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NOTE2 avril 2024

Panoplie d’outils pour la préparation et la réponse aux crises

The World Bank

La panoplie d’outils pour la préparation et la réponse aux crises du Groupe de la Banque mondiale est un ensemble innovant d’instruments destinés à aider les pays en développement à mieux affronter et anticiper les chocs. Il s’agit de donner aux pays plus de moyens d'agir en tant de crise. L’objectif est de favoriser un développement porteur de résultats tangibles, dans le but ultime de concourir à l’édification d’un monde sans pauvreté sur une planète vivable.

En tirant les enseignements des précédentes ripostes aux crises, cet arsenal renforcé comble des lacunes et élargit considérablement les outils mis à la disposition des pays en vue de leur apporter une protection complète en temps de crise. Les derniers outils annoncés offriront aux pays :

Un accès rapide à des fonds pour les interventions d’urgence, à travers une réaffectation flexible des ressources qui leur sont déjà allouées : les pays pourront notamment recourir à l’« option d’intervention rapide », un mécanisme qui leur permettra de réaffecter sans délai une partie des financements de la Banque mondiale non utilisés dans le but de répondre aux besoins urgents nés d’une situation de crise.  

Un accès considérablement élargi à des financements d’urgence prédéterminés et rapides : la Banque proposera un soutien plus souple aux pays afin de les aider à accroître leurs sources de financement conditionnel en prévision de crises futures. Elle s’attachera aussi à accélérer l’accès à de nouveaux financements d’appui budgétaire en cas de catastrophe, ce qui permettra aux pays de disposer de fonds immédiatement accessibles pour en gérer les conséquences et venir en aide à la population. Afin de tirer le meilleur parti de ces nouveaux outils, les pays engageront des réformes en faveur de la préparation aux crises et d’autres mesures de renforcement institutionnel qui favoriseront à long terme leur résilience.

Un plus grand nombre de solutions d’assurance contre les catastrophes : le Groupe de la Banque mondiale offrira à tous les pays la possibilité d’intégrer dans leurs financements des obligations-catastrophe, des dispositifs d’assurance et autres produits de gestion des risques. Les États pourront ainsi bénéficier d’une forme d’indemnisation en cas de survenue d’une crise, sans avoir à s’endetter davantage.

Des clauses de suspension temporaire de la dette après un choc climatique : le Groupe de la Banque mondiale a élargi le champ d’application de ces dispositions à tous les prêts existants dans les pays éligibles et autorise désormais le report du paiement des intérêts et des frais ainsi que l’utilisation de ressources concessionnelles pour le paiement des frais associés. Cette suspension permettra aux petits États frappés par une catastrophe de donner la priorité aux efforts de secours et de relèvement, afin qu’ils puissent consacrer toute leur énergie non pas à rembourser leurs prêts, mais à répondre à des besoins essentiels, comme l’accès à l’eau potable, à la nourriture et à l’électricité.

Cet ensemble de nouveaux outils marque une étape importante dans les efforts de grande ampleur déployés par le Groupe de la Banque mondiale en vue de renforcer la préparation aux crises et la résilience. Grâce à la production de rapports nationaux sur le climat et le développement (a), par exemple, la Banque s’efforce toujours plus d’aider les pays à évaluer les risques auxquels ils sont confrontés. L’alignement sur l’accord de Paris (a) signifie qu’elle passe désormais la totalité de ses opérations au crible de la résilience climatique. De même, elle renforce son modèle de collaboration avec les pays afin de soutenir des programmes d’investissement et de réforme qui permettront d’améliorer la préparation aux crises.

Parallèlement, le Groupe de la Banque mondiale intensifie ses activités avec les clients du secteur privé. La Société financière internationale (IFC) met au point un dispositif de réponse aux crises piloté par le secteur privé afin d’aider les institutions financières à atténuer les conséquences des catastrophes naturelles dues au changement climatique. L’Agence multilatérale de garantie des investissements (MIGA) (a), de son côté, s’associe aux prêteurs et au secteur privé de l’assurance pour développer des instruments permettant d’intégrer les effets du changement climatique dans les prêts au secteur public, comme l’assurance paramétrique.