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ARTICLE 04 mai 2018

Les dirigeants du Groupe de la Banque mondiale et du FMI appellent à poursuivre les efforts en faveur d’une croissance durable et sans exclus et à investir dans le capital humain

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La directrice générale du FMI Christine Lagarde et le président du Groupe de la Banque mondiale Jim Yong Kim lors de la Conférence parlementaire mondiale 2018

Banque mondiale


À l’occasion de l’édition 2018 de la Conférence parlementaire mondiale, la directrice générale du FMI Christine Lagarde et le président du Groupe de la Banque mondiale Jim Yong Kim ont souligné l’importance du travail du législateur pour apporter des changements positifs dans les pays en développement.

Washington, 17 avril 2018 – Plus de 200 participants en provenance de 61 pays ont assisté à l’édition 2018 de la Conférence parlementaire mondiale les 16 et 17 avril, en marge des Réunions de printemps du Groupe de la Banque mondiale et du Fonds monétaire international (FMI). L’occasion pour ces élus qui relaient les attentes des citoyens de s’adresser directement aux dirigeants des deux institutions et d’aborder avec eux les grands dossiers mondiaux.

Cette conférence, organisée conjointement avec le Groupe de la Banque mondiale et le FMI, est devenue une manifestation majeure des Réunions de printemps. Il offre aux parlementaires une tribune pour s’entretenir avec les équipes dirigeantes des deux institutions tandis qu’il permet à celles-ci de mettre en avant l’importance du travail du législateur pour parvenir à des transformations réelles dans les pays.

Le président du Groupe de la Banque mondiale a insisté sur la nécessité et l’urgence d’investir dans le capital humain pour améliorer les conditions de vie des populations : un pays ne doit pas attendre de devenir riche pour développer son capital humain, a expliqué Jim Yong Kim. C’est maintenant qu’il faut investir dans les populations, en utilisant les ressources disponibles.

La conférence s’est également penchée sur l’état de l’économie mondiale. Les pays doivent exploiter la reprise en cours pour accroître leur potentiel de croissance et mener des réformes structurelles, a préconisé la directrice générale du FMI. Christine Lagarde a mis l’accent sur l’importance de promouvoir la nécessité de ces réformes, en ajoutant que les parlementaires pouvaient compter sur le FMI pour les aider à plaider cette cause dans leur pays.

La conférence a donné lieu cette année à une séance spéciale d’une demi-journée consacrée à l’emploi des jeunes, sur l’initiative du Réseau parlementaire sur la Banque mondiale et le FMI. Son président, le député britannique Jeremy Lefroy, a en effet fait de ce sujet un axe prioritaire de la mission du Réseau. Il a appelé ses pairs à agir contre ce qui constitue selon lui un véritable fléau et à mettre en œuvre des programmes indispensables pour lutter contre le chômage des jeunes dans leurs pays.

Dans son allocution d’ouverture, la directrice générale de la Banque mondiale a évoqué les enjeux, pour les générations actuelles, d’un monde en mutation rapide, et mis en exergue la nécessité de déployer des approches multidimensionnelles pour faire face à l’accélération des changements. Puis Kristalina Georgieva a cédé la place à un panel réunissant de jeunes entrepreneurs et des économistes aux côtés de Melanie Robinson, administratrice du Groupe de la Banque mondiale pour le Royaume-Uni, et de Kevin Jacobs, vice-président exécutif et directeur financier du groupe hôtelier Hilton. Le groupe d’experts a pris le temps d’écouter les parlementaires et de connaître leur point de vue sur les clés de la réussite des politiques pour l’emploi.

De retour dans leur pays, les parlementaires auront pour mission de soutenir l’adoption de lois qui favorisent la création d’emplois durables pour la jeunesse, notamment par le biais de mesures budgétaires et en facilitant l’accès aux financements pour les entrepreneurs.

La Banque mondiale et les parlementaires (a)


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