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DISCOURS ET TRANSCRIPTIONS 12 décembre 2020

Allocution du président du Groupe de la Banque mondiale, David Malpass, au Sommet sur l’ambition climatique 2020

Le changement climatique, la pauvreté et les inégalités sont des enjeux déterminants de notre époque, qui agissent de plus en plus de manière concomitante.

Les populations pauvres à travers le monde sont souvent les plus touchées par les phénomènes climatiques, notamment les inondations, les sécheresses et l’insécurité alimentaire. Il y a là une profonde injustice, car ces populations émettent généralement moins de gaz à effet de serre, mais sont les plus affectées par le changement climatique.

Le Groupe de la Banque mondiale est la principale source multilatérale d’investissements climatiques dans les pays en développement. Nous avons réalisé 83 milliards de dollars d'investissements liés au climat ces cinq dernières années, soit 26 % des engagements du Groupe. L’année dernière, nous avons consenti les plus importants investissements climatiques de l’histoire de notre institution.

Au cours des cinq prochaines années, nous comptons aller plus loin, en visant en moyenne 35 % d’avantages climatiques connexes à travers l’ensemble du Groupe de la Banque mondiale.

Nous nous emploierons également à encourager et à surveiller les réductions des émissions de gaz à effet de serre.

En ce qui concerne la BIRD et l’IDA, nous chercherons à faire en sorte que la moitié des financements climatiques soit affectée à l’adaptation et à la résilience.

Nous contribuerons à l'alignement sur l’Accord de Paris en aidant les pays en développement, dans le cadre de nos programmes, à s’acquitter de leurs CDN (contributions déterminées au niveau national), à mettre fin à leur dépendance à l’égard du charbon et à réaliser la transition vers des économies sobres en carbone et résilientes au climat.

Dans notre riposte à la COVID-19, nous entendons décaisser 160 milliards de dollars au titre d’investissements et de financements à l’appui des politiques qui aideront à promouvoir une reprise verte, inclusive et résiliente.

Il est très clair que nous ne pouvons pas réussir à aider les pays à réduire la pauvreté sans relever les défis du changement climatique.

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