WASHINGTON, 11 mai 2015 — La Banque mondiale a annoncé aujourd’hui l’affectation d’un don additionnel de 7 millions de dollars à la poursuite du Projet d’amélioration de la performance du secteur de la santé à Djibouti. Depuis son approbation en avril 2013, ce projet a permis de fournir des services de santé améliorés à 171 222 bénéficiaires dans les villes de Djibouti, Ali Sabieh et Tadjourah. Grâce à des incitations destinées à accroître l’accès et la qualité, le projet a appuyé l’amélioration des prestations dans le cadre de la santé maternelle et infantile et de programmes de lutte contre les maladies transmissibles (VIH/SIDA et tuberculose). Le financement additionnel permettra au projet d’élargir la couverture à l’ensemble de la ville de Djibouti ainsi qu’à des zones rurales reculées du pays.
Le projet repose sur le principe du financement basé sur les résultats, qui veut que les fonds décaissés aillent directement aux prestataires de soins de santé en fonction du nombre et de la qualité des prestations fournies. Il a pour objectif d’encourager les prestataires à améliorer les services de santé infantile tels que la vaccination, la prise en charge des maladies infantiles et le traitement de la malnutrition. Un accent est par ailleurs mis sur les services de santé maternelle tels que les soins prénatals, la planification familiale et l’assistance médicale à l’accouchement. Enfin, le projet vise également à renforcer la prévention et le traitement du VIH/SIDA et de la tuberculose.
« Le Projet d’amélioration de la performance du secteur de la santé à Djibouti est le premier projet de financement basé sur les résultats mené dans la région Moyen-Orient et Afrique du Nord », a fait remarquer Homa-Zahra Fotouhi, Représentante Résidente de la Banque mondiale à Djibouti. Et d’ajouter : « Ce projet contribue à l’une des priorités nationales de Djibouti qui est de réduire les taux de mortalité maternelle et infantile. ».
Financé par le Fonds fiduciaire multidonateurs pour l'obtention de résultats dans le domaine de la santé grâce à l'innovation (HRITF), le don additionnel vient compléter la première phase du projet qui a été financée par un crédit de 7 millions de dollars consenti par l’IDA, l’institution de la Banque mondiale chargée des opérations dans les pays les plus pauvres. Le projet est mis en œuvre par le Ministère de la Santé, en collaboration avec les établissements publics de santé.
« L’élargissement de la couverture des soins prénatals et postnatals et des services d’assistance médicale à l’accouchement est essentiel dans la lutte contre la mortalité maternelle et infantile », a déclaré Emre Özaltın, Chef d’équipe du projet à la Banque mondiale. « En donnant aux professionnels de la santé les outils nécessaires pour améliorer leurs prestations tout en leur faisant confiance sur la meilleure façon pour eux de gérer leurs établissements, et en renforçant les capacités de gestion au sein du ministère de la Santé, ce projet vient appuyer la stratégie adoptée par les pouvoirs publics pour améliorer les résultats de santé et réduire les disparités dans ce domaine à Djibouti ».
Le portefeuille de l’IDA à Djibouti se compose de sept projets représentant un engagement net d’environ 45 millions de dollars — complété par des fonds fiduciaires à hauteur de quelque 19 millions de dollars. Ces projets sont menés notamment dans les secteurs suivants : santé, éducation, protection sociale, énergie, gestion des risques de catastrophes, développement urbain, développement rural et développement du secteur privé.
