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NOTE 18 octobre 2019

Plan de développement du capital humain au Moyen-Orient et en Afrique du Nord

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La région Moyen-Orient et Afrique du Nord (MENA) est confrontée à un sérieux déficit de capital humain au point de présenter le plus faible pourcentage (35 %) de capital humain en proportion de la richesse totale par habitant de toutes les régions du monde. Le PIB par travailleur pourrait être deux fois plus élevé dans la région si les enfants bénéficiaient aujourd’hui pleinement d’un bon niveau de santé et d’éducation. Par ailleurs, si l’écart qui sépare les hommes et les femmes dans la main-d’œuvre était réduit, la croissance de MENA pourrait doubler en dix ans et le PIB cumulé pourrait s’accroître de 1000 milliards de dollars.

Au Moyen-Orient et en Afrique du Nord, les pouvoirs publics savent combien il est urgent de relever ce défi. Pour sa part, la Banque mondiale a recensé un certain nombre d’interventions prioritaires susceptibles de contribuer à développer, protéger et utiliser le capital humain en soutenant les jeunes, les femmes et les personnes âgées et en leur donnant les moyens de prendre leur destin en main.

Le 16 octobre, la Banque mondiale a lancé un nouveau plan visant à aider les pays de la région MENA à renforcer leur capital humain en investissant dans le développement de la petite enfance et en se concentrant sur l’amélioration des acquis scolaires afin de poser les bases fondamentales du capital humain et de la prospérité économique future.

Voici les principales composantes du plan :

  • Protéger le capital humain des groupes vulnérables –– les personnes âgées, les réfugiés/personnes déplacées de l’intérieur et les populations vivant dans des pays fragiles et/ou en proie à un conflit et à la violence — et renforcer la résilience de ces groupes aux changements environnementaux et climatiques, aux risques de santé mentale, aux maladies non transmissibles, aux aléas naturels et aux chocs économiques/budgétaires.
  • Utiliser le capital humain en promouvant l’accès des jeunes à l’emploi, en développant des compétences de qualité pour le XXIe siècle, en accroissant les possibilités d’inclusion productive pour les populations pauvres, en exploitant les solutions numériques et en améliorant la préparation aux activités d’entreprenariat.
  • Promouvoir l’efficience des dépenses publiques pour optimiser les ressources, mieux cibler les dépenses sociales et réduire les subventions universelles.
  • Appliquer un robuste programme d’évaluation, lié à un solide travail d’analyse, pour produire des données plus actuelles et plus exactes qui permettront d’adopter des démarches basées sur des données factuelles.
  • Mobiliser l’ensemble des pouvoirs publics.