Éthiopie : soutenir la croissance économique

09 janvier 2013


L’Association internationale de développement (IDA) est le principal fournisseur d’aide publique au développement de l’Éthiopie : depuis 1991, elle a engagé plus de 7 milliards de dollars à l’appui de plus de 60 projets réalisés dans ce pays, axés plus particulièrement sur la protection des services de base, sur les filets de sécurité productifs, sur le secteur de l’énergie et sur les routes. L’IDA s’emploie à promouvoir la croissance économique et à lutter contre la pauvreté chronique qui sévit dans de nombreux secteurs. Parmi les principaux résultats obtenus figurent le quasi-doublement du nombre d’enfants inscrits à l’école primaire entre 2001 et 2010, la réduction de la mortalité des enfants de 204 à 109 pour 1 000 entre 1990 et 2010, et l’amélioration du taux d’accès à l’eau salubre en milieu rural, qui est passé de seulement 19 % en 1990 à 65,8 % en 2010. Dans le même temps, les autorités locales ont renforcé leurs capacités de prestation de services et leur éthique de responsabilité.

Défi

Depuis quelques années, l’Éthiopie est l’une des économies les plus dynamiques du continent africain. Néanmoins, la croissance solide et les progrès considérables qu’elle a enregistrés entre 2003 et 2007 en termes de développement ont été menacés en 2008 et 2009 par le double problème macroéconomique que posent une inflation élevée et une balance des paiements précaire. La cherté des combustibles et des denrées sur le marché mondial a aggravé cette situation.

Même si les mesures prises par l’Éthiopie ont commencé à porter leurs fruits, la récente poussée de l’inflation témoigne de la vulnérabilité macroéconomique du pays. Le taux d’inflation sur douze mois, qui ressortait à 16,5 % en février 2011, a atteint 39,2 % en novembre 2011. Le taux d’inflation des denrées alimentaires a plus que quadruplé, passant de 12,8 % à 50,3 % sur la même période. Celui des produits non alimentaires demeure lui aussi élevé, à 24 %, vraisemblablement en raison de la majoration des prix des combustibles, conjuguée à une série de dévaluations de la monnaie locale au cours de l’année écoulée, parallèlement à une augmentation des coûts de production et de transport.

S’efforçant d’endiguer l’inflation et la hausse du coût de la vie, le gouvernement a pris différentes mesures, parmi lesquelles figurent la mise en place de contrôles très stricts sur les dépenses publiques, le plafonnement temporaire des prix de certaines marchandises (supprimé depuis, sauf sur certains produits) et le relèvement du traitement des fonctionnaires de 35-39 %.

Même si l’on peut s’attendre à ce que l’économie de l’Éthiopie continue de croître à un rythme soutenu, la situation macroéconomique risque de rester tendue dans un avenir proche.

Solution

L’IDA s’emploie à favoriser la croissance économique et à lutter contre la pauvreté chronique qui sévit dans de nombreux secteurs.

Éducation. Le soutien de l’IDA au secteur éducatif, notamment par le biais du programme d’amélioration de la qualité de l’éducation et du programme de protection des services de base, a permis à l’Éthiopie d’élargir l’accès de sa population à un enseignement primaire de qualité au cours des dix dernières années : en 2011/12, on dénombrait 17 millions d’élèves dans le primaire, contre 8,1 millions en 2001/02. En quelques années seulement, l’écart de scolarisation entre garçons et filles s’est considérablement réduit. Le ratio filles/garçons dans les écoles primaires est passé de 74 % en 2001/02 à 90 % en 2011/12 pour les quatre premières années de scolarité et de 58 % à 96 % pour les quatre années suivantes. Le taux d’inscription brut dans l’enseignement secondaire (correspondant à la neuvième et à la dixième année de scolarité) se situait à 36,9 % en 2011/12, soit environ le double de son niveau de 2001/02. La qualité de l’éducation, mesurée par la proportion d’élèves ayant achevé leur cinquième année de scolarité, s’est également améliorée, puisque ce taux est passé de 42 % en 2001/02 à 73,8 % en 2009/10. La qualité de l’éducation reste l’une des priorités du gouvernement, de l’IDA et de leurs partenaires. Elle passe aussi bien par la formation des enseignants que par la fourniture de matériels pédagogiques.

Le développement de l’enseignement général a coïncidé avec une forte expansion à la fois de l’enseignement technique et professionnel et de certains sous-secteurs de l’enseignement supérieur, lesquels ont affiché une progression annuelle moyenne de respectivement 21,8 % et 18,1 % entre 2006/07 et 2010/11.

Néanmoins, cet essor rapide du système éducatif ne s’est pas accompagné d’améliorations qualitatives suffisantes dans certains sous-secteurs. C’est pourquoi l’IDA a accordé 50 millions de dollars sur la période 2009-2013 dans le cadre du programme d’amélioration de la qualité de l’éducation, qui est également financé par le Partenariat mondial pour l’éducation (GPE) ainsi que par d’autres partenaires au développement, parmi lesquels le Royaume-Uni, via son Département pour le développement international (DFID), l’Italie, les Pays-Bas et la Finlande. L’IDA a alloué 80 millions de dollars supplémentaires à la deuxième phase du programme d’amélioration de la qualité de l’éducation (2013-2017), qui est encore en cours de préparation.

Routes. Le développement de l’Éthiopie est retardé par un manque significatif d’infrastructures. Ce pays affiche l’une des plus faibles densités routières d’Afrique. L’IDA a investi environ 1,5 milliard de dollars depuis 1991 pour y remédier. Un projet de développement routier a servi de base à l’élaboration d’un programme national de construction routière s’échelonnant sur une période de dix ans ; il a permis de constituer un fonds pour financer les travaux de maintenance et de développer les capacités à de nombreux niveaux. En partenariat avec d’autres donateurs, dont la Commission européenne, la Banque africaine de développement, l’Allemagne, le Japon, les pays nordiques et le Royaume-Uni notamment, l’IDA a permis d’accroître à la fois la taille et la qualité du réseau routier éthiopien. Ce réseau s’est ainsi étoffé, passant de moins de 20 000 kilomètres de routes en 1991 à plus de 63 000 kilomètres en 2012.

Énergie. L’Éthiopie a la capacité de devenir le pôle central du pool énergétique de l’Afrique orientale. Ce pays dispose en effet d’un vaste potentiel de production hydroélectrique et de plusieurs sources d’énergie renouvelable, telles que la géothermie, l’éolien et le solaire. L’IDA apporte son concours à la concrétisation du potentiel énergétique éthiopien et a engagé près de 1,4 milliard de dollars dans sept chantiers déjà lancés. À la fin des années 1990, l’IDA a contribué au financement de la centrale hydroélectrique Gilgel Gibe I à hauteur d’environ 200 millions de dollars. Cette centrale de 184 mégawatts (MW) était la plus grande du pays jusqu’à une date récente. L’IDA soutient aussi les travaux de forage à des fins d’exploration ou d’exploitation, qui visent à localiser les ressources géothermiques. De plus, elle aide le gouvernement éthiopien à faire passer sa capacité installée de 2 000 MW à 10 000 MW d’ici à 2015. L’Éthiopie a déjà établi une interconnexion avec Djibouti, et une interconnexion de transport d’énergie avec le Soudan est en passe d’être achevée grâce à une aide de 41 millions de dollars de l‘IDA. Elle permettra à l’Éthiopie de mettre à profit ses capacités de production énergétique pour en tirer des recettes d’exportation supplémentaires.

Plusieurs autres projets financés par l’IDA pour un total d’environ 700 millions de dollars facilitent l’accès à l’électricité et permettent de moderniser et d’étendre le réseau dans les zones rurales de l’Éthiopie. Plus de 300 000 nouveaux usagers ont ainsi pu être raccordés chaque année au réseau électrique (soit quelque 2 millions de personnes en tout). Le nombre de villes et de villages raccordés est passé de 648 en 2004/05 à 6 000 en 2010/11. Désormais, 41% des villes et villages de campagne sont raccordés au réseau.

L’IDA appuie aussi le renforcement des capacités techniques des organismes d’exécution.

Par exemple, l’IDA a aidé l’Éthiopie à réaliser des économies d’énergie en finançant le remplacement d’environ 5 millions d’ampoules à incandescence classiques par des ampoules fluo-compactes.

Résultats

Grâce aux crédits et aux dons de l’IDA, le gouvernement éthiopien a accompli des progrès significatifs concernant un certain nombre de grands indicateurs sectoriels.

Résultats par secteur

Éducation : Le taux d’achèvement de l’école primaire (cinquième année) est passé de 65 % en 2006/07 à 83 % en 2009/10. Parité filles/garçons : pour les quatre premières années de scolarité primaire, le ratio filles/garçons est passé de 74 % en 2001/02 à 90 % en 2011/12 ; en ce qui concerne les quatre années suivantes, il est passé de 58 % à 96 % sur la même période.

Santé : Le taux de vaccination des enfants a atteint 82 % en 2011/12 (79,5% contre la rougeole), portant à 74,5 % le pourcentage d’enfants complètement immunisés. En 2011/12, 45 776 866 moustiquaires imprégnées d’insecticide à effet prolongé ont été achetées et distribuées pour lutter contre le paludisme, contre 39 516 866 en 2009/10. Au cours de la même période, environ 7 000 postes et 1 999 centres de santé ont été équipés dans le cadre du programme de protection des services de base. En juillet 2012, environ 80 % de tous les établissements avaient reçu du matériel médical.

Eau : Environ 3,37 millions d’habitants des zones rurales ont accès à des sources d’eau améliorées dans 224 woredas relevant de la composante rurale du projet WASH cofinancé par l’IDA grâce à la construction et à la réhabilitation de 8 674 dispositifs d’approvisionnement en eau (8 403 nouveaux, 32 étendus et 239 réhabilités). De même, environ 636 353 habitants des zones urbaines ont accès à des sources d’eau améliorées grâce aux travaux de réhabilitation et d’extension dans 21 villes de différentes tailles. L’accès aux équipements d’assainissement est passé de moins de 20 % au moment de l’adoption des OMD, en 2000, à 60 % en 2010, à 68 % en 2011 et devrait atteindre 76 % en 2012.

Routes : La proportion de routes dans un état acceptable ou satisfaisant a augmenté, passant de 22 % du total en 1997 à 64 % en 2012. La proportion de routes fédérales revêtues a atteint 75 % en septembre 2012, contre 71 % en 2005 (année de référence). La proportion de routes de gravier a été portée de 61 % à 72 % pour les routes fédérales, et de 67 % à 79 % pour les routes rurales/régionales, sur la même période. Quelque 23 736 kilomètres de routes rurales ont été construits et 42 417 kilomètres ont été remis en état entre 2008 et 2010. La densité du réseau routier est passée de 24 km pour 1 000 km² en 1997 à 57 km pour 1 000 km² en 2012.

Énergie : L’IDA apporte son concours à la concrétisation du potentiel énergétique éthiopien et a investi près de 1,4 milliard de dollars dans sept projets en cours. À la fin des années 90, l’IDA a contribué au financement de la centrale hydroélectrique Gilgel Gibe I à hauteur d’environ 200 millions de dollars. Cette centrale de 184 mégawatts (MW) était la plus grande du pays jusqu’à une date récente. L’IDA soutient aussi les travaux de forage à des fins d’exploration ou d’exploitation qui visent à localiser les ressources géothermiques. De plus, elle aide le gouvernement éthiopien à porter la capacité installée de 2 000 MW à 10 000 MW d’ici à 2015. L’Éthiopie a déjà établi une interconnexion avec Djibouti, et une interconnexion de transport d’énergie avec le Soudan est en passe d’être achevée, grâce à une aide de 41 millions de dollars de l’IDA. Elle permettra à l’Éthiopie de mettre à profit ses capacités de production énergétique pour tirer des recettes d’exportation supplémentaires.

Technologies de l’information et de la communication (TIC) : Entre 2008 et 2010, le coût mensuel d’une connexion à Internet (avec 600 minutes) a chuté de 33 %, et celui d’une connexion ADSL de 2 Mbit/s (haut débit) de 77 %. 

Contribution du Groupe de la Banque mondiale

L’IDA est la première source d’aide publique au développement (APD) en Éthiopie, où, depuis 1991, elle a engagé 7,6 milliards de dollars au profit de 60 projets. Ces projets ont surtout concerné la protection des services de base, les soins de santé, la lutte contre le VIH/sida, les filets de sécurité productifs, la sécurité alimentaire et les routes. En mars 2006, dans le cadre de l’Initiative pour l’allègement de la dette multilatérale (IADM), le Conseil des Administrateurs de la Banque mondiale a approuvé l’annulation de l’intégralité de la dette due par l’Éthiopie à l’IDA. Les mesures d’allègement de la dette ont permis de dégager des ressources pour des programmes qui ont des effets bénéfiques sur les populations pauvres. En mars 2011, le portefeuille des activités de l’IDA dans ce pays se composait de 26 opérations, avec un engagement net total de 3,66 milliards de dollars, dont 1,79 milliard était déjà décaissé. La protection sociale est le premier secteur concerné (35 % du portefeuille de l’IDA). Viennent ensuite le transport (20 %), l’énergie (15 %), l’agriculture (9 %), ainsi que l’eau et l’assainissement (8 %).

Partenaires

L’APD destinée à l’Éthiopie affiche une hausse constante depuis 2000. Le pays compte de nombreux bailleurs de fonds. Ainsi, 25 donateurs bilatéraux et multilatéraux lui ont apporté plus de 2 milliards de dollars par an, en moyenne, sur la période 2000-2008. Tant les pouvoirs publics éthiopiens qu’une majorité de partenaires internationaux s’attachent à approfondir encore le processus d’harmonisation de l’aide, dans l’esprit des Déclarations de Rome et de Paris.

Avec le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) et un donateur bilatéral, la Banque est l’une des institutions qui assurent la coprésidence tournante du Groupe d’aide au développement (GAD), le principal forum de discussion pour la coordination des bailleurs de fonds en Éthiopie. Sous l’égide du GAD, des efforts sont actuellement déployés pour faire résolument avancer la mise en œuvre des engagements pris au titre de la Déclaration de Paris, notamment les recherches conjointes (une grande partie des travaux d’analyse essentiels effectués par la Banque a été réalisée avec les partenaires) et les missions conjointes. Nombre des actions collectives sont axées sur la poursuite de l’harmonisation par le biais de quelques grands programmes financés par plusieurs bailleurs de fonds, mais également via d’importants domaines d’intervention publique. L’objectif qui consistait à canaliser au moins 66 % de l’aide des donateurs par le biais de programmes spécifiques a été dépassé : en 2010, l’IDA a apporté 85 % de son aide dans le cadre de l’approbation de huit programmes.

La Banque mondiale joue un rôle de chef de file dans l’élaboration d’un ensemble d’instruments multidonateurs qui visent à réduire les coûts de transaction, à aligner l’aide sur le modèle décentralisé du pays et à améliorer sa prévisibilité. Ces instruments permettent de mobiliser à grande échelle les financements qui proviennent de l’IDA. Sont notamment concernés le programme de protection des services de base, le programme de renforcement des capacités du secteur public, le programme de filets de sécurité productifs, le programme d’approvisionnement en eau, d’assainissement et d’accès universel à l’hygiène et le programme pour la gestion foncière durable. En ce qui concerne les projets plus classiques, tels que les investissements dans les routes, des plans d’action sont en cours de déploiement. Il s’agit d’harmoniser les procédures de mise en œuvre (procédures communes d’évaluation environnementale, par exemple) en se concentrant sur trois priorités : les modalités de décaissement et l’élaboration de rapports financiers, le suivi et l’évaluation, et la passation des marchés publics (à commencer par l’établissement de documents standard pour les marchandises, les travaux et les activités de conseil lors des appels d’offres nationaux).

Perspectives

La Banque a récemment donné le coup d’envoi de sa stratégie de partenariat avec l’Éthiopie pour la période 2013-2016, qui se base sur les progrès accomplis par le pays au cours des cinq dernières années. Cette stratégie est destinée à aider le gouvernement éthiopien à surmonter les difficultés actuelles et à accompagner la mise en œuvre du plan quinquennal de transformation et de croissance 2010-2015.

L’IDA continuera à soutenir le gouvernement dans son action de stabilisation de la situation macroéconomique, ce qui requiert d’augmenter la productivité agricole et la commercialisation dans des régions déterminées, de renforcer la compétitivité de l’industrie et des services, de faciliter l’accès des petites et moyennes entreprises aux services financiers, d’améliorer la qualité et l’accessibilité des infrastructures (électricité, routes, eau et assainissement) et de favoriser l’intégration régionale, en contribuant à l’innovation et à la diffusion de la technologie agricole dans la région.

L’IDA aidera aussi les pouvoirs publics éthiopiens à améliorer la prestation des services sociaux et à adopter une approche globale de la protection sociale et de la gestion des risques. Cet objectif suppose d’étendre l’accès à des services de santé et d’éducation de qualité, d’atténuer la vulnérabilité des ménages à l’insécurité alimentaire et aussi de renforcer l’adoption de systèmes de gestion des risques de catastrophes, la gestion durable des ressources naturelles et la résilience face au changement climatique.   

Dans le cadre du partenariat avec l’Éthiopie et des activités visant l’instauration d’une bonne gouvernance et l’édification de l’État, la Banque s’emploiera à aider le gouvernement éthiopien à améliorer la gestion et la réactivité du secteur public et à accroître l’espace de participation des citoyens au processus de développement, tout en renforçant la gestion des finances publiques et des marchés publics, la transparence et l’obligation de rendre compte.           

Les programmes de l’IDA continueront à intégrer systématiquement la dimension de l’égalité des sexes en s’assurant que les projets prennent en considération les besoins des femmes et en élaborant des projets qui ciblent celles-ci spécifiquement.

L’IDA considère aussi que le changement climatique est une donnée importante du processus de développement. Par conséquent, la question du changement climatique sera systématiquement intégrée dans ses opérations actuelles et futures.

L’engagement de l’IDA prendra la forme de partenariats, de partage des connaissances et de financements, avec pour principe directeur de collaborer avec les autorités éthiopiennes à la recherche de solutions pragmatiques.

Bénéficiaires

Voici deux exemples qui montrent comment les fonds de l’IDA transforment la vie des Éthiopiens.

Senait, une fillette de 10 ans qui vit à Sele Kebele, dans la région d’Oromia, au centre du pays, est l’une des bénéficiaires du programme de protection des services de base. Memar ewodalehu [j’adore apprendre], dit-elle avec des yeux qui brillent. Aller à l’école est tout pour elle. Sa « vieille » salle de classe était sombre et mal aérée. Senait était tout excitée à l’idée d’en avoir une nouvelle, et elle attendait avec impatience la fin des travaux de construction. Ce programme a contribué à améliorer la vie de plus de 70 millions d’Éthiopiens vivant dans des zones rurales. Aujourd’hui, grâce à ce programme national, des enfants comme Senait bénéficient de services auxquels ils n’avaient pas accès auparavant.

L’accès aux services de santé a également progressé. Depuis l’année dernière, Birhane Wolde Giorgis (23 ans) travaille au centre de santé du district de Debre Libanos, qui compte environ 50 000 habitants. Certains jours, ce centre accueille jusqu’à 40 patients. La nouvelle aile de ce centre, construite en cinq mois grâce une subvention au titre du programme de protection des services de base, dispense des soins de santé de base aux mères et aux enfants. L’augmentation du nombre de patients, qui a plus que doublé, passant de 200 par mois il y a deux ans à plus de 500 actuellement, témoigne d’une confiance accrue dans les services fournis par ce centre de santé.



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