COMMUNIQUÉS DE PRESSE

Le nouveau prêt de la Banque mondiale au Maroc vise des résultats ambitieux pour les pauvres et soutient les petites entreprises privées

28 juin 2012




Washington, 28 juin 2012 –  Un ensemble de prêts approuvé aujourd’hui par la Banque mondiale vise à fournir des services améliorés et des débouchés économiques aux communautés défavorisées des zones rurales et urbaines du Maroc et à encourager le développement des petites entreprises.  Un prêt de 300 millions de dollars, étayé par un programme très complet de renforcement des capacités locales, viendra appuyer la seconde phase de l’Initiative nationale pour le développement humain (INDH) du Maroc.  Un prêt de 50 millions de dollars facilitera l’accès des micro-, petites et moyennes entreprises (MPME) au crédit.

« L’INDH est la clé de voûte de la stratégie du gouvernement pour résoudre le problème de l’exclusion sociale et économique dans les zones défavorisées, » a déclaré Inger Andersen, vice-présidente de la Banque mondiale pour la région Moyen-Orient et Afrique du Nord (MENA)« En appuyant la seconde phase de ce programme innovant, nous sommes fiers de participer aux efforts du gouvernement vers de plus vastes réalisations».

L’INDH2 finance des activités génératrices de revenus, l’amélioration de l’accès aux services de base et aux infrastructures essentielles dans les régions les plus pauvres du Maroc.  S’inspirant des enseignements de l’INDH1, lancée en 2005, le gouvernement a pratiquement doublé la couverture géographique du projet et augmenté son budget, qui passe de 1, 7 milliard à 2,1 milliards de dollars pour la phase 2.  Mais il a également placé haut la barre des résultats concrets à réaliser. L’INDH2 est le premier projet appuyé par la Banque mondiale qui utilise le « Prêt-programme pour les résultats » (P4R), un nouvel instrument de prêt  dont les fonds sont décaissés sur la base de la réalisation vérifiée d’un ensemble de résultats convenus à l’avance.

« C’est là une démarche complètement nouvelle dans les efforts de la communauté du développement pour garantir que les fonds décaissés permettront bien d’obtenir les résultats escomptés », dit Simon Gray, directeur des opérations de la Banque mondiale pour le Maghreb.  « C’est un engagement fort du gouvernement pour que le programme bénéficie aux communautés d’une manière qui change durablement la qualité de leur vie et leur accès à la vie économique ».

Améliorer les parcours scolaires des filles dans les zones rurales, approvisionner en eau une part plus importante de la population rurale, accroître le nombre des activités durables génératrices de revenu ainsi que la proportion de femmes et de jeunes dans les organes locaux de gouvernance de l’INDH, voilà quelques-uns des résultats que doit permettre le financement de la Banque. La robustesse des procédures locales de passation des marchés publics est également mesurée.

« C’est comme si le gouvernement du Maroc nous avait déclaré : « ‘Voici à quelle hauteur nous plaçons la barre, aidez-nous à l’atteindre et à édifier les capacités au niveau local qui permettront d’assurer la pérennité de ces efforts et de les étendre à tous les Marocains’ » déclare Frank Bousquet, directeur sectoriel pour le développement social pour la région Moyen-Orient et Afrique du Nord à la Banque mondiale.  « C’est là un engagement d’excellence et de rigueur à long terme ».

L’INDH2 s’appuie sur les capacités créées au cours de l’INDH1, mais introduit des mesures complémentaires pour améliorer les capacités de gestion au niveau local.  

« Le P4R va stimuler une plus grande inclusion socio-économique des groupes vulnérables », ajoute Mohamed Medouar, le chef du projet INDH à la Banque mondiale. « La prééminence donnée aux résultats vérifiables va tout à fait dans le sens de l’engagement vers une gouvernance plus ouverte et plus transparente ».

Le Projet de développement des micro-, petites et moyennes entreprises, d’un montant de 50 millions de dollars, améliore l’accès au crédit des entreprises marocaines.  Le projet, élaboré avec la Société financière internationale, permettra de fournir des garanties partielles de crédit pour les prêts aux MPME.

« Des régimes bien conçus de garantie partielle des crédits peuvent efficacement étendre le financement aux groupes négligés que sont les start-ups, les petites entreprises et les femmes entrepreneurs », affirme Teymour Abdel Aziz, le chef de l’équipe de la Banque mondiale pour le projet. « Le projet cible les entrepreneurs que le système financier marocain ignore. »

Les MPME sont l’épine dorsale de l’économie marocaine.  On estime qu’elles représentent plus de 90 % des entreprises marocaines et une grande partie de l’emploi total. 

 

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COMMUNIQUÉ DE PRESSE N° :
2012/540/MENA

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