WASHINGTON, 28 juin 2022 – La Banque mondiale a approuvé aujourd’hui un financement de 48,3 millions de dollars de l’Association internationale de développement (IDA)* (constitué à parts égales d’un don et d’un crédit) et un don d'un montant équivalent à 13 millions de dollars du Mécanisme de Financement Mondial (GFF) en faveur du Projet de préparation et de riposte à la pandémie de Covid-19.
Ce financement additionnel (FA) soutiendra les coûts d’expansion des activités du projet initial, approuvé le 28 avril 2020 et incluant le renforcement des capacités de prévention et de réaction des systèmes de santé publique au profit notamment des populations les plus vulnérables.
« Ces ressources supplémentaires permettront entre autres au gouvernement du Burkina Faso (i) d’acheter et de déployer les vaccins COVID-19 ; (ii) de renforcer les systèmes de santé nécessaires pour un déploiement réussi de toutes les campagnes de vaccination aussi bien de routine que du COVID 19, et enfin d’assurer la continuité des services de santé essentiels », indique Maimouna Mbow Fam, responsable des opérations de la Banque mondiale au Burkina Faso.
« Compte tenu des répercussions de cette pandémie sur l’utilisation des services notamment de santé maternelle, néonatale, infantile et des adolescents, ce FA de la Banque mondiale s’inscrit dans l’effort du Gouvernement de renforcer la résilience du système de santé du pays face aux urgences de santé publique », explique Moussa Dieng, chef d’équipe du projet à la Banque mondiale.
En effet, l'objectif de développement du programme est de prévenir, détecter et répondre à la menace posée par le COVID-19 et renforcer les systèmes nationaux de préparation à la santé publique.
« Le GFF est fier de soutenir l’engagement du gouvernement du Burkina Faso de renforcer les systèmes de santé et s’assurer que toutes les femmes, tous les enfants et tous les adolescents, en particulier ceux des communautés les plus vulnérables, puissent accéder aux services essentiels dont ils ont besoin », a déclaré Monique Vledder, cheffe du Secrétariat du GFF. « Grâce à ce nouveau soutien, le Burkina Faso peut renforcer les systèmes de soins de santé primaires et les services communautaires, qui constituent l’épine dorsale d’une reprise résiliente et inclusive ».
* L’Association internationale de développement (IDA) est l’institution de la Banque mondiale qui aide les pays les plus pauvres de la planète. Fondée en 1960, elle accorde des dons et des prêts à faible taux d’intérêt ou sans intérêts en faveur de projets et de programmes de nature à stimuler la croissance économique, à réduire la pauvreté et à améliorer la vie des plus démunis. L’IDA figure parmi les principaux bailleurs de fonds des 76 pays les plus pauvres de la planète, dont 39 se trouvent en Afrique. Les ressources de l’IDA permettent d’apporter des changements positifs dans la vie de 1,6 milliard de personnes résidant dans les pays éligibles à son aide. Depuis sa création, l’IDA a soutenu des activités dans 113 pays. Le volume annuel des engagements est en constante augmentation et s’est élevé en moyenne à 21 milliards de dollars au cours des trois dernières années, 61 % environ de ce montant étant destinés à l’Afrique.
