KIGALI, le 12 mars 2014 – La Banque mondiale et le gouvernement rwandais organisent ce jeudi 13 mars à Kigali un forum de haut niveau sur l’enseignement supérieur des sciences, de la technologie et de l’innovation, lequel aura pour thème « Accélérer les ambitions de l’Afrique ». Les participants s’interrogeront sur la façon d’adapter l’enseignement supérieur en Afrique à la demande massive et largement insatisfaite d’ingénieurs, de scientifiques, de professionnels de santé et de techniciens exprimée par le continent africain.
Le président du Rwanda, S.E. Paul Kagame, et le vice-président de la Banque mondiale pour la Région Afrique, Makhtar Diop, interviendront à l’occasion de cet événement. Ils souligneront la nécessité d’élargir l’accès aux sciences et aux disciplines fondées sur les mathématiques dans les universités africaines. En effet, l’accélération de ce processus est hautement stratégique sachant que les pays africains à faible revenu cherchent à moderniser leurs économies et à devenir plus compétitifs.
Le ministre rwandais de l’Éducation, Vincent Biruta, s’est adressé aujourd’hui ainsi aux délégations et aux experts :
« Ce forum a pour objectif d’examiner comment l’Afrique va œuvrer au développement des capacités nécessaires sur le plan scientifique et technologique et en matière de recherche et d’innovation pour faire progresser nos secteurs prioritaires, notamment l’agriculture, l’environnement, le commerce et l’industrie, les infrastructures, la santé et les TIC. »
Dans son allocution d’ouverture, le vice-président de la Banque mondiale pour la Région Afrique, Makhtar Diop, s’exprimera ainsi :
« Nous sommes ravis de co-organiser ce forum avec le gouvernement du Rwanda, l’un des fers de lance des sciences et de la technologie en Afrique. En effet, il est primordial d’investir davantage dans l’enseignement de haut niveau dans le domaine des sciences, des technologies, de l’ingénierie et des mathématiques sur le continent africain. Nous devons produire plus de diplômés. Ces derniers seront les moteurs de la compétitivité du secteur privé et seront capables de résoudre les problèmes de développement les plus urgents. Ils contribueront à accélérer la croissance de nos économies africaines au bénéfice de tous et permettront à l’Afrique d’occuper la place qui lui revient dans un contexte d’économie mondiale entièrement intégrée. »
Cet événement rassemblera des hauts fonctionnaires, des experts universitaires et des hauts dirigeants du secteur privé. Il mettra en évidence l’importance de la mise en place de centres régionaux d’excellence dans diverses disciplines telles que l’agriculture, la biotechnologie, la santé, l’eau et l’assainissement ainsi que les technologies de l’information et de la communication.
Comme le fera observer Makhtar Diop, « Les partenariats régionaux aident les universités à mutualiser leurs ressources, à réaliser des économies d’échelle, à mettre en place des infrastructures et des normes communes et, surtout, à partager leurs savoirs et leur expertise. Au-delà des frontières du continent africain, nous devons tirer parti de la vaste expérience du Brésil, de la Chine, de l’Inde et de la Corée. »
Le forum, qui sera diffusé en direct le 13 mars (http://www.livestream.com/worldbankafrica), comprend des tables rondes avec des ministres, différents intervenants et des experts. Les pays participants lanceront un appel à l’action à la fin du forum.
