COMMUNIQUÉS DE PRESSE

Gouvernance et développement institutionnel : la Banque mondiale toujours aux côtés de la Côte d’Ivoire

09 juin 2014


WASHINGTON, 9 juin 2014 – Le Conseil des Administrateurs de la Banque mondiale a approuvé un financement additionnel d’un montant total de 5 millions de dollars sous forme de crédit en faveur du projet de gouvernance et de développement institutionnel de la Côte d’Ivoire. Ce projet a pour objet de renforcer la transparence et l’efficacité dans la gestion des finances publiques et d’améliorer la gouvernance et l’efficacité dans la filière cacao.

Il va prolonger les acquis de la réforme menée par les autorités dans le domaine des finances publiques et dans la filière cacao en renforçant les actions déjà engagées et en s’attaquant aux nouveaux défis. Avec une production moyenne annuelle de 1 300 000 tonnes de fèves représentant un quart de ses exportations et ses recettes publiques, la Côte d’Ivoire est le plus gros producteur mondial de cacao. La cacaoculture est la principale source de revenu de près de 700 000 familles de petits producteurs (environ 6 millions de personnes) et un pilier de l’économie rurale. Et pourtant, la mauvaise gestion des institutions sectorielles limite la contribution de cette filière à la croissance et la réduction de la pauvreté dans les campagnes.

Le financement additionnel porte sur trois composantes du projet initial : i) renforcement de la gestion des finances publiques, avec un accent particulier sur la mise en place d’une interface entre les systèmes, les contrôles internes, les collectivités locales et les entreprises publiques ; ii) renforcement de la filière cacao pour une professionnalisation accrue des coopératives ; et iii) appui à la mise en œuvre et aux activités de communication du projet.

« Le financement additionnel vient en réponse à l’appel adressé par le Gouvernement ivoirien aux partenaires de développement afin de l’aider à mieux gérer ses finances publiques et à développer sa filière cacao. Il vise à soutenir une stratégie globale de gestion des finances publiques que préparent les autorités en collaboration avec les bailleurs de fonds, ainsi que les réformes engagées dans la filière cacao dont les résultats commencent à se manifester par l’augmentation des revenus des cacaoculteurs et la réduction de la pauvreté en milieu rural », dit Ousmane Diagana, Directeur des opérations de la Banque mondiale pour la Côte d’Ivoire. « Près de 60 % des producteurs de cacao vivent au-dessous du seuil de pauvreté, ce qui représente environ 28 % de la population pauvre de Côte d’Ivoire. »

Un facteur crucial au renforcement de la gouvernance et de l’efficacité dans cette filière d’une importance capitale pour le développement économique est la mise en conformité de toutes les coopératives de la filière avec le nouvel Acte uniforme de l’Organisation pour l’harmonisation en Afrique du droit des affaires (OHADA)[1].

À cet égard, le Spécialiste senior du secteur public et chef d’équipe du projet Robert Yungu affirme que « la Côte d’Ivoire a impérativement besoin d’une assistance technique et organisationnelle pour soutenir la professionnalisation de ses producteurs et le développement de coopératives bien gérées ». Et d’ajouter, « la mise en place d’un système d’information de gestion pleinement intégré est tout aussi cruciale pour améliorer la transparence, l’éthique de responsabilité et l’efficacité dans le domaine des finances publiques ». Le projet va également soutenir les actions de renforcement des capacités en cours dans le ministère de l’Économie et des Finances, le ministère du Budget et le ministère de l’Agriculture.

[1] L’Acte uniforme OHADA pour les sociétés coopératives a été adopté en décembre 2010 et entrera en vigueur après une période transitoire de deux ans.

 



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COMMUNIQUÉ DE PRESSE N° :
2014/576/AFR

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