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Le Rwanda, le Cap Vert et la Zambie figurent parmi les leaders en matière d’amélioration de la réglementation des affaires

04 novembre 2010




Washington, le 4 novembre 2010 — Au cours des douze derniers mois, 27 économies d’Afrique subsaharienne ont mis en œuvre 49 réformes réglementaires pour améliorer leur climat d’affaires. Il s’agit là d’une des conclusions du rapport Doing Business 2011: Making a Difference for Entrepreneurs (Agir pour les entrepreneurs), le huitième rapport d’une série annuelle publiée par l’IFC et la Banque mondiale.

Pour la troisième année consécutive, Maurice est l’économie de la région la mieux classée en termes de facilité de faire des affaires pour les entreprises locales. Elle occupe la 20e place du classement global qui couvre 183 économies.

Le Rwanda, le Cap-Vert et la Zambie figurent parmi les 10 économies du monde qui ont le plus amélioré leur climat des affaires pour les entreprises locales l’année dernière. Grâce aux nouvelles mesures adoptées, le Rwanda a progressé de 12 places dans le classement global, et le Cap Vert et la Zambie, de 10 et 8 places respectivement. Le Ghana est le pays qui a le plus facilité l’accès au crédit pour les entreprises, tandis que le Malawi s’est illustré à l’échelle mondiale par les améliorations apportées à sa réglementation sur l’exécution des contrats.

De nombreuses économies d’Afrique ont amélioré leurs procédures relatives au commerce transfrontalier, une tendance en partie attribuable aux efforts d’intégration du commerce régional.

« Ces développements nous rappellent une fois de plus que la coopération réglementaire entre les économies porte ses fruits », explique Janamitra Devan, vice-président, développement des secteurs privé et financier de la Banque mondiale.« Près de 30 % des réformes adoptées l’année dernière sur la facilitation du commerce transfrontalier à l’échelle mondiale ont eu lieu en Afrique subsaharienne ».

Depuis 2005, près de 85 % des économies du monde ont facilité la pratique des affaires pour les entrepreneurs locaux en apportant 1 511 améliorations aux réglementations des activités commerciales. Parmi les 30 économies s’étant le plus améliorées au cours de ces cinq années, un tiers se situe en Afrique subsaharienne. C’est le cas du Burkina Faso, du Ghana, de Madagascar, du Mali, de Maurice, du Mozambique, du Nigéria, du Rwanda, du Sénégal et de la Sierra Leone.

Depuis 2005, le Rwanda a mis en œuvre 22 réformes de la réglementation des affaires dans les thèmes mesurés par Doing Business. En 2005, créer une entreprise au Rwanda nécessitait neuf procédures et coûtait 232 % du revenu par habitant. Aujourd’hui, deux procédures et trois jours suffisent, et les frais officiels ne représentent plus que 8,9 % du revenu par habitant.

Le Cap Vert, deuxième économie de la région ayant le plus amélioré sa réglementation l’année dernière, a facilité la création d’entreprises en informatisant son système d’octroi de licences, en facilitant l’enregistrement de propriétés et en abolissant certains droits de timbre. La Zambie a éliminé l’obligation de capital social minimum, a informatisé les déclarations de douanes et a mis en place dans les tribunaux un système de gestion électronique des affaires.

À propos de la série de rapports Doing Business
Doing Business analyse les réglementations qui s’appliquent aux entreprises d’une économie au cours de leur cycle de vie, notamment leur phase de démarrage et exploitation, leurs échanges commerciaux transfrontaliers, le paiement de leurs impôts et taxes et leur fermeture. Doing Business ne mesure pas tous les aspects de l’environnement des affaires qui concernent les entreprises et les investisseurs. Ainsi, à titre d’exemple, il ne mesure pas la sécurité, la stabilité macroéconomique, la corruption, le niveau de compétences de la main-d’œuvre ni la solidité du système financier d’une économie. Les conclusions du rapport ont stimulé des débats sur les politiques publiques dans plus de 80 économies. Elles ont permis le développement d’un nombre toujours plus grand d’études analysant l’impact des réglementations qui affectent les entreprises sur les résultats économiques obtenus par les différentes économies.

Au sujet du Groupe de la Banque mondiale
Le Groupe de la Banque mondiale est l’une des plus importantes sources mondiales de soutien financier et technique pour les pays en développement. Il est composé de cinq institutions connexes : la Banque internationale pour la reconstruction et le développement (BIRD), l’Association internationale de développement (IDA), la Société financière internationale (IFC), l’Agence multilatérale de garantie des investissements (MIGA) et le Centre international pour le règlement des différends relatifs aux investissements (ICSID). Chaque institution joue un rôle distinct dans le cadre de la mission de l’organisation, qui est de lutter contre la pauvreté et d’améliorer les conditions de vie des habitants des pays en développement.

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