Défi
Avec l’adoption de la Convention sur la diversité biologique en 1993, les signataires ont reconnu l’importance de promouvoir la coopération technique et scientifique, avec notamment la mise en place d’un « centre d’échange » et d’autres mesures essentielles pour le développement et la réduction de la pauvreté. L’instauration de ce centre d’échange visait à : i) promouvoir et faciliter la coopération technique et scientifique ; ii) élaborer un mécanisme global d’échange et d’intégration des informations sur la biodiversité ; et iii) mettre en place le réseau humain et technologique nécessaire.
Démarche
Avec l’appui du projet, le IABIN a créé un réseau en ligne décentralisé visant à donner accès aux informations sur la biodiversité dispersées entre divers organismes et institutions du continent américain, et à fournir les outils nécessaires pour tirer des enseignements de cette mine de ressources, ce qui permettrait de prendre des décisions avisées concernant la préservation de la biodiversité et son utilisation durable. Il s’agissait d’un projet ambitieux et sans précédent : toutes les tentatives de créer un aussi vaste réseau informatique sur la biodiversité avaient échoué. L’idée était d’utiliser une architecture Web et d’appliquer des normes et protocoles communs pour l’échange d’informations sur la biodiversité de façon à assurer la compatibilité des différentes sources de données au niveau régional.
Bien que le réseau ait été conçu comme un système décentralisé de fournisseurs de données dans lequel les données sont gérées et contrôlées par le fournisseur, il était essentiel de définir un point d’accès unique aux ressources intégrées du réseau. L’organisation en réseaux thématiques devait permettre d’obtenir les résultats escomptés et d’assurer la durabilité. Les thèmes ont été définis en fonction des besoins des membres du réseau :
- Écosystèmes
- Espèces envahissantes
- Pollinisateurs
- Eones protégées
- Espèces-types