Skip to Main Navigation
Podcast23 février 2023

Redonner espoir aux pêcheurs Africains avec la recherche scientifique | People First Podcast

Utilisez les liens suivants pour écouter le podcast.

[00:00] Introduction

[02:02] Les réalités des pêcheurs artisanaux et revendeurs d'Abandze

[04:16] La baisse de la production du poisson en Afrique

[06:46] Présentation du Centre d'excellence africain pour la résilience côtière (ACECoR)

[09:13] La science au service du développement

[09:58] L'approche du leadership communautaire

[10:56] Succès du partenariat entre les habitants d'Abandze et l'ACECoR

[12:41] La mise en place d'un marché aux poissons à Abandze

[13:46] L'ACECoR, pionnière dans la résilience côtière en Afrique

[14:02] Les CEA, modèles d'intégration régionale

[16:05] Menaces du changement climatique et urgences autour du littoral ouest-africain

[19:20] Conclusion

Dans ce deuxième épisode, nous nous intéressons à la résilience des communautés de pêcheurs touchées par la pollution marine et le changement climatique sur le continent africain.

Une question préoccupante pour les États, les universités et la Banque mondiale qui, à travers le Centre d'excellence sur la résilience côtière (ACECoR), le programme WACA et bien d'autres initiatives, vulgarisent des solutions scientifiques ainsi que les bonnes pratiques pour redonner espoir aux populations côtières en quête de meilleures conditions de vie.

Écoutez People First Podcast maintenant ! Laissez un commentaire ici. Votre avis nous intéresse !

People First Podcast

 

TRANSCRIPTION - Épisode 2

Nana Kweigyah : La pêche artisanale est non seulement une activité économique mais aussi culturelle. Chez nous, c’est ce qu’on aime faire, et c’est ce qu’on fait.

Erick Kaglan : Quelque part, sur la côte ghanéenne en Afrique de l’Ouest, dans une petite ville et sa communauté de pêcheurs d’environ 4 000 habitants, qui a pour nom Abandze.

Nana Kweigyah : Les pêcheurs dépendent uniquement de cette activité pour subvenir à leurs besoins : logement, éducation de leurs enfants, santé, etc. Mais depuis peu, le volume des prises diminue. Quand les pêcheurs prennent la mer, une partie de ce qu’ils ramènent dans leurs filets n’est que du plastique. C’est un grand souci pour nous les pêcheurs. Nos revenus ont chuté, notre niveau de vie aussi. 

Erick Kaglan : Le drame des pêcheurs artisanaux au Ghana, une triste réalité partagée par plusieurs pays sur le continent africain. Une réalité socio-économique doublée du phénomène du changement climatique, qui impacte des millions de vies. De Cape Coast au Ghana, à Libreville au Gabon en passant par Lomé au Togo et après un petit détour par Nouakchott en Mauritanie, nous verrons comment les communautés de pêcheurs résistent contre ces phénomènes, mais surtout comment elles s’adaptent avec l’appui de la recherche scientifique. Nous verrons aussi comment le sujet passionne de plus en plus les jeunes universitaires sur le continent.

***

Erick Kaglan : Bonjour à toutes et à tous. Erick Kaglan avec vous pour ce nouvel épisode de People First, le podcast de la Banque mondiale, région Afrique de l’Ouest et du Centre, qui donne la parole à ses habitants.

***

Nana Kweigyah : Depuis un certain temps, on ratisse les fonds pour rien. À quoi bon jeter ses filets si on ne trouve pas de poisson ? Parfois, on se dit que ça ne sert à rien d’aller en mer.

Erick Kaglan : L’amer constat de Nana Kweigyah, natif d’Abandze, cette communauté de pêcheurs à environ 120 km à l'Ouest d’Accra et à une demi-heure de route de Cape Coast au Ghana. La quarantaine, et en connaisseur de l’activité, Nana dirige aussi l’association des propriétaires de barques et de matériel de pêche d’Abandze. Il assiste impuissant depuis quelques années à la chute des revenus des pêcheurs du fait de la pollution marine, du changement climatique et d'une concurrence toujours plus intense en mer avec des équipements non biodégradables utilisés autant par les navires de pêche industrielle que les pêcheurs traditionnels.

Nana Kweigyah : Une fois que les navires industriels continuent de prélever ce qui est destiné aux pêcheurs artisanaux, ces derniers n'ont plus rien à récolter. Ce qui fait que de plus en plus de pêcheurs artisanaux ont recours à des pratiques illégales pour capturer des poissons, car c'est la seule activité dont nous dépendons. Les pêcheurs artisanaux s'engagent donc aussi dans une forme d'illégalité ou une autre. Ainsi, les comportements illégaux, le changement climatique et la pollution plastique contribuent à la diminution des prises. 

Erick Kaglan : Ce dont tout le monde parle à Abandze, c’est la pollution marine avec des plastiques, des bidons d’eau usagés, des cannettes de boissons qui jonchent la côte. En lieu et place des poissons, c’est à ces butins de pêche indésirés que les revendeuses de poissons ont droit. Ce qui affecte sérieusement leur activité, leur niveau de vie et fait chuter leurs revenus. Et cela n’enchante guère Abae Esepo, l’une de ces revendeuses.

Abae Esepo : Ces jours-ci, les choses sont difficiles et bien manger est devenu un problème. Ces deux derniers mois, il n'y a pas eu beaucoup d'activité de pêche, donc nous sommes devenus oisifs.

Erick Kaglan : En Afrique, le poisson est l’un des principaux aliments et souvent la principale source de protéines. Les poissons et leurs dérivés y représentent au moins 18 % de la consommation de protéines animales, selon des données de la Banque mondiale. Jusqu’en 2017, l’on estimait à un peu plus de 9 millions de tonnes par an la production de poissons et ses produits dérivés. Un chiffre pourtant insuffisant pour répondre à la demande domestique croissante, ce qui oblige le continent à dépendre des importations.

Erick Kaglan : Un peu partout en Afrique, la baisse des prises de poissons inquiète les pêcheurs et les revendeuses. Au nombre des causes selon plusieurs études, l'augmentation de la température de l'océan due au changement climatique, qui oblige les poissons à migrer des zones équatoriales vers des zones plus froides. Un phénomène qui entraîne par ailleurs une diminution de leur taille. 

Erick Kaglan : La baisse des prises de la pêche est estimée à 26 % en Afrique de l’Ouest et encore plus dans les pays plus proches de l’Équateur soit 53 % au Nigéria, 56 % en Côte d’Ivoire et 60 % au Ghana.

Erick Kaglan : Même situation à Libreville au Gabon, où Rosaline Dossou cette revendeuse immigrée de poissons a posé ses valises, il y a au moins 35 ans. Les beaux jours de son business sont bien passés.

Rosaline Dossou : Quand je suis venue ici en 87, il y avait du poisson, on gagnait bien, on vendait bien. En ce temps-là, le poisson était moins cher. Maintenant, le poisson est cher. Mais on ne peut pas dire que si on vend, on ne gagne pas pour nous ; on gagne pour nous aussi. Mais actuellement, ce n’est plus comme avant. Ça ne marche plus comme avant. On ne gagne plus de poisson comme avant. On ne sait pas si c’est le temps qui est comme ça. On ne sait pas.

***

Erick Kaglan : Un peu plus au nord-ouest de l’Afrique, à Nouakchott en Mauritanie, les poissons se font aussi de plus en plus rares, de l’avis général. Mais pour cette revendeuse rencontrée au marché de poissons sur la plage, c’est surtout leur conservation qui la préoccupe, en raison de l’insuffisance des infrastructures de stockage.

Roukaya Birahime : Nous souhaitons trouver une partie qui nous aide par un financement. Si nous trouvons une coopérative qui met à notre disposition de bonnes caisses pour y stocker le poisson frais après l’avoir découpé afin qu’il ne périsse pas, cela va nous faciliter la tâche et booster notre activité.

Erick Kaglan : Après ce petit tour d’Afrique, nous retournons au Ghana. Mais nous n’y allons pas seuls. Deux étudiants africains passionnés des thématiques d’environnement nous rejoignent : l’un en provenance du Nigéria et l’autre, une jeune dame qui fait le trajet, tenez-vous bien, depuis la côte de Mombassa au Kenya. Destination, l’Université de Cape Coast au Ghana non loin d’Abandze, la communauté de pêcheurs.

Rael Teresa Adhiambo : Salut, je m'appelle Rael Teresa Adhiambo, je viens du Kenya et je suis doctorante en océanographie et limnologie au Centre africain pour la résilience côtière, ici au Ghana. 

Charles Faseyi Abimbola : Bonjour, je suis Charles Abimbola Faseyi, candidat au doctorat au Centre d'excellence africain pour la résilience côtière de l'Université de Cape Coast, au Ghana. Et je viens du Nigéria. 

Erick Kaglan : Au Centre d'excellence africain pour la résilience côtière basé à l’Université de Cape Coast, Rael et Charles rejoignent la centaine d’étudiants issus d’une quinzaine de pays africains. Leur ambition au centre ACECoR : se former pour ainsi être la prochaine génération de scientifiques, capables d’influer sur les politiques publiques pour la gestion des ressources côtières et maritimes. Les deux étudiants sont convaincus qu’ils auraient eu tort d’aller chercher ailleurs une connaissance qu’ils ont déjà sur le continent.

Rael Teresa Adhiambo : J'avais déjà entendu dire que le Ghana disposait d'un système éducatif solide, d'une très bonne structure de recherche et que l'UCC en particulier était réputée, même dans mon pays, pour être une très bonne institution basée sur la recherche. Je n'ai donc pas réfléchi à deux fois. Je savais que c'était aussi performant que n'importe où ailleurs. J'étais également très attirée par l'idée de la résilience côtière, qui correspond à mes objectifs de recherche personnels sur le changement climatique.  

Rael Teresa Adhiambo : À l'ACECoR, ils sont très pratiques. On apprend énormément en très peu de temps. Pour mon doctorat, je ne pensais pas que j'aurais voulu faire du bénévolat sur la côte. Je suis venue ici, j'ai dû travailler sur la côte et j'ai été éblouie par tout ce que j'ai pu apprendre en un an. L'accent mis sur les leçons pratiques, l'enseignement et même le suivi est donc très intéressant pour moi.

Charles Faseyi Abimbola : La science est au cœur de la vie. Tout ce que vous faites doit avoir une base scientifique. Ainsi, si nous devons résoudre des problèmes liés au développement ou à la sécurité alimentaire, il doit y avoir une base scientifique, peut-être pour stimuler l'innovation ou résoudre certains problèmes. En tant que scientifique, nous devrions en fait chercher à savoir comment restaurer les sites ou les écosystèmes touchés, puis comment nous adapter si nous ne pouvons pas contrôler les facteurs, comment faire en sorte que nos concitoyens s'adaptent de manière à ce que leurs moyens de subsistance et leurs vies ne soient pas affectés, mais qu'ils vivent dans cet écosystème sans mettre leur vie en danger. 

Erick Kaglan : L'adaptation, c’est bien de cela qu’il s’agit. Une approche pour améliorer les moyens de subsistance des pêcheurs, tout en protégeant l'environnement côtier. Cela inclut évidemment le changement de mentalité et certaines pratiques de pêche. Et pour ce faire, il faut bien un leader dont la voix porte auprès des pêcheurs en la personne de Nana Kweigyah. Celui-là même qui dirige l’association des propriétaires de barques et de matériel de pêche d’Abandze. Très habile à cerner les défis auxquels lui et les siens sont confrontés, Nana se définit comme le meilleur choix pour sa communauté.

Nana Kweigyah : Ils voient maintenant l'un des leurs, natif de leur village, propriétaire de barques, devenir leur leader et défendre leur cause. Ils sont donc satisfaits qu'au moins leurs préoccupations soient exprimées et partagées de la même manière qu'ils l'auraient fait. Ainsi, ma communauté est heureuse que je la représente et que je sois capable d'exprimer les problèmes d'une manière qu'elle accepte, et c'est pourquoi elle soutient et collabore à toutes les initiatives que nous mettons en place.

Erick Kaglan : Avec leur leader Nana, les habitants d’Abandze peuvent porter leur voix auprès du Centre d’excellence pour la résilience côtière. Un partenariat avec l’ACECoR voit le jour. Le Professeur Denis Aheto est le directeur de ce centre.

Prof. Denis Aheto : Nous partageons nos connaissances et notre expertise pour les aider à revoir leur conception des choses et à faire évoluer leurs pratiques. Même s’il est très difficile de changer les habitudes, je crois que grâce à ce partenariat avec notre centre, ils sont maintenant sur la bonne voie.

Nana Kweigyah : Les connaissances acquises grâce à l'engagement de l'ACECoR nous permettent de sensibiliser les pêcheurs. De temps en temps, l'ACECoR organise des programmes de sensibilisation pour nous. Un cas typique est la période de repos biologique qui est maintenant mise en œuvre dans le secteur artisanal. L'année dernière, l'ACECoR a organisé un programme de sensibilisation à l'intention de quelques 120 propriétaires de barques. Avant le programme, beaucoup de gens doutaient de l'efficacité de la période de repos biologique. Mais après le programme, les gens ont fini par accepter que si notre pêche est dans un état désespéré et qu'il est nécessaire de prendre des mesures pour la relancer, et que la saison de fermeture est l'une de ces mesures, alors nous acceptons d'observer la saison de fermeture à cette fin. Ainsi, l'ACECoR renforce nos capacités et nous parvenons à impacter la vie des pêcheurs.

Erick Kaglan : En plus d'initier les pêcheurs à des pratiques respectueuses de l'environnement, le Centre et les pêcheurs ont convenu de mettre en place un marché aux poissons pour favoriser une utilisation rationnelle de leurs prises. Professeur Aheto.

Prof. Denis Aheto : Le fait d'avoir un marché aux poissons ici même ne favorise pas seulement les conditions d'hygiène dans lesquelles la pêche est pratiquée. En effet, au lieu que le poisson reste sur la plage au soleil, ce qui l'expose aux bactéries et autres organismes nuisibles, le poisson peut être transporté, avec l'aide du gouvernement, jusqu'au marché aux poissons, où il est plus hygiénique. Et je pense que les leçons sont très bonnes et nous sommes très heureux, en tant que centre, d'être partenaire de ce projet. 

Prof. Denis Aheto : Nous sommes fiers d’être un centre d’excellence pionnier dans le domaine de la résilience côtière. Nous travaillons sur des sujets liés à l’adaptation au changement climatique et à la restauration du littoral. Nous avons en outre élaboré des programmes innovants et inédits qui portent sur l’économie bleue, la gouvernance, la résilience sociale et l’ingénierie côtière. Et nous sommes heureux de voir nos étudiants décrocher leur diplôme haut la main. Certains d’entre eux trouvent de bonnes situations professionnelles. Nous pouvons donc déjà nous réjouir de notre impact. 

Erick Kaglan : Le Centre d’excellence pour la résilience côtière, une expérience régionale qui valorise la contribution des universités africaines à la recherche de solutions pour relever les défis du continent. C’est l’avis de Boutheina Guermazi, directrice de l’intégration régionale pour l’Afrique subsaharienne, le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord à la Banque mondiale.

Boutheina Guermazi : Nous nous réjouissons du succès que les C.E.A. sont en train d’avoir. Ils constituent un exemple concret de coopération et d’intégration régionale, et ceci à plusieurs titres. Chaque C.E.A. est unique dans le domaine qu’il couvre et qu’il rassemble des étudiants du troisième cycle, venant de plusieurs pays. Les conditions sont réunies pour qu’ils puissent apprendre les uns des autres et qu’ils puissent travailler en réseau sur leurs recherches et les solutions, qu’ils puissent accélérer le développement de l’Afrique. Les C.E.A. favorisent la collaboration entre les universités, rassemblent les meilleurs professeurs africains du continent et de la diaspora pour partager leurs connaissances, dispenser des formations et mener des recherches dans des laboratoires très modernes. Nous avons de nombreux exemples de réussite et ACECoR en est un. Au Niger, l’un des C.E.A. axé sur des enseignements en Mathématiques et en Sciences a formé des réfugiés enseignants basés dans le camp de réfugiés de Diffa. Au Nigéria, au Ghana et en Tanzanie nous avons des centres axés sur la santé qui ont été à l’avant-garde de la réponse aux maladies infectieuses telles que la fièvre de Lassa, l’Ébola et le Covid-19. Ces centres ont aussi aidé les décideurs du secteur de la santé à prendre des décisions éclairées grâce à leurs recherches. Ces exemples d’impacts sont nombreux dans la région. Nous sommes vraiment fiers de contribuer à ces efforts.

***

Erick Kaglan : Dans la communauté des pêcheurs d’Abandze au Ghana, comme dans un certain nombre de pays en Afrique de l’Ouest, il faut compter aussi avec l’élévation du niveau de la mer qui provoque des inondations dans les villes et villages du littoral, mais aussi des formes d’érosion côtière aussi complexes que dramatiques, exposant davantage les populations déjà très vulnérables. Cas du pays voisin de l’Est, le Togo, capitale Lomé, où nous rencontrons Tobli Effoe, ce riverain de 70 ans, habitant d’un village côtier. 

Tobli Effoe : Avant, on avait une belle plage, bordée par des cocotiers, belle et bien sablonneuse. Elle avait un aspect bien touristique. La côte était pleine d’habitants. Alors en 1970, l’érosion apparait et détruit tout petit à petit et ce qui nous reste, ce sont des maisons cassées et je ne sais où aller. Et puis, je vis ici avec ma sœur de 76 ans. En février, il y a débordement. Ça vient avec force. La mer a secoué déjà les chambres et voilà, il y a des fissures déjà. Si ça continue en février, nous allons quitter. Si on ne nous trouve pas de solution, on est foutus.

Erick Kaglan : L’une des solutions convenues entre les États avec le soutien de Banque mondiale est la mise en œuvre du projet régional de résilience côtière dénommé WACA au profit de neuf pays d’Afrique de l’Ouest dont le Bénin, la Côte d’Ivoire, la Mauritanie, le Sénégal, le Sao Tomé et Principe et le Togo. Le WACA justement qui suscite un certain espoir chez Tobli. 

Tobli Effoe : C’est un soulagement pour moi qui suis dans la bouche de la mer. S’ils le font vite, je pourrais être profiteur du peu qui me reste. Dans le cas contraire, plus tard, peut-être que je ne serai plus, ma maison n’existera plus. Alors, si on repousse la mer, avec le peu qu’on a, on peut faire quelque chose, on peut faire revenir la famille et revivre nos activités aussi parce qu’on va recommencer la pêche, on va recommencer notre vie. Tous ceux qui sont partis vont revenir parce qu’ils n’ont nulle part où aller. Il y a un proverbe de chez nous qui dit : Chez soi, c’est chez soi. Alors, on n’abandonne jamais son territoire. 

Erick Kaglan : La lutte contre le changement climatique et ses effets reste un combat de longue haleine. Après leur formation à Cape Coast au Ghana, les étudiants d’ACECoR comme Rael et Charles retournent bientôt dans leurs pays respectifs. Ils devront jouer leur partition, et de façon concertée, pour freiner l’impact du phénomène sur les côtes africaines.

Erick Kaglan : En attendant, Nana Kweigyah et les pêcheurs d’Abandze au Ghana devront continuer à s’adapter au phénomène avec l’appui et les conseils des scientifiques du centre ACECoR, pour se créer un meilleur cadre de vie.

***

Erick Kaglan : C’est la fin de cet épisode de People First, le Podcast de la Banque mondiale, région Afrique de l’Ouest et du Centre qui donne la parole à ses habitants. Nous espérons que l’histoire des pêcheurs, des étudiants et du Centre d’Excellence vous a inspirés. Nous serons heureux d’en partager d’autres avec vous.

Au micro, Erick Kaglan.

Nous écrire, une adresse. peoplefirstpodcast@worldbank.org. Ou tout simplement pfp@worldbank.org.

Prenez soin de vous et donnez-vous les couleurs qu’il faut à chaque instant, jour après jour. A très bientôt pour un autre épisode de People First.

***

À PROPOS DU PEOPLE FIRST PODCAST

People First Podcast vient apporter un éclairage humain et concret sur les thématiques de développement spécifiques aux habitants d'Afrique de l'Ouest et du centre, et sur la contribution de la  Banque mondiale. People First Podcast, pour un développement durable et inclusif !

À PROPOS DU GROUPE DE LA BANQUE MONDIALE

Le Groupe de la Banque mondiale est l'une des plus importantes sources de financement et de connaissances au monde pour les pays à faible revenu. Ses cinq institutions partagent l'engagement de réduire la pauvreté, d'accroître la prospérité partagée et de promouvoir le développement durable.

Abonnez-vous gratuitement à notre podcast sur votre plateforme préférée

Listen and subscribe for free to our podcast on Spotify

Spotify

Apple Podcasts

Apple Podcasts

Google Podcast

Google Podcast

Follow us

RSS