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ARTICLE08 décembre 2022

La Banque mondiale approuve un financement supplémentaire de 18 millions de dollars pour renforcer la surveillance des maladies et la préparation aux épidémies en Afrique de l’Ouest

The World Bank

Personnel de santé à l'hôpital d'Allada (Bénin) soutenu par REDISSE pour la réponse au COVID-19. Crédit : Banque mondiale, 2021

LES POINTS MARQUANTS

  • Deux financements additionnels de $18 millions pour renforcer surveillance des maladies et préparation aux épidémies en Afrique de l’Ouest.
  • Au total, 16 pays d’Afrique de l’ouest et du centre bénéficient du programme régional multisectoriel REDISSE.

WASHINGTON, le 8 décembre 2022. Le Groupe de la Banque mondiale a approuvé cette semaine deux financements additionnels provenant de l'Association internationale de développement (IDA)*, d’un montant total de 18 millions de dollars, pour renforcer les systèmes de santé et permettre une surveillance efficace des maladies en Afrique de l'Ouest. Ces financements soutiennent la mise en œuvre du Programme régional d'amélioration des systèmes de surveillance des maladies (REDISSE) au Bénin pour un montant de 6 millions de dollars, au Sénégal pour 7 millions de dollars. L'Organisation ouest-africaine de la santé (OOAS) se voit accorder 5 millions de dollars.

REDISSE est un programme régional multisectoriel auquel participent actuellement 16 pays d'Afrique occidentale et centrale : Angola, Bénin, République Centrafricaine, République du Congo, République Démocratique du Congo, Guinée, Guinée Bissau, Liberia, Mali, Mauritanie, Niger, Nigeria, Sierra Leone, Sénégal, Tchad et Togo. Il vise à renforcer les capacités nationales et régionales à faire face aux menaces des maladies à l'interface entre l'homme, l'animal et l'environnement, sources de la plupart des pathogènes connus, sujets à des épidémies. Le programme REDISSE a été approuvé en quatre phases, respectivement en 2016, 2017, 2018, et 2019, avec un financement total de 657 millions de dollars. Les deux nouveaux financements additionnels portant ce total à 688,13 millions de dollars.

Le programme mis en place avant la pandémie de COVID-19 s'est avéré déterminant pour les activités initiales de réponse d'urgence au COVID-19 dans les pays. En effet, en réaffectant ses ressources financières, les pays ont pu entreprendre des activités de surveillance et de suivi des contacts, des tests de laboratoire et des diagnostics, se procurer les médicaments, les équipements, le matériel et les produits de base les plus nécessaires, ainsi qu’organiser des formations pour le personnel de santé.  

« L'existence du programme REDISSE dans les pays avant la COVID-19 a permis d'utiliser une plateforme déjà établie, des systèmes naissants et des financements pour lancer rapidement la réponse d'urgence, grâce aux flexibilités établies par la conception du programme », a dit Mme Boutheina Guermazi, directrice de l'intégration régionale de la Banque mondiale pour l'Afrique subsaharienne, le Moyen-Orient et l'Afrique du Nord. « Ces financements additionnels aideront le Bénin, le Sénégal et l'OOAS à achever les activités restantes initialement prévues pour améliorer les systèmes de surveillance et d'information, renforcer les systèmes de laboratoire, et les capacités pour favoriser la collaboration entre pays pour une meilleure préparation à la gestion des épidémies en Afrique de l'Ouest »

En plus des 16 pays bénéficiaires, deux entités régionales - la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) et la Communauté économique des États de l'Afrique centrale (CEEAC) - participent également au programme pour assurer une harmonisation des politiques et des réglementations de haut niveau avec une approche intersectorielle visant à améliorer la coopération et la coordination de la surveillance des maladies et de la préparation aux épidémies en Afrique de l'Ouest et en Afrique centrale.  

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