COMMUNIQUÉS DE PRESSE

Cameroun : 26 millions de dollars pour attirer des financements privés et des capitaux en faveur de l’hydroélectricité

11 mai 2017


WASHINGTON, 11 mai 2017 — La Banque mondiale a approuvé aujourd’hui un crédit de 26,3 millions de dollars de l’Association internationale de développement (IDA)* pour soutenir le Projet d’assistance technique pour le développement de l’hydroélectricité sur la Sanaga.

La construction de centrales hydrauliques sur le plus long fleuve du Cameroun permettra aux usagers d’avoir accès à une électricité moins chère que les sources d’énergies fossiles et d’être moins exposés aux pénuries de courant. Elle augmentera également le nombre de programmes d’électrification mis en œuvre, alors que le pays passe d’une gestion de crise à une croissance planifiée de sa production.

« Environ 48 % de la population a actuellement accès à l’électricité, tandis que le Cameroun connaît une hausse importante de la demande énergétique. Sachant que le pays possède le troisième plus grand potentiel hydroélectrique d’Afrique subsaharienne, et que celui-ci est concentré pour moitié dans le bassin de la Sanaga, il est essentiel de privilégier le développement de l’hydroélectricité sur ce fleuve et d’appuyer, pour le bénéfice de la population, les efforts déployés dans ce sens par les autorités », explique Elisabeth Huybens, directrice des opérations de la Banque mondiale pour le Cameroun.

Avec ce projet, la Banque mondiale s’attachera à renforcer les capacités institutionnelles et à favoriser le transfert de connaissances pour permettre au gouvernement d’affiner, de manière intégrée et viable, ses instruments et sa stratégie de développement des ressources hydroélectriques. Elle s’emploiera également à consolider les investissements réalisés dans ce secteur et à renforcer la concertation en cours sur l’action à mener dans le domaine de l’énergie.

« Face à la progression de la demande énergétique, l’hydroélectricité, et en particulier dans le bassin de la Sanaga, première ressource en eau du pays, est appelée à jouer un rôle de plus en plus important au Cameroun. Ce projet soutiendra le développement de ce secteur grâce à une assistance technique, des services de conseil et l’appui d’experts, ainsi qu’à des études et des travaux analytiques, le tout étayé par les meilleures pratiques internationales, indique Stephan Garnier, spécialiste principal de l’énergie et co-responsable du projet. Il contribuera notamment aux travaux de sélection et de préparation d’un projet de centrale hydroélectrique qui sera développé sur le fleuve Sanaga en recourant au secteur privé dans le cadre d’un appel à la concurrence. La production et la diffusion des données techniques et réglementaires prévus par le projet (sur les risques hydrologiques, la sécurité des barrages, la gestion des réservoirs, l’optimisation de l’ordonnancement des investissements, l’attribution des concessions par appel d’offres, etc.) mettront les pouvoirs publics et le secteur privé sur un pied d’égalité en ce qui concerne l’identification et la répartition des risques liés à l’exploitation du potentiel du bassin. »

Les bénéficiaires de cette assistance technique, à savoir le ministère de l’Eau et de l’Énergie et l’Electricity Development Corporation (EDC), seront davantage en mesure d’attirer des financements privés et des capitaux en faveur du développement de l’hydroélectricité au Cameroun.

 

* L’Association internationale de développement (IDA) est l’institution de la Banque mondiale qui aide les pays les plus pauvres de la planète. Fondée en 1960, elle vise à réduire la pauvreté en accordant des prêts (appelés « crédits ») et des dons destinés à des programmes de nature à stimuler la croissance économique, à réduire les inégalités et à améliorer la vie des plus démunis. L’IDA figure parmi les principaux bailleurs de fonds des 77 pays les plus pauvres de la planète, dont 39 se trouvent en Afrique. Les ressources de l’IDA permettent d’apporter des changements positifs dans la vie de 1,3 milliard de personnes résidant dans les pays éligibles à son aide. Depuis sa création, l’IDA a soutenu des activités dans 112 pays. Le volume annuel des engagements est en constante augmentation et s’est élevé en moyenne à 19 milliards de dollars au cours des trois dernières années, 50 % environ de ce montant étant destinés à l’Afrique.

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COMMUNIQUÉ DE PRESSE N° :
2017/134/AFR

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