COMMUNIQUÉS DE PRESSE

Près de 1,5 million de femmes et d’enfants en République du Congo recevront de meilleurs soins de santé grâce à la Banque mondiale

20 décembre 2013


WASHINGTON, le 20 décembre 2013 – La Banque mondiale vient d’approuver un nouveau financement en faveur de la République du Congo qui permettra d’accroître la couverture vaccinale des enfants de moins de 5 ans et d’élargir l’accès des femmes enceintes aux services de santé essentiels. Au total, près de 1,5 million de femmes et d’enfants devraient bénéficier de cette aide.   

Le nouveau crédit de l’Association internationale de développement (IDA*), d’un montant de 10 millions de dollars, est complété par un don de 10 millions de dollars du Fonds fiduciaire pour l’innovation axée sur les résultats en matière de santé, qui est financé par le Royaume-Uni et la Norvège. Cet apport conjoint de 20 millions de dollars, qui vient s’ajouter à la propre contribution de 100 millions de dollars du gouvernement congolais, aidera le pays à progresser vers la couverture santé universelle en appliquant un système de financement fondé sur les résultats des centres de santé, démarche qui donne des résultats tangibles dans de nombreux pays africains.

Dans le cadre du Projet de renforcement du système de santé (Phase II),  les ménages de Brazzaville, Pointe Noire, Bouenza, Cuvette, Niari, Pool et Plateaux bénéficieront de soins de santé intégrés comprenant notamment : vaccination complète des nourrissons et des enfants et suivi de leur croissance,  traitement de la malnutrition, suivi médical des femmes enceintes et jeunes mères, test de dépistage du VIH pendant la grossesse et traitement contre la transmission du virus de la mère à l’enfant, et méthodes modernes de planification familiale pour les couples qui souhaitent espacer les naissances.

« Le Congo a enregistré des progrès notables pour ce qui est de réduire la mortalité infantile, mais le montant élevé des dépenses de santé à la charge du patient empêche les pauvres de recevoir tout l’éventail des services dont ils ont besoin », explique Eustache Ouayoro, Directeur des opérations de la Banque mondiale pour la République du Congo. « Fidèle à la mission de la Banque mondiale, le nouveau projet permettra à davantage de Congolais d’avoir accès à des services de santé de qualité ».

Le projet permettra aux pauvres de recevoir des services à coût réduit ou entièrement gratuits. Dans les trois régions où le système de financement fondé sur les résultats a été introduit à titre pilote — Niari, Pool et Plateaux — les premiers résultats sont très encourageants. L’expérience des douze premiers mois montre que le recours à certains services, tels que les consultations curatives, les accouchements médicalisés et le traitement du tétanos, a augmenté de plus de 10 % entre 2011 et 2012. Par ailleurs, la qualité des soins s’est sensiblement améliorée.

« L’octroi de financements basés sur les résultats des centres de santé au Congo — ce qui veut dire essentiellement que ces centres sont payés à condition de fournir des services prédéfinis, mesurables et vérifiables — s’est avéré une expérience très positive. Nous pensons que la généralisation de cette approche va réellement améliorer la vie des pauvres, surtout pour les femmes et les enfants », a déclaré Hadia Samaha, chef d’équipe du projet à la Banque mondiale.

* L’Association internationale de développement (IDA), une institution de la Banque mondiale fondée en 1960, est chargée d’aider les pays les plus pauvres du monde en leur accordant des financements sans intérêt et des subventions pour la mise en œuvre de projets et de programmes de nature à stimuler la croissance économique, à réduire la pauvreté et à améliorer les conditions de vie des populations. L’IDA est l’un des principaux bailleurs d’aide aux 82 pays les plus déshérités de la planète, dont 40 se trouvent en Afrique. Les ressources de l’IDA apportent un changement positif dans la vie de 2,5 milliards de personnes vivant avec moins de deux dollars par jour. Depuis sa création, l’IDA a soutenu des activités de développement dans 108 pays. Le volume annuel de ses engagements est en constante augmentation et a atteint en moyenne 16 milliards de dollars au cours des trois dernières années, 50 % de ce montant environ étant destiné à l’Afrique.

Contacts médias
À Brazzaville
Clementine Maoungou
Téléphone : +242-22-81-4638
cmaoungou@worldbank.org
À Washington
Kavita Watsa
Téléphone : (+1) 202 458 8810
kwatsa@worldbank.org


COMMUNIQUÉ DE PRESSE N° :
2014/277/AFR

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