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Riposte de la Banque mondiale contre la pandémie de COVID-19

La pandémie de COVID-19 a ébranlé le monde entier, submergé les systèmes de santé, bouleversé les vies, perturbé les systèmes et les chaînes d’approvisionnement mondialisés et compromis les acquis du développement dans de nombreux pays parmi les plus pauvres. Bien que l’Afrique subsaharienne semble avoir évité un scénario sanitaire catastrophique et que la vie retrouve une certaine normalité, la région continue de subir les séquelles de la pandémie. Sa croissance économique devrait ralentir, de 4,1 % en 2021 à 3,3 % en 2022, alors que les pays avancés devraient retrouver cette année leurs niveaux de croissance d’avant la COVID. La région doit donc maintenir sa vigilance à l’égard des futures épidémies afin de préserver la croissance et la prospérité économiques, notamment au vu de la désinformation et de la réticence face aux vaccins. D’autres facteurs défavorables, dont un taux d’inflation à deux chiffres dans 17 pays, la flambée des prix des produits de base, l’insécurité alimentaire et les perturbations des chaînes d’approvisionnement dues à la guerre en Ukraine, sont autant de freins à la croissance économique.

Accroître les taux de vaccination

Seuls 15 des 48 pays d’Afrique subsaharienne ont atteint ou dépassé l’objectif fixé par l’Organisation mondiale de la santé (OMS), à savoir 40 % de la population ayant reçu une première dose de vaccin contre le coronavirus à la fin 2021, tandis que quatre pays seulement (Rwanda, Seychelles, Maurice et Cabo Verde) ont atteint l’objectif de 70 % à la mi-2022. En octobre 2022, 25,4 % de la population d’Afrique subsaharienne avait reçu au moins une dose tandis que 19,8 % était entièrement vaccinée, selon le bureau régional de l’OMS pour l’Afrique. La menace de nouveaux variants pousse les pays africains à accroître leurs taux de vaccination. Cependant, la réticence au vaccin, la faiblesse des capacités et des infrastructures, et les problèmes logistiques restent des obstacles à l’administration des vaccins sur le continent.

En octobre 2022, la Banque mondiale avait engagé 4,68 milliards de dollars en faveur de 65 opérations de lutte contre la COVID-19 pour soutenir l’acquisition, la distribution et le déploiement de vaccins en Afrique subsaharienne. En Afrique de l’Est et australe, 3 milliards de dollars ont été engagés au titre de 31 opérations dans 20 pays et en Afrique de l’Ouest et du centre, 1,68 milliard de dollars ont été engagés au titre de 34 opérations dans 21 pays.

Renforcer les systèmes de santé

L’amélioration des systèmes de santé publique africains est essentielle à la reprise post-COVID à court, moyen et long terme, sachant que ces pays éprouvaient déjà des difficultés avant l’épidémie. Alors que le continent a beaucoup dépensé pour renforcer ses systèmes de santé pendant la pandémie, la récurrence des épidémies et la demande de services de santé essentiels soulignent la nécessité croissante de renforcer la résilience pour répondre aux situations d’urgence et assurer la prestation continue de ces services. Il faudra pour cela mettre en place des centres d’intervention d’urgence, modéliser la prestation de services pour garantir la fourniture des soins de santé nécessaires, investir dans le capital humain en formant le personnel, étendre l’utilisation des solutions de santé numériques et concevoir de nouveaux modèles de financement de la santé.

Au niveau régional, des institutions comme les Centres africains de prévention et de contrôle des maladies (CDC-Afrique) sont essentielles pour innover et adapter les interventions aux besoins du continent. En juillet 2022, la Banque mondiale a approuvé un programme de soutien de 100 millions de dollars en faveur du CDC-Afrique pour renforcer ses capacités techniques et son cadre institutionnel afin d’aider les pays africains à se préparer aux épidémies et aux urgences de santé publique, à les détecter et à y riposter. Étant donné que les maladies ne s’arrêtent pas aux frontières, les institutions régionales telles que le CDC-Afrique peuvent faciliter la coordination des programmes et des politiques de santé, dont la surveillance des maladies, et le soutien à la production locale de vaccins, de traitements et de produits de diagnostic afin de permettre des interventions plus rapides lors des urgences de santé publique. 

Dernière mise à jour: 22 déc. 2022

 

 

L’après COVID-19 : Sur la voie de la relance économique en Afrique

La plupart des pays d’Afrique ont jusqu’à présent échappé aux pires effets de la pandémie de COVID-19. Cependant, l’impact économique de la crise sanitaire fait basculer la région dans sa première récession en 25 ans, menaçant ainsi d’inverser les progrès de développement réalisés cette dernière décennie. La menace d’une seconde vague de contagion alimente encore le climat d’incertitude mais de nombreux pays africains ont saisi cette occasion pour accélérer les réformes et les investissements essentiels à une reprise et un développement durables.

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