COMMUNIQUÉS DE PRESSE

Ouverture des marchés et modernisation de l’agriculture au bénéfice des agriculteurs marocains

27 mars 2013



Washington, le 27 mars, 2013 – Le Maroc envisage à long terme de doubler la valeur ajoutée dans le secteur agricole et de créer 1,5 million d’emplois d’ici 2020. Le Plan Maroc Vert est au cœur de la stratégie agricole du pays et vise à multiplier les débouchés pour les producteurs agricoles petits et grands en transformant le secteur agroalimentaire en une source stable de croissance, de concurrence et de développement économique plurisectoriel dans les zones rurales.  

Accompagnant le Plan Maroc Vert depuis son lancement en 2008, la Banque mondiale a approuvé aujourd’hui un Prêt de la Politique de Développement de 203 millions de dollars pour promouvoir la modernisation du secteur agricole au Maroc. Un premier prêt de ce genre avait déjà été approuvé en mars 2011 au profit du Maroc. L’objectif est d’appuyer les réformes clés prévues dans le plan national afin de renforcer les marchés intérieurs, de venir en aide aux petits producteurs, de renforcer les services agricoles et d’améliorer la distribution d’eau d’irrigation.

Le premier prêt de la série a notamment permis de mettre en place des procédures transparentes d’accès aux subventions pour la diversification et l’intensification de la production agricole et pour la commercialisation des produits, notamment au bénéfice des petits producteurs. Jusqu’à présent, 5,6 milliards de dirhams (680 millions de dollars) ont été accordés à plus de 200 000 petits producteurs au Maroc.

« Le Plan Maroc Vert est un programme global conçu pour faire face à des défis cruciaux comme la sécurité alimentaire et l’intégration du Maroc dans l’économie mondiale », indique Simon Gray, directeur du Département Maghreb de la Banque mondiale. « La promotion d’un marché ouvert et diversifié contribuera à stimuler la performance du secteur agroalimentaire et à réduire la pauvreté rurale. »

La mise en place de nouveaux modèles de gestion visant à améliorer la qualité des services des marchés de gros et des abattoirs — permettant ainsi aux agriculteurs de mieux commercialiser leurs produits, et aux consommateurs de profiter de produits de meilleure qualité — est un exemple du type de réformes appuyées par le prêt approuvé aujourd’hui. D’autres réformes viennent en aide aux petits producteurs en favorisant leur intégration dans l’économie nationale et en les aidant à collaborer avec le secteur privé. La prise de décisions concernant les subventions à la recherche agricole est en voie d’être décentralisée, et l’amélioration de la responsabilité, de l’efficacité et de la productivité devrait être renforcée dans la gestion des eaux d’irrigation est un chantier en cours.

« Ces réformes des systèmes d’irrigation revêtent une importance particulière », déclare Xavier Chauvot de Beauchêne, chef de projet à la Banque mondiale. « Elles conduiront à la mise en place d’un nouveau modèle qui renforcera l’efficacité de la gestion et de l’utilisation de l’eau, augmentera sensiblement les revenus agricoles et aidera les petits producteurs à améliorer leurs moyens de susbistance. »

La Banque mondiale a élaboré sa série de Prêts de Politique de Développement en parallèle avec deux subventions du Fonds pour l’environnement mondial. Une subvention de 4,35 millions de dollars du Fonds spécial pour le changement climatique, approuvée en 2011, soutient l’intégration des mesures d’adaptation au changement climatique dans la mise en œuvre du Plan Maroc Vert afin d’aider le Maroc à mieux résister aux chocs climatiques. Une autre subvention de 6,44 millions de dollars approuvée plus tôt ce mois-ci aidera les petits producteurs à mettre en œuvre des mesures de conservation des terres et de la biodiversité dans les zones marginales, pour faire en sorte que l’intensification de l’agriculture encouragée par le plan national soit compatible avec la protection de l’environnement.

Dans le cadre de son appui au Plan Maroc Vert, la Banque mondiale a collaboré étroitement avec d’autres bailleurs de fonds. L’Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) a fourni un appui technique pour la réforme des abattoirs locaux, l’Agence belge de développement (CTB) a contribué au financement d’une analyse économique sur la réforme du secteur de l’irrigation, et la Société financière internationale (IFC), l’institution de la Banque mondiale qui accorde des financements au secteur privé, a financé des travaux ayant pour but d’améliorer le cadre juridique et institutionnel des marchés de gros.  

 

 

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COMMUNIQUÉ DE PRESSE N° :
2013/306/MNA

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