COMMUNIQUÉS DE PRESSE

Le Rapport d’étape sur l’intégrité du Groupe de la Banque mondiale met en relief les progrès dus à l’impact des sanctions, au renforcement des outils d’enquête, d’analyse judiciaire et de prévention et à un suivi diligent du respect des règles

09 octobre 2015


Le Rapport annuel sur l’intégrité met, cette année, l’accent sur l’importance cruciale de systèmes d’alerte rapide et la communication d’informations à l’appui d’un mouvement mondial visant à vaincre la corruption

WASHINGTON, 9 octobre 2015 – Le Rapport d’étape annuel sur l’intégrité met en relief la contribution du Groupe de la Banque mondiale au mouvement mondial qui se constitue pour vaincre la corruption. Une détection rapide de signaux d’alarme et la prompte adoption de mesures pour atténuer les risques par les équipes chargées des projets a permis d’empêcher l’attribution de marchés d’une valeur de l’ordre de 138 millions de dollars à des entreprises qui avaient tenté d’agir de manière répréhensible. L’impact des enquêtes, des audits judiciaires et des divulgations ainsi que les formations adaptées assurées par la Vice-présidence de l’Intégrité de la Banque mondiale (INT) et ses partenaires ont donné un élan manifeste aux efforts déployés par les autorités chargées de faire respecter les lois et les règlements et de procéder à des audits pour poursuivre les crimes financiers transnationaux et anticiper les risques de fraude et de corruption dans les domaines du développement. 

« Lorsque des fonds sont absorbés dans des flux illicites, ils finissent fréquemment par financer la grande criminalité, et notamment le trafic de la drogue et la traite de personnes. Nos objectifs de développement sont inextricablement liés aux efforts de lutte contre la corruption ; cette dernière est un défi qui exige une vigilance constante », note le président du Groupe de la Banque mondiale, Jim Yong Kim.

Au nombre des résultats atteints durant l’exercice 15 figurent la poursuite d’enquêtes fondées portant sur 61 projets et 93 marchés et contrats d’une valeur de l’ordre de 523 millions de dollars, qui ont débouché sur l’application de sanctions à 71 entités. Le Groupe de la Banque mondiale a, par ailleurs, conclu 11 accords de règlement négocié avec des entités allant de petites entreprises à de grandes multinationales. Durant l’exercice, INT a également eu recours à des méthodes judiciaires perfectionnées pour procéder à des examens fiduciaires proactifs en partenariat avec le pôle mondial d’expertise en gouvernance du Groupe de la Banque mondiale. Cet effort conjoint a permis d’établir des systèmes d’alerte précoce qui contribuent à assurer que les opérations présentant des risques élevés, en particulier, atteignent leurs objectifs de développement.

« L’impact des travaux que nous avons menés cette année ne se mesure pas uniquement en chiffres. Notre étroite collaboration avec les membres de l’Alliance internationale des traqueurs de corruption, des entités bilatérales et multilatérales de développement ainsi que des OSC nous offre la possibilité de faire passer nos messages, de forger des solutions et, si possible, d’intervenir pour éliminer la corruption » explique le vice-président du Groupe de la Banque mondiale pour l’intégrité, Leonard McCarthy.

Grâce aux efforts qu’elle déploie par ailleurs avec les entreprises frappées de sanctions par l’intermédiaire du Bureau de surveillance de l’intégrité (ICO), INT aide les grandes et les petites entreprises de toutes les régions à prendre les mesures nécessaires pour que l’intégrité et une gestion efficace des risques deviennent des éléments à part entière de leurs opérations. À la fin de l’exercice 15, 47 entreprises exclues par le Groupe de la Banque mondiale collaboraient activement avec l’ICO. Durant cette même période, l’exclusion de sept entreprises a été levée parce que ces dernières avaient mis en place des programmes de respect de l’intégrité adéquats et avaient rempli les autres conditions requises.

L’Unité de prévention d’INT a mis au point un nouvel instrument d’analyse de l’intégrité. Ce nouvel outil a été testé sur 300 enquêtes et 3 600 plaintes alléguant des actes de fraude et de corruption soumises à INT au cours des six dernières années. Grâce aux résultats de l’analyse, les équipes des projets bénéficieront de meilleures informations sur les risques qui se posent sur le plan de l’intégrité dans le cadre des opérations de grande envergure. Durant l’exercice, INT a proposé des conseils au titre de 94 opérations d’investissement durant la phase de préparation et de 234 projets durant la phase d’examen. Plus de 1 000 membres des services du Groupe de la Banque mondiale, fonctionnaires nationaux et fournisseurs ont reçu une formation ayant pour objet de les aider à identifier les signaux d’alarme et à gérer les risques sur le plan de l’intégrité.

Le Rapport d’étape annuel met également en relief les liens étroits forgés entre les entités du Groupe de la Banque mondiale et entre l’institution et ses clients pour renforcer les efforts mondiaux de lutte contre la corruption en s’appuyant sur les résultats obtenus par INT dans le cadre de ses enquêtes et de ses activités de prévention.  « Le Groupe de la Banque mondiale continue d’accorder une très haute priorité à la lutte contre les risques de corruption, et n’épargne aucun effort pour réduire ces derniers tout en tenant ceux qui en sont responsables comptables de leurs actions », ajoute Leonard McCarthy, vice-président du Groupe de la Banque mondiale pour l’intégrité.

Consultez le rapport annuel 2015 sur l’intégrité à www.worldbank.org/integrity

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COMMUNIQUÉ DE PRESSE N° :
2016/115/INT

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