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ARTICLE 26 avril 2018

Des bases solides pour plus d’impact

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© Banque mondiale


LES POINTS MARQUANTS

  • Le Comité du développement a indiqué dans son communiqué à la clôture des Réunions de printemps que le Groupe de la Banque mondiale est particulièrement bien placé pour faire face aux défis du monde et aider les pays à atteindre leurs objectifs dans un contexte marqué par un profile de développement aux enjeux de plus en plus complexes.
  • Le Comité a réaffirmé son appui en faveur du double objectif du Groupe de la Banque mondiale tout en reconnaissant que l’institution doit renforcer sa capacité financière afin de répondre aux aspirations de ses actionnaires, mobiliser des capitaux à l’échelle voulue et relever les défis que pose le développement sur le plan mondial.
  • Le Comité a décidé d’une augmentation de capital pour la BIRD et l’IFC dans le cadre d’un train de mesures de réformes fondamentales qui permettront au Groupe de la Banque de produire plus efficacement des résultats au plan du développement et d’améliorer son efficacité et sa viabilité financière.

En dépit de perspectives de croissance vigoureuse à court terme, il sera difficile pour les pays en développement de maintenir le rythme de progression nécessaire pour assurer une croissance inclusive dans un contexte de changements structurels de l’économie mondiale. Le Groupe de la Banque mondiale est particulièrement bien placé pour faire face aux défis du monde et aider les pays à atteindre leurs objectifs dans un contexte marqué par un profile de développement aux enjeux de plus en plus complexes.

Tel est le message clé du communiqué publié par le Comité du développement à la fin des Réunions de printemps du Groupe de la Banque mondiale et du Fonds monétaire international.

Le Comité, qui est un forum des deux institutions établi au niveau ministériel, a par ailleurs réaffirmé son appui en faveur du double objectif du Groupe de la Banque mondiale d’éliminer l’extrême pauvreté et de promouvoir une prospérité partagée, tout en reconnaissant que le Groupe de la Banque doit renforcer sa capacité financière afin de répondre aux aspirations de ses actionnaires, mobiliser des capitaux à l’échelle voulue et relever les défis que pose le développement dans le monde. Le Comité a décidé d’une  augmentation de capital pour la BIRD et l’IFC dans le cadre d’un train de mesures de réformes fondamentales qui permettront au Groupe de la Banque de produire plus efficacement des résultats au plan du développement et d’améliorer son efficacité et sa viabilité financière. Le Groupe de la Banque pourra notamment continuer à assumer son rôle de chef de file dans la mise en œuvre du programme d’action sur les biens publics mondiaux et à accroître son appui dans les situations de fragilité et de conflit.

Dans son allocution durant la conférence de presse d’ouverture des Réunions de printemps, le président du Groupe de la Banque mondiale Jim Yong Kim avait souligné le renforcement de la situation financière de l’IDA — le Fonds de la Banque mondiale pour les pays les plus pauvres — par l’émission d’une première obligation qui a permis de lever cette semaine 1,5 milliard de dollars auprès d’investisseurs du monde entier. « L’entrée de l’IDA sur les marchés financiers mondiaux est historique — constituant le tout dernier changement transformateur apporté à la façon dont nous abordons le financement du développement », a-t-il déclaré en ajoutant : « l’IDA sera en mesure d’augmenter considérablement les ressources financières destinées à aider les pays à atteindre les objectifs de développement à l’horizon 2030 et de rapporter plus à ses actionnaires ».

Tant le communiqué du Comité du développement que le discours prononcé par Jim Yong Kim à l’American University en préambule des Réunions de printemps ont insisté sur la nécessité pour le Groupe de la Banque mondiale de continuer de mobiliser des ressources privées pour le développement, car le secteur privé est le principal moteur de l’investissement, de l’innovation et de l’emploi. Le Comité a invité la Banque mondiale, l’IFC et la MIGA à travailler étroitement ensemble pour mobiliser l’investissement privé dans un effort visant à maximiser les financements en faveur d’une croissance inclusive et de la réduction de la pauvreté.

Le président du Groupe de la Banque mondiale a par ailleurs insisté sur l’importance du développement du capital humain en tant que base de la poursuite d’un développement à long terme des pays clients du Groupe de la Banque mondiale. À l’occasion des prochaines Assemblées annuelles, qui se dérouleront au mois d’octobre en Indonésie, le Groupe de la Banque mondiale publiera un indice qui permettra de classer les pays en fonction de la qualité de leur investissement dans le capital humain afin d'aider leurs dirigeants à prendre des décisions avisées sur l’investissement dans la santé et l’éducation.

Tout en reconnaissant un ensemble de défis pressants auxquels sont confrontés les pays en développement — l’augmentation des volumes de dette publique des pays à faible revenu, les risques climatiques et les risques de catastrophes, ainsi que les grandes inégalités entre les hommes et les femmes par exemple —, le Comité a réaffirmé son soutien en faveur du rôle du Groupe de la Banque mondiale dans la mise en chantier de solutions mondiales. Le communiqué du Comité du développement a indiqué également que l’augmentation du capital est liée à des changements de nature à rééquilibrer la répartition du capital entre les pays membres du Groupe de la Banque mondiale.

Dans son discours, le président Kim a fait remarquer que la vision du Groupe de la Banque mondiale se définit par l’optimisme qui porte l’institution depuis sa création. Il a cité à cet égard le secrétaire américain du Trésor  qui, en 1944, lors de la conférence de Bretton Woods, définissait ainsi l’objectif de la nouvelle organisation : « [créer] une économie mondiale dynamique dans laquelle les peuples de chaque pays seront en mesure de donner la pleine mesure de leur potentiel dans la paix, de relever leurs propres niveaux de vie et de profiter de plus en plus des fruits du progrès matériel,  car la liberté d’opportunité est le fondement de toutes les autres libertés. »

 


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