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COMMUNIQUÉS DE PRESSE18 juin 2025

Renforcer la résilience et améliorer les conditions de vie de 2,3 millions de personnes dans le sud de Madagascar

WASHINGTON, 18 juin 2025 — Grâce à un financement additionnel de 54 millions de dollars de l’Association internationale de développement (IDA), 900 000 personnes supplémentaires dans le sud de Madagascar bénéficieront du projet d'appui aux moyens de subsistance résilients dans le sud de Madagascar (MIONJO), portant ainsi le nombre total de bénéficiaires à 2,3 millions. Dans une région confrontée à l'extrême pauvreté (91 % de la population vit en dessous du seuil de pauvreté), et à des chocs climatiques de plus en plus fréquents, ce nouveau soutien permettra d'intensifier le projet MIONJO, d'aider les communautés à améliorer leurs moyens de subsistance, à lutter contre l’insécurité alimentaire et à mieux résister aux crises. Lancé en 2020, le projet MIONJO mise sur l'autonomisation des individus, des ménages et des communautés à travers des investissements concrets dans la gouvernance locale, l'agriculture, la restauration de l'environnement, l'accès à l'eau potable et la gestion des risques de catastrophe.

« Le projet MIONJO reste un pilier important pour soutenir les populations du sud de Madagascar. Il a aidé les communautés à traverser la grave sécheresse de 2020-2021 et les accompagne aujourd’hui sur le chemin d’un développement durable », a déclaré Atou Seck, Représentant de la Banque mondiale à Madagascar. « Ce nouveau financement permettra d’atteindre encore plus de personnes en apportant de l’eau potable à davantage de foyers, en améliorant l’alimentation et la nutrition de 125 000 personnes, et en fournissant de l’énergie solaire propre aux infrastructures locales. Il aidera aussi les communautés à mettre en œuvre des solutions climatiques adaptées à leurs besoins, tout en renforçant la planification conduite par le gouvernement pour un avenir plus résilient. »

Ce financement supplémentaire renforcera la gouvernance locale et la résilience des communautés dans les 235 communes et 16 districts du sud de Madagascar. Il permettra de créer 101 nouveaux plans de développement local, de déployer 101 agents d’alerte précoce et de poursuivre la formation des agents déjà en poste. Grâce au Fonds de Développement Local, davantage de communes recevront des subventions pour réaliser des projets de résilience. Parmi les infrastructures clés, la réhabilitation à l’énergie solaire du pipeline Ampotaka-Tsihombe dans la région d’Androy améliorera l’accès à l’eau potable. Le projet continuera aussi de soutenir 1 960 groupes de moyens de subsistance pour stimuler la production alimentaire et renforcer les capacités face aux chocs. De plus, 2 000 nouveaux ménages dans un district et six communes d’Androy seront accompagnés pour intégrer les chaînes de valeur de la patate douce. Enfin, des investissements ciblés développeront une agriculture et une pêche plus résilientes au climat, en améliorant les systèmes de semences, l’insémination artificielle, les bassins aquacoles, le stockage, l’emballage et l’accès aux marchés.

« Quatre ans après son lancement, le projet MIONJO change concrètement la vie des habitants du sud de Madagascar, une région durement touchée par la pauvreté et les effets du climat. Le projet est reconnu dans toute la région pour son approche inclusive : les communautés participent aux décisions locales et se sentent écoutées. Elles soulignent aussi le soutien précieux apporté aux communes, qui permet d’améliorer les services publics là où les besoins sont les plus urgents », a déclaré Joanna de Berry, spécialiste principale du développement social et responsable du projet MIONJO à la Banque mondiale. « Nous nous réjouissons que ce financement supplémentaire vienne consolider les avancées obtenues et renforcer les actions qui donnent déjà de bons résultats. »

Le projet MIONJO a déjà eu un impact significatif. Plus de 830 000 personnes ont désormais accès à des services et à des infrastructures essentiels. En 2021, plus de 637 000 personnes ont reçu une aide d'urgence en eau et en agriculture pendant la sécheresse, et plus de 77 000 écoliers ont bénéficié de repas scolaires nutritifs. Le projet a aussi permis à 10 000 ménages d’intégrer de nouvelles chaînes de valeur agricoles, notamment autour de la patate douce. À ce jour, 133 communes ont reçu deux cycles de financement pour leur développement local, dont la plupart dans un délai de 60 jours. Près de 146 000 personnes ont reçu des transferts monétaires, y compris à travers des programmes « argent contre travail », et 96 000 autres ont été soutenues pour renforcer leurs moyens de subsistance. Pour renforcer la résilience à long terme, 557 écoles pratiques d’agriculture et 500 groupes d’épargne communautaires ont été créés. En partenariat avec la FOFIFA, 188 agriculteurs ont été formés à la production et à la commercialisation de semences, et 300 agents agricoles et vétérinaires accompagnent désormais les producteurs locaux. La chaîne de valeur de la patate douce a permis la création de 50 petites et moyennes entreprises. Par ailleurs, 514 groupes de producteurs ont reçu des semences certifiées, des engrais, des outils et des formations pour améliorer leur production et accéder aux marchés. Les efforts environnementaux ont permis de protéger plus de 174 000 hectares contre les criquets, de reboiser 332 hectares, de stabiliser 1 535 hectares de dunes de sable, et de planter 30 kilomètres de brise-vent. Enfin, le pipeline Mandrare-Sampona est maintenant achevé à 97 % et devrait être opérationnel d’ici la mi-2025.

COMMUNIQUÉ DE PRESSE N° : 2025/075/AFE

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In Madagascar
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+261 32 05 001 27
In Washington
Daniella van Leggelo-Padilla
+1 (202) 473-4989

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