Skip to Main Navigation
ARTICLE

RCA/BM : Transport et Transit en Zone CEMAC - Mission Réussie du Directeur des Opérations

20 octobre 2012

Image

Gregor Binkert, directeur des opérations de la Banque mondiale pour la République centrafricaine et Abdou Karim Meckassoua, ministre de la Planification et de l’économie, échangent des documents au cours de la cérémonie de signature validant le financement additionnel du projet de transport en zone CEMAC. 


LES POINTS MARQUANTS
  • Le gouvernement de la République centrafricaine et des représentants de la Banque mondiale ont signé un troisième accord de financement pour le projet de facilitation du transport et du transit en zone CEMAC
  • Le projet aidera à réhabiliter les tronçons du corridor Douala-Bangui
  • Le projet financera également la sécurité routière, la facilitation du transit et l’entretien périodique des routes

BANGUI, 20 octobre 2012 – Au terme d’une brève mission dans la capitale centrafricaine, les 2 et 3 octobre 2012, le Directeur des Opérations de la Banque mondiale pour la RCA et sa délégation ont obtenu des résultats très encourageants concernant les transports dans la région. L’intérêt particulier accordé par les plus hautes autorités du pays, y compris le Président François Bozizé, à cette mission de travail s’est traduit non seulement par des témoignages de satisfaction exprimés, ainsi que par l’audience que le Président Bozizé a accordée à M. Gregor Binkert accompagné du Représentant Résident de la Banque mondiale en RCA, Midou Ibrahima.

ACTE 1 DE LA MISSION : L’audience accordée par le Président François Bozizé à M. Binkert est intervenue quelques heures avant la cérémonie de signature de l’accord du troisième financement du Projet de Facilitation du Transport et du Transit en Zone CEMAC. La plus haute autorité centrafricaine a voulu, par ce geste, exprimer sa reconnaissance à la Banque mondiale par rapport à l’importance du projet transport dans le développement économique du pays. Le Président a informé la délégation de la Banque mondiale de son intention d’organiser un grand événement à Bouar pour témoigner de l’importance que le pays accorde à ce projet. La ville de Bouar est située au Nord-Ouest de la RCA sur le corridor Douala-Bangui. Elle est l’une des plus grandes villes bénéficiaires du projet transport aussi bien en termes de réhabilitation des routes et construction de ponts que de transport et transit. Elle est également bénéficiaire d’une grande gare des voyageurs financée par ce projet.

M. Binkert a quant à lui assuré le Président de la RCA et son Gouvernement du soutien de la Banque mondiale en affirmant que « le corridor reliant Douala à Bangui est l’un des principaux axes routiers africains soutenus par la Banque mondiale, dans le cadre de sa Stratégie d’aide à l’intégration régionale pour l’Afrique subsaharienne ».

ACTE 2 DE LA MISSION : Une cérémonie de signature de l’accord du troisième financement additionnel du Projet de Facilitation du Transport et du Transit en Zone CEMAC a été organisée après l’audience avec le Président Bozizé. Le Ministre d’Etat au Plan et à l’Economie, M. Abdou Karim Meckassoua, et le Directeur des Opérations ont signé cet accord en présence du Représentant Résident en RCA et du Chargé du Projet, M. Peter Taniform.

Dans son discours, M. Meckassoua a eu des mots forts pour exprimer la satisfaction du Gouvernement centrafricain : « Les soutiens décisifs de la BM dans le cadre du projet transport permettent de passer des interventions d’appoint à une prise en main radicale du problème de désenclavement de la RCA». Le ministre d’Etat a même marqué la reconnaissance de son Gouvernement au Directeur des Opérations en disant que, « l’heureux aboutissement de ce dossier est à mettre à l’actif du directeur des opérations car il a su prendre la bonne mesure du défi en pratiquant personnellement cet axe (le corridor Douala-Bangui) ».

Avec ce troisième financement additionnel de 125 millions de dollars, la Banque mondiale engage au total 210 million de dollars soit environ 100 milliards de francs CFA. en soutien au gouvernement centrafricain. Ce financement contribuera à des travaux de réhabilitation des sections suivantes du corridor : la réhabilitation complète de la voie de contournement de Bouar (6 km) ; l'axe Bouar - Baoro (52 km), y compris la reconstruction de deux ponts, l'un à la sortie de Bouar et l'autre sur le fleuve Vouen ; et les travaux d’amélioration de la route de contournement de Bangui. Il financera également les activités relatives à la sécurité routière, à la facilitation du transit et à l’entretien périodique.

Il s’agit d’une série d’activités qui feront passer la RCA d’une situation d’enclavement naturel à celle d’opportunités en termes d’accessibilité aux marchés régionaux. L’ambition du projet est de contribuer à remettre en bon état au moins 90 % dudit corridor d’ici à la fin de l’année 2015 .

Le Directeur des Opérations de la Banque mondiale s’est . réjoui de ce que ce financement additionnel intervienne au moment où des efforts importants sont réalisés, notamment la réhabilitation de plus de 130 kilomètres de routes le long de deux corridors, Douala-Bangui et Douala-Njamena, dont la section Garoua-Boulai-Bouar en RCA ; ainsi que l’augmentation de la proportion de routes en bon état entre Douala et Bangui de 53% à 67% entre 2007 et 2012 ; et la réduction du temps de transit de la sortie du port de Douala à Bangui, qui est maintenant d’environ cinq jours contre dix jours au lancement du projet. M. Binkert a aussi mis l’accent sur la nécessité pour le Gouvernement de prendre les mesures nécessaires pour assurer la pérennité des investissements en cours.

Le Projet de Facilitation du Transport et du Transit en zone CEMAC est un programme régional conçu pour améliorer les échanges commerciaux et incorporer le Cameroun, le Tchad et la RCA aux marchés locaux et internationaux grâce à la réduction des engorgements de trafic le long de deux corridors clés, soit Douala – N’Djamena et Douala – Bangui. Le projet, lancé en 2007, a mobilisé 679,850 millions de dollars américains de la part de la Banque mondiale. La mise en œuvre de ce projet a été une réussite en termes de coordination des interventions entre différents partenaires au développement, notamment entre la Banque mondiale, l’Union Européenne et la Banque Africaine de Développement. Depuis son lancement, plusieurs fonds additionnels ont été alloués au projet en vue d’atteindre ses objectifs de développement. C’est dans ce cadre qu’il convient d’ intégrer le troisième fonds au bénéfice du volet centrafricain du projet. 


Api
Api

Bienvenue