COMMUNIQUÉS DE PRESSE

La directrice générale de la Banque mondiale et la vice-présidente pour l’Amérique latine et les Caraïbes s’apprêtent à visiter Haïti

30 juillet 2010




WASHINGTON, le 30 juillet 2010 La nouvelle directrice générale du groupe de la Banque mondiale, Sri Mulyani Indrawati, et la vice-présidente pour l’Amérique latine et les Caraïbes, Pamela Cox, visiteront Haïti la semaine prochaine pour examiner les progrès réalisés dans le pays depuis le tremblement de terre et rencontrer le premier ministre Jean-Max Bellerive ainsi que d’autres hauts fonctionnaires.

Il s’agira de la première visite de Mme Indrawati en Haïti, où elle apportera son expertise en matière de reconstruction après une catastrophe. Elle a déjà joué un rôle clé dans la reconstruction d’Aceh, en Indonésie, après le tsunami de décembre 2004. Avant de rejoindre la Banque mondiale le 1er juillet, Mme Indrawati était ministre des Finances de l’Indonésie depuis 2005. Elle a également occupé le poste de ministre d’État et de présidente de l’Agence nationale de planification du développement de son pays.

« Le groupe de la Banque mondiale s’est engagé à soutenir Haïti et ses habitants », a déclaré Mme Indrawati. « Nous travaillons avec le gouvernement d’Haïti et la communauté internationale pour accélérer les efforts de reconstruction et veiller à ce que les projets produisent des résultats concrets en faveur des pauvres. »
 
Le soutien de la Banque mondiale à Haïti

Pour aider Haïti à se relever du tremblement de terre du 12 janvier, le groupe de la Banque mondiale a engagé 479 millions de dollars jusqu’en juin 2011. Plus de la moitié de cette somme a déjà été mise à la disposition du pays :

  • 91 millions de dollars, sous forme de nouvelles ressources de l’Agence internationale de développement (IDA), ainsi que des fonds d’affectation spéciale ont été approuvés pour appuyer des projets de reconstruction et de développement ;
  • 68 millions de dollars de l’IDA ont été investis pour répondre aux besoins portant sur des aspects sociaux et sur la reconstruction d’urgence depuis janvier 2010 ;
  • 39 millions de dollars de dette, l’intégralité de la dette d’Haïti envers la Banque mondiale, ont été annulés ; et
  • 49 millions de dollars ont été offerts par la branche du secteur privé du groupe de la Banque mondiale, la Société financière internationale (IFC), pour appuyer le secteur privé haïtien, qui a également dépensé 7,6 millions de dollars depuis le tremblement de terre.

Le financement de la Banque mondiale a été intégralement réalisé sous forme de subventions depuis le milieu de l’année 2005.

« La réponse initiale de la Banque mondiale suite au tremblement de terre s’est concentrée sur l’amélioration des conditions de vie des personnes touchées tout en contribuant à jeter les bases d’une récupération à long terme », explique Pamela Cox. « Les 240 millions de dollars mis à disposition d’Haïti à ce jour ont permis d’évaluer l’impact de la tragédie, de préparer et mettre en place l’infrastructure d’urgence et les projets destinés au secteur de l’enseignement et aux communautés pour aider le peuple d’Haïti, et de fournir un financement d’urgence au secteur privé. »
 
Les résultats obtenus grâce au soutien de le groupe de la Banque mondiale sont notamment les suivants :

  • Des bureaux ont été acquis et équipés pour le ministère de l’Économie et des Finances et la Direction des impôts (plus de 500 employés), afin de permettre le fonctionnement du ministère et la collecte des impôts.
  • Les dégâts structurels subis par plus de 200 000 bâtiments ont été évalués.
  • Environ 90 000 mètres cubes de déchets et de débris ont été retirés de canaux de drainage essentiels à Port-au-Prince, ce qui réduit les risques d’inondation des campements provisoires situés dans la capitale.
  • 50 000 lampes solaires ont été achetées et distribuées, afin de renforcer la sécurité et de réduire les risques d’incendie pour 200 000 à 300 000 personnes.
  • Trois millions de dollars ont été transférés en faveur du Programme alimentaire mondial pour fournir un complément alimentaire à 200 000 enfants âgés de 6 à 23 mois, tandis que 1 million de dollars octroyés à l’Organisation panaméricaine de la santé ont permis de dispenser des soins de base pour les femmes enceintes et les mères allaitant ainsi que pour les enfants âgés de 0 à 24 mois.
  • Actuellement, 140 000 enfants reçoivent une aide financière pour fréquenter l’école et 50 000 enfants dans plus de 1 200 écoles reçoivent un repas chaud chaque jour.
  • La construction de six systèmes d’approvisionnement en eau a été terminée, au profit de 37 000 personnes dans des communautés rurales du Sud, qui luttent pour absorber l’exode provenant de la capitale.
  • L’IFC a terminé l’organisation du processus d’appel d’offres international pour TELECO, qui verra le plus gros investissement direct dans le pays depuis le tremblement de terre, à savoir un investissement de 100 millions de dollars réalisé par Viettel, le plus gros opérateur de téléphonie mobile du Vietnam, pour élargir les services de télécommunications en Haïti.

Fonds de reconstruction d’Haïti

À la demande du gouvernement d’Haïti, la Banque mondiale a créé le Fonds de reconstruction d’Haïti (FRH) en mars 2010, en partenariat avec la Banque interaméricaine de développement et les Nations Unies.

Les donateurs se sont engagés en mars à verser environ 500 millions de dollars au FRH. À ce jour, cinq donateurs ont confirmé leur engagement pour un total de 97,5 millions de dollars, dont 67 millions ont déjà été reçus.

Le Fonds de reconstruction d’Haïti est une des sources de financement de la reconstruction après le tremblement de terre. L’essentiel des ressources promises à Haïti le 31 mars lors de la conférence des donateurs (5,5 milliards de dollars) sera probablement géré par des donateurs bilatéraux et des OGN et non par le biais du FRH.
 
La première demande du gouvernement pour un financement par le FRH a été déposée le 17 juin et, le même jour, le comité de pilotage du FRH a alloué 30 millions de dollars pour la prestation de services essentiels à la population haïtienne, par l’intermédiaire de la Banque mondiale.

Le gouvernement, par le biais de la Commission Intérimaire pour la Reconstruction d’Haïti, définit les priorités du FRH et approuve les demandes de financement du Fonds tandis que le ministre haïtien des Finances, Ronald Baudin, préside le comité de pilotage du FRH.

Contacts médias
À Washington
Stevan Jackson
Téléphone : (202) 458-5054
sjackson@worldbank.org
Patricia da Camara
Téléphone : (202) 473-4019
pdacamara@worldbank.org

COMMUNIQUÉ DE PRESSE N° :
2011/046/LAC

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