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Ciels bleus, mers bleues pour la région MENA

07 février 2022

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  • Alors que de nombreux pays du Moyen-Orient et d’Afrique du Nord (MENA) ont vu leurs indicateurs économiques et sociaux progresser, la région connaît une dégradation généralisée de son patrimoine « bleu ». Le coût humain et économique de la détérioration de la qualité de l’air et des mers et de l'érosion des littoraux se chiffre à plus de 3 % du PIB par an. À l’heure où les pays de la région MENA se relèvent de la COVID-19, ils ont l’occasion de se réorienter vers une trajectoire de développement plus verte, plus résiliente et plus inclusive, qui permettra d'enrayer la dégradation des ressources naturelles et la pollution environnementale, tout en renforçant la résilience au changement climatique.

    Ces enjeux seront au centre d’un événement consacré au lancement d’un rapport phare de la Banque mondiale intitulé Ciels bleus, mers bleues : Pollution de l’air, pollution marine par le plastique et érosion des côtes au Moyen-Orient et en Afrique du Nord. La présentation du rapport sera suivie d’une discussion avec un panel de décideurs de premier plan et d’acteurs du secteur privé qui partageront leur vision d’un avenir plus sain.

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    Ferid Belhaj, vice-président, Moyen-Orient et Afrique du Nord, Banque mondiale

    ALLOCUTION LIMINAIRE

    Ferid Belhaj est vice-président du Groupe de la Banque mondiale pour la Région Moyen-Orient et Afrique du Nord depuis le 1er juillet 2018. Auparavant, il avait occupé pendant 15 mois le poste de chef de cabinet du président du Groupe de la Banque mondiale. De 2012 à 2017, il a dirigé, depuis Beyrouth, les activités de la Banque mondiale au Moyen-Orient (Liban, Syrie, Jordanie, Iraq et Iran). De nationalité tunisienne, il est entré à la Banque mondiale en 1996 comme conseiller juridique senior au sein du Département juridique, où il a géré de nombreux projets de réforme judiciaire. Il a également exercé la fonction de conseiller juridique de la Banque mondiale pour plusieurs pays, dont l’Égypte, le Maroc, l’Iran, l’Algérie et la Thaïlande.

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    Ayat Soliman, directrice régionale Développement durable, Moyen-Orient et Afrique du Nord, Banque mondiale

    MODÉRATRICE

    Ayat Soliman a à son actif plus de 25 années d’expérience professionnelle dans les problématiques mondiales du développement durable. Ses activités au sein de la Banque mondiale, des Nations Unies et du secteur privé ont porté sur les domaines de l’eau, de l’agriculture, de l’environnement et du développement social et urbain, ainsi que sur les enjeux transversaux du changement climatique. Dans le cadre de ses fonctions actuelles, Mme Soliman est chargée de définir l’orientation stratégique du pôle Développement durable dans la Région Moyen-Orient et Afrique du Nord (MENA), de promouvoir les partenariats et d’assurer la réalisation intégrée des programmes nationaux et régionaux du pôle, conformément aux stratégies régionales et nationales. Elle supervise une équipe de plus de 100 collaborateurs et un portefeuille de 5,2 milliards de dollars d’investissements dans les secteurs du développement urbain et social, de l’agriculture, de l’eau et de l’environnement, ainsi que l'exécution de travaux d’analyse et l’administration de fonds fiduciaires multidonateurs. Elle était précédemment directrice mondiale du pôle d’expertise en Eau et avait occupé auparavant différents postes de direction technique et d’encadrement dans les Régions Amérique latine-Caraïbes et Afrique de la Banque mondiale. Elle est titulaire d’une licence et d’une maîtrise en génie environnemental et mécanique délivrées par l’Université américaine du Caire.

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    Martin Heger, économiste senior de l’environnement, Banque mondiale

    ORATEUR

    Économiste senior de l’environnement à la Banque mondiale, Martin Heger se consacre principalement à la gestion des émissions pour la lutte contre la pollution atmosphérique et le changement climatique. Il travaille également sur les enjeux d’une gestion durable des ressources, en particulier dans les zones marines et côtières et les paysages forestiers. Il est titulaire d’un doctorat en économie de l’environnement délivré par la London School of Economics.

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    Fouzi Lekjaa, ministre délégué chargé du Budget, ministère de l'Économie et des Finances, Maroc

    PANÉLISTE

    Fouzi Lekjaa est né le 23 juillet 1970 à Berkane. Il est marié et père de deux enfants. En 1989, il a rejoint l’Institut Agronomique et Vétérinaire (IAV) Hassan II de Rabat où il obtient un diplôme d’ingénieur d’Etat. Il intègre par la suite l’ENA de Rabat (École Nationale de l’Administration) et l’ENA de Paris pour une formation en management des administrations. Il a commencé sa carrière professionnelle à l’EACCE (Établissement de Coordination des Exportations) avant d’intégrer le ministère de l’Economie et des Finances.

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    Yasmine Fouad, ministre de l’Environnement, Égypte

    PANÉLISTE

    Yasmine Fouad a été nommée ministre de l’Environnement de la République arabe d’Égypte le 18 juin 2018. Elle occupait précédemment le poste de ministre auxiliaire de l’Environnement depuis 2014. En tant que ministre de l’Environnement, elle conduit un processus de transformation qui vise à créer des conditions plus favorables aux entreprises. Elle a notamment œuvré à l’élaboration de la loi sur la gestion des déchets (202/2020) et à l’élaboration et la mise en œuvre de la stratégie nationale sur les déchets solides. Elle a églement développé la valorisation des déchets, pris part à la mise en place des premières obligations vertes en Égypte et au Moyen-Orient, codirigé l’intégration des aspects de viabilité environnementale dans les plans d’investissement nationaux et soutenu l’amélioration de la qualité de l’air du Grand Caire ainsi que la construction d’infrastructures de gestion des déchets. Au niveau international, elle a codirigé le volet des négociations sur le financement climatique lors des COP 24 et COP26 de la CCNUCC. Elle occupe maintenant le poste d'envoyée à la COP 27 de la CCNUCC. En qualité de présidente de la 14e Conférence des Parties de la Convention sur la diversité biologique (CDB COP14) pendant 2018-2020, elle a joué un rôle crucial dans l'avancement de l'agenda de la biodiversité. Elle est titulaire d’un master en sciences de l’environnement et d’un doctorat en sciences politiques et études euro et méditerranéennes. Elle a plus de 20 ans d’expérience dans le domaine de l’environnement et de la coopération internationale, ayant travaillé au sein de l’administration publique, d’institutions des Nations Unies, d’organisations non gouvernementales et d’universités.

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    Ahmed Yassin, cofondateur et stratège marketing, Banlastic Egypt

    PANÉLISTE

    Ahmed Yassin est le cofondateur et stratège en marketing de Banlastic Egypt, une entreprise sociale qui agit contre les plastiques à usage unique en Égypte et dans la région MENA. Il a créé la plateforme SOLAREGY afin de relier les usines d’Alexandrie dans le cadre d’un réseau qui promeut le recours à une énergie propre en remplacement des combustibles fossiles. Titulaire d’une licence en génie électromécanique de l’université d’Alexandrie, il travaille actuellement comme ambassadeur pour Solar City Co, tout en poursuivant une carrière d’ingénieur solaire en Égypte. Il se consacre abondamment au domaine du développement à travers divers programmes qui soutiennent les Objectifs de développement durable.

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    Lia Sieghart, responsable du pôle Environnement, ressources naturelles et économie bleue, Moyen-Orient et Afrique du Nord, Banque mondiale

    ALLOCUTION DE CLÔTURE

    Lia Sieghart est responsable du pôle Environnement, ressources naturelles et économie bleue pour la Région Moyen-Orient et Afrique du Nord (MENA). Elle possède plus de 25 ans d’expérience professionnelle dans l'élaboration de stratégies, projets, programmes et politiques sur les enjeux de l’environnement, en particulier dans les situations de fragilité et de conflit. Elle a travaillé pendant plus de 12 ans sur le terrain (Bangladesh, Yémen, Arménie), ce qui lui a permis d'acquérir une compréhension approfondie des clients, des populations, des sociétés civiles et des partenaires de développement au plus près des projets. Avant d’entrer à la Banque mondiale, elle avait travaillé pour l’agence allemande de coopération internationale (GIZ/CIM) et l’Organisation des Nations Unies pour le développement industriel, où elle a mis en œuvre des programmes internationaux portant sur le changement climatique, tout en occupant le poste de négociatrice pour la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques. Elle est titulaire d’un doctorat et d’un master en sciences de l’environnement et de la Terre délivrés par l’université de Salzbourg (Autriche) en collaboration avec l’université du Queensland (Australie).

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