WASHINGTON, le 12 janvier 2017—La Banque mondiale vient d’octroyer un crédit de 20 millions de dollars au Burkina Faso, afin de soutenir des réformes destinées à moderniser le secteur des transports et faciliter le commerce. Ces réformes ont été identifiées dans le cadre des opérations d’appui aux politiques de développement (OPD), et sont financées par le biais de deux séries de Crédit régional pour la facilitation du commerce et la compétitivité (CRFCC) couvrant la Côte d’Ivoire et le Burkina Faso. La dernière série venant d’être approuvée par la Banque mondiale en décembre 2016.
Ce nouveau prêt soutiendra le Projet de modernisation du secteur des transports et de facilitation du commerce (PAMOSET), un projet d'assistance technique, qui vise à améliorer l'efficience et la sécurité des services de transport sur la portion burkinabé du couloir de transport routier Ouagadougou-Abidjan. Ce Projet vient en complément du Projet d'appui à la modernisation du secteur des transports et de facilitation du commerce sur la section ivoirienne du Corridor Ouagadougou-Abidjan.
«Le développement du Burkina Faso dépend de son adhésion aux initiatives d’intégration régionale, visant à promouvoir la compétitivité au sein d’un même espace communautaire, à surmonter les obstacles au commerce, à réduire les coûts du transport et de l'énergie. Une baisse des coûts du transport influerait sur les prix des produits importés et des produits de base, y compris les produits alimentaires et améliorerait ainsi les conditions de vie des populations, notamment les plus pauvres » a souligné Cheick Kanté, représentant résident de la Banque mondiale au Burkina Faso.
Pour Fabio Galli,chef d'équipe du projet à la Banque mondiale, « ce projet est salutaire, car sous sommes persuadés qu’en combinant les actions prévues dans le cadre du Projet à ceux de son pendant ivoirien, il serait possible d'améliorer l'efficacité et la sécurité de la section burkinabè du Corridor. De plus, le renforcement des capacités à moyen terme, rendu possible par le Projet, combiné à la réforme politique à court terme, assurée par les opérations du CRFCC, devrait faciliter la création d'un cadre institutionnel approprié et pousser les deux pays à veiller à ce que le Corridor fonctionne de la manière la plus efficace et la plus sûre possible ». a conclu Aguiratou Savadogo-Tinto, co-responsable du projet à la Banque mondiale.