COMMUNIQUÉS DE PRESSE

Djibouti : la visite d’une vice-présidente de la Banque mondiale ouvre un nouveau chapitre dans l’histoire de l’aide de la Banque au pays

01 décembre 2012




La Banque inaugure un bureau de représentation à Djibouti

WASHINGTON, 1er décembre 2012 – Le Groupe de la Banque mondiale a réalisé plusieurs premières à Djibouti cette semaine : Inger Andersen, vice-présidente de la Banque mondiale pour la Région Moyen-Orient et Afrique du Nord, a effectué sa première visite dans le pays pour officialiser l’ouverture du premier bureau permanent de la Banque à Djibouti — bureau établi et géré par Homa-Zahra Fotouhi, première représentante résidente de la Banque dans le pays.

« Djibouti et le Groupe de la Banque mondiale travaillent en partenariat depuis 32 ans et je suis très fière que la Banque s’établisse enfin ici, ce qui nous permettra de travailler en étroite collaboration avec le pays pour relever les défis auxquels il est confronté en matière de développement », déclare Mme Andersen. « Cette initiative témoigne pleinement de notre volonté de soutenir Djibouti et sa Vision 2035 ».

Durant sa visite de deux jours, Inger Andersen a pu observer un programme de lutte contre la pauvreté urbaine qui inclut des services de formation communautaire et professionnelle enregistrant un taux de placement de 30 % sur le marché du travail. Le programme privilégie les citoyens les plus pauvres et cherche à promouvoir la construction d’infrastructures essentielles, notamment des routes, des centres communautaires et des terrains de sport. Durant sa visite, la vice-présidente était accompagnée d’Hartwig Schafer, directeur des opérations pour Djibouti, l’Égypte et le Yémen à la Banque mondiale.

Mme Andersen a participé à une séance d’éducation nutritionnelle destinée aux mères d’enfants âgés de moins de deux ans à Hayableh. Elle a pu constater à cette occasion l’importance cruciale de la lutte contre la malnutrition : ce programme de protection sociale soutient des projets de travaux à forte intensité de main-d’œuvre visant à relever les revenus des ménages, donc la qualité de la nutrition.

Inger Andersen a félicité le gouvernement d’avoir organisé, le mois dernier, un atelier de consultation, durant lequel la Banque a sollicité des avis au sujet de l’élaboration de sa Stratégie de partenariat avec le pays. Dirigé par Ilyas Moussa Dawaleh, ministre de l’Économie et des Finances, l’atelier a bénéficié de la participation active de plusieurs ministres de premier plan durant les deux jours de discussion.

Durant une réunion avec des représentants du secteur privé, Mme Andersen s’est engagée à collaborer avec le gouvernement pour lever les obstacles au développement du secteur privé et à la création d’emplois. Durant ses entretiens avec les partenaires de développement, elle a réaffirmé la volonté de la Banque de renforcer la coordination pour améliorer les résultats des programmes de développement et accroître les effets bénéfiques sur la population.

À l’occasion de leurs entretiens avec les ministres et d’autres interlocuteurs, Mme Andersen et sa délégation ont examiné les problèmes de développement de Djibouti et réaffirmé que la Banque était déterminée à appuyer la nouvelle stratégie du pays en matière de développement — la vision « Djibouti 2035 » —, qui contribuera à réduire la pauvreté et à promouvoir une prospérité partagée. L’exploration du potentiel géothermique du pays figurait aussi parmi les importantes questions abordées.

La vice-présidente de la Banque mondiale a appelé de ses vœux une accélération de la mise en œuvre de quatre projets approuvés par la Banque le 12 juin 2012 pour un montant total de 19,2 millions de dollars. Ces projets visent à renforcer les filets de protection sociale au profit des habitants les plus pauvres et les plus vulnérables, à améliorer l’accès aux services d’eau et d’électricité, à mettre en œuvre une réforme de l’éducation et à promouvoir le développement rural.

Les projets ont tous pour objectif d’aider Djibouti à surmonter les effets d’une des sécheresses les plus sévères qui ont frappé la Corne de l’Afrique durant les 60 dernières années. Homa-Zahra Fotouhi a noté que Djibouti était vulnérable à divers risques naturels, notamment les sécheresses qui se prolongent pendant plusieurs années et entraînent de graves pénuries d’eau au détriment de l’agriculture et des ménages. Elle a fait remarquer que la Banque mondiale organisera une table ronde sur la gestion des risques avec le Gouvernement de Djibouti en avril prochain pour consolider l’amélioration de la gestion des risques dans le pays et continuer à développer une culture nationale en matière de résilience aux catastrophes.

Contacts médias
À Djibouti
Homa-Zahra Fotouhi
Téléphone : +253-21 35-1090
hfotouhi@worldbank.org
À Washington
Irene Sitienei
Téléphone : (202) 458-0175
Isitienei@worldbank.org

COMMUNIQUÉ DE PRESSE N° :
2013/177/MENA

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