COMMUNIQUÉS DE PRESSE

La Banque mondiale appuie les efforts du Libéria pour améliorer la gouvernance, le climat des affaires et l’éducation et renforcer ses services sanitaires face à la crise Ebola

12 novembre 2014


WASHINGTON, 12 novembre 2014 - Le Conseil des administrateurs du Groupe de la Banque mondiale a approuvé aujourd’hui un financement de 30 millions de dollars en appui à la stratégie à moyen terme du Libéria pour renforcer ses mécanismes de transparence et de responsabilité, relancer l’économie, améliorer l’accès à une éducation de qualité et optimiser les services sanitaires essentiels dans la lutte contre l’épidémie d’Ebola.

Ce financement, destiné à la Deuxième opération de soutien à la réduction de la pauvreté, se compose d’un crédit de 20 millions de dollars octroyé par l’Association internationale de développement (IDA)* et d’un don de 10 millions de dollars alloué par le Mécanisme de réponse aux crises, un dispositif créé au sein de l’IDA et conçu pour apporter une aide rapide, transparente et prévisible aux pays à faible revenu devant faire face à des crises exceptionnellement graves

« Après toutes ces années de conflit, le Libéria était parvenu à améliorer considérablement la lutte contre la pauvreté mais l’épidémie d’Ebola vient aujourd’hui aggraver ses difficultés, explique Inguna Dobraja, responsable des opérations de la Banque mondiale pour le Libéria. L’opération va permettre de prolonger l’appui à la stratégie de réduction de la pauvreté du gouvernement et d’installer les conditions propices à la création d’emplois et au développement de l’éducation dont la population a cruellement besoin. Elle viendra aussi conforter l’accès aux services de santé de base. »

Cette opération est destinée à appuyer la mise en œuvre de la stratégie de réduction de la pauvreté du Libéria baptisée « Programme pour la transformation », un plan d’action à moyen terme qui s’inscrit dans une vision de long terme pour bâtir une société à la fois plus prospère et plus solidaire et viser le statut de pays à revenu intermédiaire à l’horizon 2030.

Plus concrètement, l’opération appelle à renforcer la transparence et la responsabilité dans tous les secteurs gouvernementaux, afin d’endiguer la corruption et de doper l’économie par l’octroi de crédits aux agriculteurs et la levée des entraves au développement des infrastructures, notamment la pénurie de moyens humains et financiers. Elle contribuera également à améliorer l’accès à des services d’éducation et de santé de qualité.

« En améliorant l’accès à l’éducation et en remédiant aux obstacles qui relèvent du manque d’infrastructures et d’accès au crédit, cette opération va contribuer à préparer les Libériens, en particulier les jeunes, à des emplois productifs et élargir leurs débouchés, indique Errol George Graham, chef d’équipe du projet à la Banque mondiale. Nous sommes heureux par ailleurs de pouvoir aider le gouvernement à améliorer ses services de santé face à l’urgence Ebola et à plus long terme. »

Le Groupe de la Banque mondiale mobilise actuellement près d’un milliard de dollars à l’intention des pays les plus éprouvés par la crise Ebola. Cette somme comprend, d’une part, une enveloppe de plus de 500 millions de dollars destinée à la riposte d’urgence et au déploiement accéléré de personnels de santé étrangers dans ces pays et, d’autre part, un financement d’au moins 450 millions de dollars provenant de la Société financière internationale (IFC) et visant à soutenir le commerce extérieur, l’investissement et l’emploi en Guinée, au Libéria et en Sierra Leone.

Le don de 10 millions de dollars approuvé aujourd’hui dans le cadre de la Deuxième opération de soutien à la réduction de la pauvreté relève des engagements déjà pris par le Groupe de la Banque mondiale au titre de sa réponse d’urgence à l’épidémie.

Selon l’Organisation mondiale de la santé, le bilan à la date du 9 novembre s’élève à 5 160 morts pour 14 098 cas d’Ebola confirmés, probables ou suspects recensés dans six pays, la Guinée, le Libéria et la Sierra Leone totalisant le plus grand nombre de cas.

*L’Association internationale de développement (IDA), une institution de la Banque mondiale fondée en 1960, accorde des dons et des crédits sans intérêts aux pays les plus pauvres afin de les aider à mettre en œuvre des programmes qui stimulent la croissance économique, contribuent à la réduction de la pauvreté et améliorent les conditions de vie des pauvres. L’IDA est l’un des principaux bailleurs d’aide aux 77 pays les plus déshérités du monde, dont 39 se trouvent en Afrique. Les ressources de l’IDA bénéficient concrètement à 2,8 milliards de personnes vivant avec moins de deux dollars par jour. Depuis sa création, l’IDA a soutenu des activités dans 112 pays. Le volume annuel de ses engagements est en constante augmentation et a représenté en moyenne 18 milliards de dollars au cours des trois dernières années, 50 % de ce montant environ étant destiné à l’Afrique.



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COMMUNIQUÉ DE PRESSE N° :
2015/197/AFR

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