COMMUNIQUÉS DE PRESSE

La Banque mondiale s’apprête à aider le Sénégal à construire des écoles et mettre l’éducation à la portée des enfants des régions sous-desservies

13 juin 2013



WASHINGTON, le 13 juin 2013 - Le Conseil des directeurs exécutifs de la Banque a approuvé aujourd’hui un crédit de 20 millions de dollars pour l’éducation de base au Sénégal. Ces fonds de l’IDA* viendront s’ajouter à une subvention de 46,9 millions de dollars supervisée par la Banque dans le cadre du Partenariat mondial pour l’éducation, et à un don du Fonds fiduciaire pour le renforcement des capacités du secteur de l’éducation de 2,8 millions de dollars.

Le Projet d’amélioration de la qualité et de l’égalité des chances d’accès à une éducation de base, auquel sont destinés ces fonds, soutiendra les efforts du gouvernement sénégalais visant à améliorer l’éducation des élèves en classes primaires, étendre l’accès aux cours de sciences et de mathématiques dans les écoles secondaires, et mettre l’éducation à la portée des enfants pauvres dans les régions sous-desservies.

« Le Sénégal est profondément engagé dans la voie de l’éducation, et il a obtenu des résultats considérables, mais il reste beaucoup à faire », affirme Vera Songwe, directrice des opérations de la Banque mondiale au Sénégal. « Ce projet soutiendra les efforts du gouvernement pour apporter une éducation de qualité aux enfants défavorisés, un facteur essentiel pour les  perspectives de développement du pays ».

Le projet a pour objectif d’améliorer l’accès à l’éducation de base, particulièrement dans les régions de Kaffrine, Tambacounda, Matam, Louga et Diourbel. Il met aussi l’accent sur l’amélioration des acquis des premières années d’études, particulièrement entre la première et la quatrième année. De plus, il soutiendra l’élaboration d’un programme national visant à améliorer l’enseignement et l’apprentissage des sciences et des mathématiques dans les collèges.

« Le taux d’achèvement de la scolarité primaire au Sénégal a fait d’énormes progrès, mais, à 65 pour cent, il est encore en-deçà de la moyenne de 70 pour cent de l’Afrique subsaharienne », déclare Atou Seck, chef d’équipe du projet. « Alors que davantage d’enfants sont scolarisés, il faut également nous assurer de ce qu’ils profitent bien de l’enseignement qui leur est dispensé, et je pense que ce projet répond à ces deux besoins importants. »

* L’Association internationale de développement (International Development Association - IDA), une institution de la Banque mondiale fondée en 1960, est chargée d’aider les pays les plus pauvres du monde en leur accordant des prêts (appelés « crédits ») et des subventions pour la mise en œuvre de projets et de programmes de nature à stimuler la croissance économique, à atténuer les inégalités et à améliorer les conditions de vie des populations. L’IDA est l’un des principaux bailleurs d’aide aux 82 pays les plus déshérités de la planète, dont 40 se trouvent en Afrique. Les ressources de l’IDA apportent un changement positif dans la vie de 2,5 milliards de personnes vivant avec moins de deux dollars par jour. Depuis 1960, l’IDA a soutenu des activités dans 108 pays. Le volume annuel de ses engagements est en constante augmentation et a représenté en moyenne 15 milliards de dollars au cours des trois dernières années, 50 % de ce montant environ étant destiné à l’Afrique.

Contacts médias
À Washington
Aby K. Toure
Téléphone : (202) 473 8302
akonate@worldbank.org
À Dakar
Mademba Ndiaye
Téléphone :  221-33 859 4140
mademba@worldbank.org



COMMUNIQUÉ DE PRESSE N° :
2013/484/AFR

Api
Api

Bienvenue