COMMUNIQUÉS DE PRESSE

Le Groupe de la Banque mondiale va investir 2,5 milliards de dollars dans des projets d’éducation bénéficiant à des adolescentes

13 avril 2016


WASHINGTON, 13 avril 2016 – Le président du Groupe de la Banque mondiale, Jim Yong Kim, a annoncé aujourd’hui que l’institution investira 2,5 milliards de dollars sur une période de cinq ans dans des projets d’éducation bénéficiant directement à des adolescentes, dont la démarginalisation est un aspect fondamental de son action pour le développement. Cette annonce, faite à l’occasion d’un événement spécial organisé en marge des Réunions de printemps du Groupe de la Banque mondiale et du FMI, a été suivie d’un appel à l’action lancé par Michelle Obama, qui a enjoint aux responsables de l’action publique et aux personnalités influentes du monde entier de s’engager à mener sans plus attendre une action en faveur des adolescentes.

« Je suis très heureux de me joindre à la Première dame pour annoncer cet accroissement majeur des financements en faveur de l’éducation des adolescentes, a déclaré le président du Groupe de la Banque mondiale, Jim Yong Kim. Démarginaliser et éduquer les adolescentes comptent parmi les meilleurs moyens d’empêcher la pauvreté de se perpétuer de génération en génération et peuvent avoir un effet transformateur à l’échelle des sociétés. Ce financement supplémentaire aidera à donner à des pays, notamment dans des régions comme l’Afrique subsaharienne et l’Asie du Sud, les moyens d’élargir l’accès à une éducation de qualité pour que toutes les adolescentes puissent aller à l’école et réaliser pleinement leur potentiel. »  

Michelle Obama a insisté sur l’importance de cet investissement, ainsi que sur les transformations profondes que l’éducation des filles génère pour les filles elles-mêmes, mais aussi pour leurs familles et leurs pays.

« Il s’agit bien sûr d’un investissement de ressources incroyable, mais c’est aussi le signe puissant d’une mission à accomplir. C’est l’expression de notre conviction que l’éducation peut transformer la vie et les perspectives de millions de filles dans le monde, de même que les perspectives de leurs familles, de leurs communautés et de leurs pays, a souligné la Première dame des États-Unis. Les faits sont très clairs : lorsque nous investissons dans l’éducation des filles et lorsque nous accueillons des femmes dans la population active, elles ne sont pas les seules à en tirer profit, nous sommes tous gagnants. »

Le Groupe de la Banque mondiale compte investir au moins 2,5 milliards de dollars à l’horizon 2020 dans des projets visant des adolescentes (âgées de 12 à 17 ans). Ces investissements devraient être financés à hauteur d’environ 75 % par l’IDA, le fonds du Groupe de la Banque mondiale pour les pays les plus pauvres, et seront principalement destinés à l’Afrique subsaharienne et à l’Asie du Sud qui affichent le plus grand nombre de filles non scolarisées.

Les programmes qui bénéficieront d’un appui comprennent une gamme d’interventions conçues pour donner accès aux adolescentes à un enseignement secondaire de qualité, s’assurer qu’elles sont inscrites dans des établissements scolaires et fréquentent ces derniers, financer des bourses et des transferts monétaires conditionnels et veiller à ce que les bâtiments scolaires soient dotés d’équipements de base, tels qu’approvisionnement en eau potable et toilettes, pour encourager les inscriptions.

À l’heure actuelle, 62 millions de filles du monde entier ne sont pas scolarisées ; la moitié d’entre elles sont des adolescentes. Selon une étude de la Banque mondiale, chaque année d’étude dans le secondaire est corrélée à une augmentation de 18 % de la future capacité de gain des filles. Les études montrent que l’éducation des filles a un effet multiplicateur : des femmes plus instruites sont généralement en meilleure santé, ont un taux de participation plus élevé dans le secteur formel, ont des revenus plus importants, ont moins d’enfants, se marient à un âge plus tardif et assurent de meilleurs soins de santé et un meilleur niveau d’instruction à leurs enfants.

L’éducation des adolescentes et la promotion de la parité homme-femme s’inscrivent dans un effort global de plus vaste portée déployé par le Groupe de la Banque mondiale. Cet effort donne lieu au financement et à la réalisation de travaux d’analyse visant à éliminer les obstacles financiers à la scolarisation des filles, à retarder le mariage d’enfants, à améliorer l’accès à des services de santé reproductive et à renforcer les compétences et les possibilités d’emploi des adolescentes et des jeunes femmes.

Cette approche multidimensionnelle est présentée dans la nouvelle stratégie mondiale pour le genre et l’égalité des sexes du Groupe de la Banque mondiale. L’engagement pris aujourd’hui marque un progrès notable en direction des objectifs de cette stratégie et contribuera à atteindre le quatrième Objectif de développement durable à l’horizon 2030, qui consiste à assurer l’accès de tous à une éducation de qualité et à promouvoir les possibilités d’apprentissage tout au long de la vie, ainsi que le cinquième objectif qui consiste à parvenir à l’égalité des sexes et à autonomiser toutes les femmes et les filles.

Le financement du Groupe de la Banque mondiale dépend, comme à l’accoutumée, de la demande émanant des pays, de la situation de l’économie mondiale et d’une solide reconstitution, en décembre, des ressources de l’IDA.

 

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COMMUNIQUÉ DE PRESSE N° :
2016/338/ECR

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