WASHINGTON, 9 juillet 2015 – Le Conseil des administrateurs du Groupe de la Banque mondiale a approuvé aujourd’hui un crédit d’un montant de 40 millions d’euros alloué par l’Association internationale de développement (IDA)* au gouvernement du Burkina Faso afin d’aider ce pays à mettre en œuvre son plan national de renforcement du secteur public.
Ce financement est destiné au Programme de modernisation du secteur public dont l’objectif est d’améliorer la qualité des services relevant de trois ministères : Éducation primaire, Justice et Fonction publique et travail.
Fondé sur une approche axée sur les résultats, ce programme vient soutenir la mise en œuvre du Plan stratégique décennal de modernisation de l’administration (PSDMA), qui couvre la période 2011-2020 et constitue la feuille de route du gouvernement pour l’amélioration de la qualité du système administratif et des services publics dans l’optique d’un développement durable. Il permettra plus précisément d’appuyer le Deuxième plan d’action du PSDMA dans les trois ministères concernés.
Le PSDMA a été élaboré à la suite de consultations nationales étendues et inclusives. Il a été récemment avalisé par le nouveau gouvernement de transition à travers l’adoption de ce Deuxième plan d’action qui facilitera son exécution.
« Ce plan stratégique adopté par les autorités de transition a pour objectif de définir le cadre dans lequel doit s’inscrire l’amélioration de la gestion publique et de poser les fondations sur lesquelles il sera possible de mener plus efficacement les politiques sectorielles », indique Mercy Tembon, responsable des opérations de la Banque mondiale pour le Burkina Faso.
S’agissant de la troisième génération des réformes du secteur public au Burkina Faso, la vision du gouvernement est de développer un système d’administration publique moderne et axé sur la performance. À cet égard, le programme contribuera à la fois à l’obtention des résultats recherchés dans chacun des trois ministères concernés mais aussi, de manière plus systémique, à l’amélioration de la qualité de l’administration publique dans son ensemble.
« Le financement approuvé aujourd’hui permettra de fournir des incitations pour réaliser des améliorations spécifiques, mesurables et stratégiques dans la qualité des services au niveau de chaque ministère ciblé, affirme Serdar Yilmaz, chef d’équipe du programme à la Banque mondiale. Le programme s’attachera à renforcer le lien entre la réforme transversale de la gestion du secteur public et des résultats tangibles sur le plan de la délivrance des services publics dans des secteurs précis. »