LIBREVILLE, 22 février 2010—Le gouvernement gabonais et la Banque mondiale ont organisé, du 3 au 5 février 2010, la revue du portefeuille de la banque mondiale au Gabon. Cette rencontre a eu pour objectif d’identifier, en partenariat avec les agences de mise en œuvre, les actions concrètes à entreprendre afin d’améliorer la performance des projets financés par la Banque mondiale dans le pays.
La revue du portefeuille est un exercice concerté que la banque mondiale organise en partenariat avec le gouvernement, la société civile et le secteur privé ; c’est l’occasion de mesurer les progrès et les retards accusés dans la mise en œuvre des projets.
Indicateurs de performance
Neuf indicateurs sont analysés à cette fin, à savoir : des délais de mise en vigueur, de la qualité de la mobilisation de fonds de contre partie, de la qualité de la gestion environnementale, du respect des clauses juridiques, de la qualité du système de suivi et évaluation, de la qualité de la gestion générale du projet, de la qualité de la passation des marchés du projet, de la qualité de la gestion financière du projet et du retard dans les décaissements.
Pendant trois jours, les participants ont passé en revue l’ensemble des projets en tenant compte des indicateurs ci- dessus mentionnés, pour l’évaluation des objectifs déjà accomplis, l’identification des lourdeurs et autres écueils qui empêchent la bonne conduite de certains projets et de convenir des actions et solutions pertinentes nécessaires pour d’améliorer le rythme de mise en œuvre ainsi que les résultats du programme.
A l’ouverture des travaux, Jean Philipe Ndong Biyogo, Représentant du gouvernement, a souligné le caractère important de cette rencontre en indiquant que la revue devrait aussi être l’occasion de procéder à un tour de table des projets en cours de préparation, en mettant un accent particulier sur les aspects institutionnel, juridique, études et budget.
« Les résultats des conclusions de la revue que nous soumettrons au gouvernement devront être consensuels et refléter l’engagement de toutes les parties à assumer chacun sa part de responsabilités », a t-il conclu.
Une plus grande dynamique pour réduire la pauvreté
Pour sa part, Olivier Fremond, Représentant résident de la banque mondiale, a exhorté toutes les parties concernées à la mobilisation et au travail, afin que les fonds importants mis à la disposition du gouvernement soient décaissés, utilisés à un rythme satisfaisant pour tous en vue d’atteindre les objectifs de réduction de la pauvreté pour lesquels ces fonds ont été sollicités.
Pendant les travaux en session, les participants ont examiné en détail l’ensemble des éléments de mise en œuvre de chacun des projets. Un rapport de synthèse comprenant des recommandations spécifiques a été adopté, ainsi qu’un plan d’action à soumettre au gouvernement pour validation.
Un nouveau cadre de coopération en préparation
A la période de janvier 2010, le portefeuille de la banque mondiale au Gabon représente un engagement financier de 51 millions de dollars américains composé essentiellement de deux prêts et quatre dons. Un projet routier est également en préparation.
Prêts
- Un projet de Gestion des Ressources Naturelles de 15 millions de dollars américains approuvé le 15 Novembre 2005
- Un Projet de Développement des Infrastructures Locales de 25 millions de dollars approuvé le 14 mars 2006
Dons
- Projet de Renforcement des Capacités des Parcs Nationaux et de la Biodiversité (GEF) de 10millions de dollars approuvé le 29 mars 2006
- Projet de Renforcement des Capacités Statistiques de 400.00 dollars approuvé le 30 mai 2007
- Projet de Renforcement des Capacités en Gestion Environnemental des Grands Projets d’Infrastructure (IDF) 400.00 dollars approuvé le 3 Décembre 2008
- Plan REDD (FCPF) de 200.00 dollars approuvé le 30 Décembre 2009
La répartition par secteur de concentration est de 50% pour l’environnement, 49% pour les infrastructures urbaines 49% et 1% pour la réduction de la pauvreté.
