COMMUNIQUÉS DE PRESSE

Le Togo reçoit un appui pour mieux gérer les risques d’inondations et de dégradation des terres

20 décembre 2011




WASHINGTON, 20 décembre 2011 – Le Conseil d’Administration de la Banque mondiale a approuvé ce jour en faveur de la République Togolaise, un don d’un montant total de 16,9 millions de dollars US (environ 8 milliards de francs CFA) pour appuyer la mise en œuvre du Projet de Gestion Intégrée des Catastrophes et des Terres (PGICT). Le nouveau projet est financé par plusieurs fonds fiduciaires, notamment : le Fonds pour l’environnement mondial (5,4 millions de dollars US) ; le Fonds d’adaptation aux changements climatiques des pays les moins avancés (3,7 millions de dollars US) ; la Facilité mondiale pour la réduction des risques de catastrophes et la relance (7,2 millions de dollars US) ; et TerrAfrica (500 000 dollars US).
 
Le Projet de Gestion Intégrée des Catastrophes et des Terres vise principalement à renforcer les capacités institutionnelles des institutions ciblées à gérer les risques d’inondation et de dégradation des terres dans des zones rurales et urbaines qui sont les plus vulnérables à ces deux phénomènes au Togo. Le Projet sera mis en œuvre à travers les principales composantes ci-après :

  • Renforcement institutionnel et sensibilisation (3,2 millions de dollars US). Les ressources allouées dans ce cadre serviront à renforcer les capacités des principales structures nationales, régionales, locales et communautaires, à travers la fourniture d’équipements et des formations. Elles serviront également à sensibiliser les populations bénéficiaires sur les risques liés aux inondations et à la dégradation des terres, à travers des campagnes d’information et de communication ciblées aux niveaux national et local.
  • Activités communautaires pour l’adaptation aux changements climatiques et la gestion durable des terres (6,8 millions de dollars US). Le PGICT va soutenir les activités communautaires dans les bassins fluviaux et les zones inondables pour renforcer la résistance aux inondations et permettre aux communautés bénéficiaires de mieux gérer les risques conséquents. Le projet va également soutenir les meilleures pratiques visant à renforcer la résistance de l’agriculture aux changements climatiques et à promouvoir la productivité des terres et l’efficience de l’utilisation de l’eau. Les communautés recevront aussi une assistance dans la préparation des plans de financement durables et dans la mise en œuvre des activités génératrices de revenus autour des aires protégées afin de réduire la pression sur les ressources forestières et restaurer les services écologiques.
  • Systèmes d’alerte précoce, suivi environnemental et développement des connaissances (5,8 millions de dollars US). Le projet va soutenir l’élaboration d’un système d’alerte précoce national visant à informer les communautés sur les inondations possibles en vue de leur permettre de prendre les mesures appropriées pour protéger leurs vies et leurs biens. Un système national de suivi du climat et de gestion des terres sera élaboré pour suivre la couverture végétale et l’utilisation des sols, et apporter des estimations de la séquestration du carbone dans les zones du projet. Il est enfin prévu, dans le cadre de cette composante, une mise à jour de la cartographie nationale et des évaluations de risques ciblées pour identifier les investissements appropriés qui aideraient à atténuer l’impact des catastrophes, et les mécanismes de transfert de risque.

Les inondations récurrentes auxquelles le Togo fait face ces dernières années ont eu des effets particulièrement dévastateurs, avec des pertes en vies humaines, la destruction des infrastructures, et un impact sur l’économie togolaise. Le PGICT va contribuer à apporter des solutions qui vont aider à réduire ces impacts. C’est ce que confirme Madani M. Tall, Directeur des opérations de la Banque mondiale pour le Togo, lorsqu’il déclare : « Les catastrophes peuvent constituer un frein au développement et à la croissance économique, et ont ainsi un lien direct avec la pauvreté. Le nouveau projet qui vient d’être approuvé par notre Conseil d’Administration constitue ainsi une première étape pour aider le gouvernement togolais à restaurer et préserver la nature et l’environnement de façon à maintenir la fertilité des sols et à atténuer les effets des catastrophes naturelles telles que les inondations et la sécheresse ».
 
Le Projet de Gestion Intégrée des Catastrophes et des Terres cadre parfaitement avec la Stratégie de réduction de la pauvreté du gouvernement togolais. Il s’aligne aussi sur la Note de Stratégie Intérimaire de la Banque mondiale pour le Togo, ainsi que sur la Stratégie de la Banque mondiale pour l’Afrique qui vise, entre autres, à renforcer la résilience des pays face aux effets des chocs tels que les catastrophes naturelles.

Contacts médias
À Washington
Aby K. Toure
Téléphone : +1 (202) 473 8302
akonate@worldbank.org
À Lomé
Sylvie Nenonene
snenonene@worldbank.org


COMMUNIQUÉ DE PRESSE N° :
2012/226/AFR

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