COMMUNIQUÉS DE PRESSE

Le Burkina Faso s’apprête à intensifier le renforcement de ses capacités en matière de développement rural et de gestion durable des terres et des forêts

20 décembre 2012




WASHINGTON, le 20 décembre 2012 – Le Conseil des administrateurs de la Banque mondiale a approuvé aujourd’hui une aide de 93.41 millions de dollars au gouvernement du Burkina Faso visant à soutenir ses programmes de développement rural et de gestion durable des terres et des forêts.

Les sommes débloquées aujourd’hui par le Fonds pour l’environnement mondial (FEM) sont destinées à consolider les progrès accomplis dans le cadre du Programme du gouvernement en matière de développement rural fondé sur les communautés, lequel fait des communautés locales le pivot de la planification et de la mise en œuvre du développement. Ces fonds permettront de financer un apport de formation et d’assistance technique aux gouvernements locaux pour la création et la gestion de programmes de développement, ainsi que pour la mise en application de la législation de réforme de la propriété foncière rurale récemment promulguée.

« Il est capital de renforcer le pouvoir des communautés rurales alors qu’elles prennent des mesures visant à protéger la base de ressources tout en accroissant les revenus et la production de denrées alimentaires », déclare Madani M. Tall, directeur des opérations de la Banque mondiale pour le Burkina Faso. « Les fonds octroyés iront à 13 communautés régionales et toucheront ainsi plus de 302 communes rurales ; ils encourageront le développement local en mode participatif au profit de tous les segments de la société burkinabaise ».

Les subventions encourageront également la mise en œuvre de pratiques agricoles durables dans le complexe écologique du PONASI (couvrant les zones protégées de Po, de Nazinga et de Sissili) et apporteront un appui à des microprojets locaux et régionaux portant sur des puits d’eau potable, des écoles, des centres de santé et d’autres infrastructures.

Selon Ian Brannon, directeur par intérim de la Banque mondiale pour le développement durable dans la région de l’Afrique : « Les ressources naturelles du Burkina Faso sont en train de se détériorer principalement sous l’effet du déboisement, de l’extension des terres agricoles et de la pratique du pâturage, le tout étant aggravé par le changement climatique. En apportant un appui aux communautés locales, ces fonds contribueront à la croissance économique et à la réduction de la pauvreté par le biais d’une production soutenable de denrées alimentaires, un accès durable à l’eau potable et une protection de la couverture végétale. »

Le montage financier comprend une subvention de 70 millions de dollars provenant de l’Association internationale de développement (IDA)*, le bailleur de fonds de la Banque aux pays les plus pauvres du monde, et une subvention composite de 7,41 millions de dollars du Fonds pour l’environnement mondial (FEM). Le gouvernement mettra 8 millions de dollars sur la table et les bénéficiaires investiront 8 millions de dollars de plus.

« L’alternance d’importantes inondations et de périodes de sécheresse localisée au cours de ces dernières années a eu un effet négatif sur les récoltes et a dépourvu les populations de ressources alimentaires d’un coût accessible », déclare Emmanuel Y. Nikiema, chef d’équipe à la Banque mondiale. « Les fonds accordés aujourd’hui permettront d’accéder à de nouvelles technologies qui accroîtront la productivité agricole, contribuant ainsi à une amélioration de la sécurité alimentaire et de la nutrition, et à une génération de revenus pour les groupes les plus défavorisés du pays. »

* L’Association internationale de développement (IDA), une institution de la Banque mondiale fondée en 1960, est chargée d’aider les pays les plus pauvres du monde en leur accordant des prêts (appelés « crédits ») et des subventions pour la mise en œuvre de projets et de programmes visant à stimuler la croissance économique, à atténuer les inégalités et à améliorer les conditions de vie des populations pauvres. L’IDA est l’un des principaux bailleurs d’aide aux 81 pays les plus déshérités de la planète, dont 39 se trouvent en Afrique. Les ressources de l’IDA apportent un changement positif dans la vie de 2,5 milliards de personnes vivant avec moins de deux dollars par jour. Depuis 1960, l’IDA a soutenu des activités de développement dans 108 pays. Le volume annuel de ses engagements est en constante augmentation et a représenté en moyenne 15 milliards de dollars au cours des trois dernières années, 50 % de ce montant environ étant destiné à l’Afrique.

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À Ouagadougou
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COMMUNIQUÉ DE PRESSE N° :
2013/210/AFR

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