Ed Mountfield est vice-président pour les questions financières, le risque, les analyses économiques et la durabilité au sein de l’Agence multilatérale de garantie des investissements (MIGA), une institution du Groupe de la Banque mondiale. À ce titre, il est responsable de la supervision des équipes Finance, Gestion du risque, Analyse économique et Viabilité de la MIGA. Il supervise également les efforts de partenariat de la MIGA, qui visent à nouer et mobiliser des alliances stratégiques en vue de promouvoir une hausse des flux d’investissement en direction des marchés émergents.
Il possède plus de 30 ans d’expérience professionnelle dans les domaines du développement, de la finance, de l’économie et de l'action publique. Entré au Groupe de la Banque mondiale en 2000, il a occupé divers postes opérationnels, financiers et institutionnels, et sa carrière l’a amené à travailler sur une trentaine de pays, dans l’ensemble des divisions régionales du Groupe.
Avant d’occuper ses fonctions actuelles à la MIGA, il était à la tête de la vice-présidence Politique opérationnelle et services aux pays (OPCS) de la Banque mondiale, où il a œuvré en soutien à la programmation, la coordination et l’exécution des opérations de la Banque dans les pays du monde entier. Il a notamment joué un rôle clé dans l’action du Groupe de la Banque mondiale face à la pandémie de COVID-19 et aux crises qui ont suivi, ainsi que dans la feuille de route pour l’évolution 2023 et dans les 20e et 21e reconstitutions des ressources de l’Association internationale de développement (IDA). Il a dirigé l’élaboration de la nouvelle Fiche de performance du Groupe de la Banque mondiale et de sa nouvelle panoplie d’outils pour la préparation et la réponse aux crises.
Il avait été précédemment chef de cabinet et directeur auprès du bureau du président, où il a exercé les fonctions de conseiller et de coordinateur de l’équipe de direction du Groupe. Auparavant, en tant que directeur du budget, de l’examen de la performance et de la planification stratégique, il a été étroitement associé à l’examen des dépenses de la Banque mondiale et à son augmentation de capital en 2018. Il a également été responsable du service Économie-pays de la vice-présidence OPCS et a joué à ce titre un rôle central dans la riposte de la Banque à la crise financière mondiale. Au poste d’économiste senior dans le département Politique économique et gestion de la dette, il a coordonné l’Initiative en faveur des pays pauvres très endettés (PPTE), dirigé le Fonds de désendettement pour les pays exclusivement IDA et mené d’importantes opérations de rachat de dette commerciale pour les gouvernements du Libéria et du Nicaragua. Il avait auparavant été économiste senior dans la Région Asie de l’Est et Pacifique, où il a dirigé des opérations de financement de projets d’investissement et de financement à l’appui des politiques de développement, ainsi que des travaux d’analyse dans un grand nombre de pays, parmi lesquels le Viet Nam, la Chine et la RDP lao. Il a commencé sa carrière comme économiste dans la Région Asie du Sud, où il s'est consacré à des opérations de financements à l’appui des réformes, à des interventions de secours d’urgence et à la réalisation d’études pour quatre États indiens.
Avant de rejoindre la Banque mondiale, M. Mountfield était conseiller économique au ministère britannique des Finances, où il a occupé le poste de secrétaire du comité chargé des dépenses publiques et travaillé sur plusieurs examens des dépenses et budgets du Royaume-Uni. Auparavant, il a travaillé comme consultant chez Coopers & Lybrand et PwC, où il a conseillé des administrations publiques et des entreprises sur des questions de politique économique, notamment en Afrique et dans des pays d’Europe centrale et orientale en transition. Dans le cadre d’une bourse décernée par l’Overseas Development Institute, il a travaillé comme économiste à la Commission nationale de planification du premier gouvernement post-indépendance de la République de Namibie.
De nationalité britannique et irlandaise, il est titulaire d’une maîtrise en économie et d’une licence en histoire moderne et en économie obtenues à l’université d’Oxford.