COMMUNIQUÉS DE PRESSE

La Banque mondiale approuve un financement pour renforcer la croissance économique et la supervision des entreprises publiques au Togo

05 décembre 2013



WASHINGTON, le 5 décembre 2013 – le Conseil d’Administration de la Banque mondiale a approuvé aujourd’hui un crédit de 14 millions de dollars de l’Association internationale de développement (IDA)* pour appuyer les efforts déployés par le Togo pour améliorer la gestion de ses finances publiques et renforcer la gouvernance économique et la croissance dans différents secteurs essentiels de  l’économie, comme l’agriculture, les industries extractives, les activités bancaires et les télécommunications. 

« Le Togo semble tout à fait en mesure d'afficher une croissance économique soutenue parce qu’il dispose d’abondantes réserves de phosphate de bonne qualité, jouit d’un climat favorable à l’agriculture, a un port naturel en eau profonde et a un secteur du commerce dynamique », explique Madani M. Tall, Directeur des opérations de la Banque mondiale pour le Togo. « L’ampleur et la gravité de la pauvreté se sont encore accrues au Togo. Le financement approuvé aujourd’hui met l’accent sur une série de réformes axées sur les populations les plus défavorisées, qui devraient promouvoir la croissance généralisée des revenus, la création d’emplois et la réduction de la pauvreté

Le financement approuvé aujourd’hui appuiera le sixième crédit à l’appui de la croissance économique et de la gouvernance (Sixth Economic Growth and Governance Credit – EGGC-6), et il est étroitement aligné sur le deuxième Document de stratégie pour la réduction de la pauvreté (DSRP-II) de l’État, qui a pour objet de relancer la croissance et de réduire la pauvreté. L’EGGC-6 se fonde sur des réformes soutenues par des programmes antérieurs, mais il privilégie des mesures renforçant la croissance et améliorant la gouvernance économique et la supervision des entreprises publiques.

Le Sixième crédit à l’appui de la croissance économique et de la gouvernance a deux composantes principales : la première a pour objet d’améliorer l’efficacité et la transparence de la gestion des finances publiques en divulguant des informations sur les finances publiques, par le biais du renforcement de la supervision extérieure et de l’automatisation de la passation des marchés.

La deuxième composante renforcera la gouvernance économique et les fondations de la croissance dans des secteurs comme l’agriculture, le coton, les industries extractives (phosphates, calcaires), l’électricité et les télécommunications. Un grand nombre de ces réformes sont conçues pour profiter tout particulièrement aux ménages pauvres ruraux et notamment aux petits agriculteurs et producteurs de coton. Les réformes donneront lieu à l’amélioration de la transparence dans le secteur de la culture du coton et à l’élargissement de l’accès aux engrais.

Le projet appuiera également l’apport d’améliorations dans le secteur de la microfinance dans le but d’ouvrir l’accès au système financier formel du pays, ainsi que des réformes dans le secteur des télécommunications notamment par suite de l’introduction des services de banque mobile.

« L’accent mis par ce projet sur la gouvernance économique a pour objet d’assurer une réduction rapide de la pauvreté en améliorant la compétitivité et en renforçant la croissance », note Johannes Hoogeveen, chef de l’équipe du projet de la Banque mondiale. « Je me réjouis de pouvoir contribuer à la mise en œuvre de cet important programme.»

*L’Association internationale de développement (IDA), une institution de la Banque mondiale fondée en 1960, est chargée d’aider les pays les plus pauvres du monde en leur accordant des dons et des crédits ne portant pas intérêt pour la mise en œuvre de programmes de nature à stimuler la croissance économique, à atténuer les inégalités et à améliorer les conditions de vie des populations. L’IDA est l’un des principaux bailleurs d’aide aux 81 pays les plus déshérités de la planète, dont 39 se trouvent en Afrique. Les ressources de l’IDA apportent un changement positif dans la vie de 2,5 milliards de personnes vivant avec moins de deux dollars par jour. Depuis sa création, l’IDA a soutenu des activités dans 108 pays. Le volume annuel de ses engagements est en constante augmentation et a représenté en moyenne 15 milliards de dollars au cours des trois dernières années, 50 % de ce montant environ étant destiné à l’Afrique.

 

Contacts médias
À Washington
Aby Toure
Téléphone : (202) 473-8302
akonate@worldbank.org


COMMUNIQUÉ DE PRESSE N° :
2014/225/AFR

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