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ARTICLE 06 juillet 2021

Ghana : sensibiliser, promouvoir la sécurité et protéger les services essentiels face à la COVID-19

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Des agents de santé portant des équipements de protection individuelle à l'hôpital du district de Ga East, travaillant sans relâche, jour et nuit pour sauver des vies.

Photo : © Rodney Quarcoo/Banque mondiale


Chiffres clés

  • En moins d’un an, le nombre de laboratoires nationaux est passé de deux à 16
  • Un soutien psychosocial, des fauteuils roulants et des équipements de protection ont été fournis à plus de 20 000 personnes handicapées

Au Ghana, la COVID-19 exacerbe la pauvreté et pénalise de manière disproportionnée les populations pauvres et vulnérables. La croissance économique a ralenti et le marché du travail a été durement touché : 77 % de la population indiquent que leur ménage a subi une baisse de revenu au cours des trois premiers mois de la pandémie. En perturbant l’offre et la demande de services de santé essentiels, la crise menace également de désorganiser la prise en charge médicale.

Le projet de préparation et de réponse d’urgence à la COVID-19 au Ghana, soutenu par l’IDA, a été conçu pour endiguer la propagation du virus, éviter une recrudescence de la mortalité maternelle et infantile, redémarrer les activités socioéconomiques et rouvrir les écoles en toute sécurité. Reposant sur une approche intersectorielle, il réunit les ministères de tutelle, les agences techniques et les autres projets de la Banque mondiale portant sur l’éducation, la protection sociale et l’emploi, l’eau et l’assainissement, et le développement numérique.  

De vastes campagnes de sensibilisation à l’échelle nationale, en langue des signes, en langues locales et même en braille, ont été ainsi organisées pour instaurer la confiance et diffuser rapidement des informations sur la pandémie. Des centres d’appel et des centres d’information sur la COVID-19 ont été créés dans les 16 régions du pays. Et des caravanes ont sillonné le territoire pour communiquer sur les mesures de prévention et les centres de prise en charge.

Par ailleurs, des solutions numériques intégrées de détection, diagnostic et signalement des cas en temps opportun ont été introduites pour contenir la propagation du virus et renforcer les capacités d’analyses médicales. Résultat, le nombre de laboratoires nationaux est passé de deux à 16 en moins d’un an et, au total, 925 611 tests ont été réalisés. 

À Accra, épicentre de l’épidémie dans le pays, les capacités de traçage des contacts ont été renforcées grâce à la formation de 1 340 agents de surveillance au cours des trois premiers mois du projet. En outre, 21 centres de traitement et 129 lits de soins intensifs ont été créés pour prendre en charge les malades. Le projet a également fourni un soutien psychosocial, des fauteuils roulants et des équipements de protection à plus de 20 000 personnes handicapées. 

Ces interventions ont permis d’assurer la continuité des services essentiels de santé et de nutrition, malgré la crise sanitaire. Grâce aux mesures de prévention et de contrôle des infections, les activités socioéconomiques ont pu redémarrer et les établissements de santé et les écoles rouvrir leurs portes en toute sécurité.

Avec le soutien de l’IDA, les autorités ghanéennes peuvent aujourd’hui se concentrer sur le déploiement des vaccins à l’échelle nationale, la création d’un centre national de contrôle des maladies et la promotion de l’égalité d’accès aux services de soins primaires de routine afin d’améliorer la santé de toute la population.



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