Défi
Depuis 30 ans, l’Indonésie a fait des progrès considérables sur le front de la lutte contre la pauvreté, du développement humain et des services. Mais il reste encore beaucoup à faire, notamment pour améliorer l’accès à l’eau et à l’assainissement. C’est un impératif pour le pays s’il veut éviter que l’état déliquescent de ses infrastructures d’assainissement ne ruine la santé des populations, l’économie et l’environnement. En Indonésie, deux des quatre premières causes de mortalité des enfants de moins de 5 ans — la diarrhée et la typhoïde, qui se transmettent par les matières fécales — sont directement liées à la déficience des infrastructures d’eau et d’assainissement et à des problèmes d’hygiène. La difficulté d’accès à des sources d’eau améliorées signifie aussi que les ménages pauvres perdent un temps précieux pour la corvée d’eau (qui incombe le plus souvent aux femmes et aux enfants). La crise financière de 1998 a laminé ou stoppé les investissements dans les infrastructures d’eau et le gouvernement a eu beaucoup de mal à assurer l’entretien des équipements existants. Le programme PAMSIMAS entend améliorer les installations actuelles et élargir l’accès à des systèmes d’assainissement à travers une approche communautaire