COMMUNIQUÉS DE PRESSE

La Banque mondiale approuve un financement pour promouvoir la croissance du secteur privé et la production agricole au Burkina Faso

05 décembre 2013



WASHINGTON, 5 décembre 2013 – Les Conseil d’Administration de la Banque mondiale a approuvé aujourd’hui un financement de 100 millions de dollars de l’Association internationale de développement (IDA)* pour appuyer les efforts actuellement déployés par les autorités du Burkina Faso pour catalyser la croissance du secteur privé et la création d’emplois, améliorer la gouvernance et renforcer la gestion des ressources publiques, accroître la résilience économique et réduire la vulnérabilité des nombreux agriculteurs du pays à la sécheresse et à d’autres chocs.

« Les autorités du Burkina Faso affichent d’impressionnants résultats dans le domaine de la stabilité économique, et elles sont parvenues à maintenir cette stabilité malgré les graves chocs imprévisibles auxquels le pays a été confronté qu’il s’agisse des sécheresses répétées auxquelles ont été exposées ses régions agricoles ou de l’instabilité et des conflits sévissant dans les pays voisins » note Mercy Miyang Tembon, Représentante résidente de la Banque mondiale au Burkina Faso. « Le programme approuvé aujourd’hui vise à éliminer les obstacles à la croissance de l’emploi dans l’ensemble du secteur privé, en privilégiant toutefois l’agriculture, qui est la principale source d’emplois et offre une protection cruciale contre l’insécurité alimentaire.»

Les fonds approuvés aujourd’hui soutiennent la Troisième opération d’appui à la croissance et à la compétitivité en faveur du Burkina Faso, qui est la troisième d’une série d’opérations soutenant la nouvelle génération de documents de stratégie pour la réduction de la pauvreté de l’État, à savoir la Stratégie pour la croissance accélérée et le développement durable (SCADD), adoptée le 16 mars 2011. 

Cette opération a trois composantes. La première appuie les efforts visant à promouvoir une croissance soutenue par le secteur privé en améliorant le fonctionnement du marché des intrants agricoles, en facilitant l’augmentation des flux commerciaux par le biais d’une réduction du coût administratif des échanges transfrontières, et en encourageant les investissements dans les équipements de transport privés. La deuxième composante appuie des mesures visant à accroître la transparence dans le secteur des industries extractives, à renforcer l’efficacité et la responsabilisation du système judiciaire et à consolider les réformes essentielles dans le domaine de la gestion des finances publiques.

« Les bénéficiaires directs du financement accordé aujourd’hui sont, notamment, les agriculteurs, les importateurs, les communautés des régions minières, les femmes entrepreneurs, et les collectivités vulnérables à l’insécurité alimentaire » explique Samba Ba, Chef de projet de la Banque mondiale.

« J’ai hâte d’assister à la mise en œuvre efficace des réformes prévues dans ce programme, car celles-ci contribueront à  assurer que la rapide croissance économique du pays permettra de créer des emplois pour l’ensemble de la population, de réduire la pauvreté de manière généralisée, d’améliorer la sécurité alimentaire et de fournir des services sociaux de base à toutes les collectivités du Burkina Faso. »

La troisième composante du programme comprend des mesures visant à accroître la résilience de l’économie en améliorant la capacité des communautés locales à fournir des services sociaux, en élargissant l’accès au crédit, en particulier pour les femmes entrepreneures, et en renforçant la sécurité alimentaire nationale et la préparation aux situations de crise alimentaire.

*L’Association internationale de développement (IDA), une institution de la Banque mondiale fondée en 1960, est chargée d’aider les pays les plus pauvres du monde en leur accordant des dons et des crédits ne portant pas intérêt pour la mise en œuvre de programmes de nature à stimuler la croissance économique, à atténuer les inégalités et à améliorer les conditions de vie des populations. L’IDA est l’un des principaux bailleurs d’aide aux 81 pays les plus déshérités de la planète, dont 39 se trouvent en Afrique. Les ressources de l’IDA apportent un changement positif dans la vie de 2,5 milliards de personnes vivant avec moins de deux dollars par jour. Depuis sa création, l’IDA a soutenu des activités dans 108 pays. Le volume annuel de ses engagements est en constante augmentation et a représenté en moyenne 15 milliards de dollars au cours des trois dernières années, 50 % de ce montant environ étant destiné à l’Afrique.

Contacts médias
À Washington
Aby Toure
Téléphone : 202 473-8302
akonate@worldbank.org
À Ouagadougou
Lionel Yaro
Téléphone : +226 50 49 63 00
lyaro@worldbank.org


COMMUNIQUÉ DE PRESSE N° :
2014/224/AFR

Api
Api

Bienvenue