes et aux enfants de moins de cinq ans ».

Au total, 392 établissements de santé dans 15 districts sanitaires, dont 20 hôpitaux de district, seront directement soutenus par SENI, avec une couverture de près de 44% de la population.

« SENI appuiera également le gouvernement centrafricain à renforcer son système de santé », assure Robert Bou Jaoude, Responsable des opérations de la Banque mondiale en République centrafricaine, « car le projet permettra au Ministère de la Santé de renforcer ses capacités institutionnelles en vue d’améliorer sa gouvernance, le financement de la santé, le système d’information sanitaire et la politique des ressources humaines du secteur ».

« Le GFF se réjouit de s'associer au gouvernement de la République Centrafricaine pour soutenir son engagement à améliorer la santé et la nutrition des plus pauvres et des plus vulnérables », a déclaré Mariam Claeson, Directrice du Mécanisme de Financement Mondial. « Les efforts du gouvernement en matière d’investissements dans la santé reproductive, de la mère, du nouveau-né, de l’enfant et de l’adolescent et, de nutrition, paieront des dividendes en vies sauvées et améliorées et cela, pour les années à venir ».

La mise en œuvre du projet SENI est prévue sur trois ans (2019-2021).

* L’Association internationale de développement (IDA) est l’institution de la Banque mondiale qui aide les pays les plus pauvres de la planète. Fondée en 1960, elle accorde des dons et des prêts à faible taux d’intérêt ou sans intérêts en faveur de projets et de programmes de nature à stimuler la croissance économique, à réduire la pauvreté et à améliorer la vie des plus démunis. L’IDA figure parmi les principaux bailleurs de fonds des 75 pays les plus pauvres de la planète, dont 39 se trouvent en Afrique. Les ressources de l’IDA permettent d’apporter des changements positifs dans la vie de 1,5 milliard de personnes résidant dans les pays éligibles à son aide. Depuis sa création, l’IDA a soutenu des activités dans 113 pays. Le volume annuel de ses engagements est en constante augmentation et s’est élevé en moyenne à 18 milliards de dollars au cours des trois dernières années, 54 % environ de ce montant étant destinés à l’Afrique.

**Le Mécanisme de financement mondial (GFF) est un partenariat formé par diverses parties prenantes pour aider les pays à s’attaquer aux problèmes de santé et de nutrition les plus graves touchant les femmes, les enfants et les adolescents. Il associe les autorités nationales et les partenaires à des plans pilotés par les pays, qui donnent la priorité à des services de santé ayant un fort impact, mais de longue date insuffisamment financés. Le Fonds fiduciaire du GFF joue un rôle de catalyseur en accordant aux pays des financements d’ampleur limitée qui leur permettent d’accroître dans une large mesure les ressources intérieures fournies aux côtés des fonds de la Banque mondiale (IDA et BIRD), de financements extérieurs alignés et des ressources du secteur privé. Chaque investissement extérieur de montant relativement faible est multiplié par les engagements des pays eux-mêmes, et génère ainsi un important retour sur investissement qui permet à terme de sauver des vies humaines et d’améliorer la situation des populations. En apprendre davantage sur : www.globalfinancingfacility.org/fr et @theGFF


COMMUNIQUÉ DE PRESSE N° : 2019/023/AFR

Contacts

Brazzaville
Franck Bitemo
+242-22-81-33-30
fbitemo@worldbank.org
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