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COMMUNIQUÉS DE PRESSE21 juillet 2022

D’un montant supérieur à cinq milliards de dollars, le soutien de la Banque mondiale au Moyen-Orient et en Afrique du Nord contribue à atténuer les effets de la COVID-19 et de la guerre en Ukraine

WASHINGTON, 21 juillet 2022 – En réponse aux différents chocs subis par les pays de la région Moyen-Orient et Afrique du Nord (MENA), les engagements de la Banque mondiale ont atteint plus de cinq milliards de dollars au cours de l’exercice 2022, clôturé le 30 juin. Ces investissements, ainsi que des services de conseil et d’analyse stratégiques qui favorisent les réformes, aident les pays de la région et leurs habitants à atténuer les effets de la guerre en Ukraine sur les prix des denrées alimentaires et de l’énergie, à poursuivre la lutte contre les impacts de la pandémie et à renforcer leur résilience face aux chocs climatiques et d’autre nature, notamment dans les pays en situation de fragilité et touchés par des conflits.

Au cours de l’exercice 2022, les nouveaux engagements dans la région MENA se sont répartis comme suit : 4,1 milliards de dollars de la Banque internationale pour la reconstruction et le développement qui soutient les pays à revenu intermédiaire ; 814,5 millions de l’Association internationale de développement, le fonds de la Banque mondiale pour les pays les plus pauvres du monde ; 131 millions destinés à des fonds fiduciaires en appui de plusieurs opérations, dont un financement de 80 millions de dollars pour soutenir les efforts de développement dans les territoires palestiniens. Ces engagements ont permis de soutenir 34 nouvelles opérations et des projets supplémentaires dans la région. Outre ses activités de prêt, la Banque mondiale a continué à mettre ses connaissances au service de ses clients dans la région pour relever les grands défis en matière de développement. Au cours de l’exercice, elle a ainsi déployé 94 travaux de conseil et d’analyse, dont 24 dans les pays du Golfe.

« Les crises qui se superposent, notamment la guerre en Ukraine et ses répercussions sur les prix des aliments et de l’énergie, ont pesé davantage sur les plus pauvres et les plus vulnérables de la région, explique Ferid Belhaj, vice-président de la Banque mondiale pour la région Moyen-Orient et Afrique du Nord. L’inflation des prix alimentaires est un défi majeur. Ce sont au moins 23 millions d’habitants de la région MENA qui risquent de sombrer dans une pauvreté encore plus profonde. La Banque mondiale entend s’engager davantage pour aider les populations et les pays de la région MENA à continuer de renforcer la sécurité alimentaire, à répondre de manière forte et équitable à la pandémie de COVID-19, et à améliorer la résilience face à une série d’autres chocs qui menacent de compromettre des progrès durement acquis. »

Les populations de la région sont en butte à une vulnérabilité alimentaire accrue en raison de la hausse des prix de la nourriture et de l’énergie due à la guerre en Ukraine. La Banque mondiale s’est favorablement engagée à aider à atténuer l’impact immédiat de la crise et d’accueillir des réformes structurelles visant à garantir la disponibilité alimentaire des populations, notamment les plus pauvres. En Égypte par exemple, la Banque mondiale a approuvé un prêt de 500 millions de dollars pour que les ménages pauvres et vulnérables puissent continuer à se procurer du pain, tout en renforçant la résilience à moyen terme du pays aux crises de ce type et en soutenant les réformes des politiques de sécurité alimentaire. En Tunisie, un prêt de 130 millions de dollars a été octroyé pour fournir un soutien d’urgence destiné à participer au financement des importations vitales de blé, à aider les producteurs laitiers et les petits exploitants agricoles, et à favoriser les changements de politique à moyen terme. Au Liban, la Banque mondiale a approuvé un projet de 150 millions de dollars pour financer les importations de blé et pour contribuer à mettre le secteur sur la voie d’une plus grande résilience.

Alors que la pandémie continue de faire des ravages dans le monde entier, la Banque mondiale apporte toujours son soutien financier aux pays de la région pour faire face aux impacts sanitaires, sociaux et économiques de la COVID-19. Un financement supplémentaire de 350 millions de dollars a été débloqué au profit du projet de réponse d’urgence à la COVID-19 en Jordanie, de manière à maintenir l’aide en espèces aux ménages (y compris pour les réfugiés syriens) et aux travailleurs pauvres et vulnérables des entreprises les plus touchées par la pandémie. Au Yémen – illustrant par là même l’impact significatif que l’institution peut avoir y compris dans les contextes nationaux les plus difficiles –, plus de neuf millions de personnes devraient bénéficier du financement supplémentaire de 300 millions de dollars destiné au projet de renforcement de la protection sociale d’urgence et de réponse à la COVID-19. Par ailleurs, la Banque mondiale a approuvé un nouveau financement de 23,8 millions de dollars pour le projet de réponse à la COVID-19 mené en Tunisie, qui vise à renforcer la préparation du système de santé publique du pays. Enfin, outre les projets de vaccination contre la COVID-19 déjà engagés dans la région, la Banque mondiale a approuvé un soutien de 100 millions de dollars pour l’achat et le déploiement de vaccins en Iraq au cours de cet exercice budgétaire.

« Notre région n’en est pas à sa première crise, et nous ne pouvons pas attendre qu’une crise se résorbe pour poursuivre les réformes trop longtemps différées. Notre approche du développement à deux volets, qui consiste à s'attaquer aux besoins immédiats tout en maintenant l’accent sur le programme de réforme à moyen et à long terme, contribue à jeter les bases d'une voie de développement durable pour les pays de la région. Les conditions sont toujours réunies pour agir avec rapidité et détermination et mettre en œuvre des politiques propices au développement d’un avenir vert, résilient et plus inclusif pour tous. », ajoute Ferid Belhaj.  

Au Maroc, la Banque mondiale a alloué 500 millions de dollars pour aider à renforcer le capital humain et la résilience. Ce programme d’appui budgétaire vise à améliorer la protection contre les risques sanitaires, les pertes de capital humain pendant l’enfance, la pauvreté des plus âgés et les risques liés au changement climatique. En Cisjordanie et à Gaza, la Banque mondiale a approuvé une approche programmatique multiphases dans l’éducation – la première au monde mise en œuvre dans ce secteur –, et dont la première phase est dotée d’un budget de 20 millions de dollars. Cette intervention vise à soutenir un programme de réforme de l’éducation axé sur l’amélioration des résultats scolaires des élèves du primaire et du secondaire, ainsi que sur la refonte de l’examen de fin d’études secondaires afin d’élargir les voies d’accès à l’enseignement supérieur.

Au cours de l’exercice 2022, la Banque mondiale a publié sa Feuille de route pour l’action climatique (a) dans la région, qui s’inscrit dans le cadre de son Plan d’action sur le changement climatique. Au titre de son engagement pour contribuer au renforcement de la résilience climatique dans la région, la Banque mondiale a débloqué 55 millions de dollars pour soutenir l’accès de Djibouti à un système amélioré et à moindre coût pour le transport d’électricité propre. La Banque mondiale a par ailleurs approuvé une subvention supplémentaire de 100 millions de dollars pour la deuxième phase du projet d’accès d’urgence à l’électricité au Yémen, qui vise à améliorer l’accès à l’électricité dans les zones rurales et périurbaines et à planifier la restauration du réseau électrique du pays. Ce projet englobe des solutions d’énergie solaire pour alimenter les écoles, les établissements de santé et les installations d’eau potable, et il a facilité le développement d’un marché piloté par le secteur privé pour la production d’électricité renouvelable hors réseau.

Le portefeuille aLe portefeuille actuel de la Banque mondiale dans la région MENA représente une enveloppe totale d’environ 25,2 milliards de dollars. Il couvre un éventail de secteurs prioritaires et stratégiques, notamment celui de l’agriculture, du transport, en passant par l’énergie, l’éducation, l’environnement, la santé, la protection sociale et le commerce.

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(+1) 202-473-3136
Serene Jweied
+1-202-473-8764

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