COMMUNIQUÉS DE PRESSE

La Banque mondiale s'associe à la NASA et à USAID pour apporter aux pays arabes une technologie de télédétection de pointe

09 juin 2011




Le projet vise à améliorer la gestion locale et régionale de l'eau et de l'agriculture

Washington, 9 juin 2011— Le Conseil des Administrateurs de la Banque mondiale a approuvé aujourd'hui un don de 4,59 millions de dollars pour améliorer la gestion des ressources hydriques et la gestion agricole, au plan national et régional, en Jordanie, en Tunisie, au Maroc et au Liban ainsi qu’au niveau du Conseil arabe de l'eau.

Les dons du Fonds pour l'environnement mondial (FEM) financeront le matériel, les logiciels et l'assistance technique nécessaires à l'application de différents outils d'aide à la décision, consistant en instruments de télédétection et d'observation de la Terre, pour appuyer la gestion des ressources hydriques et la gestion agricole. Ces outils renforceront la capacité des pays participants à surveiller les problèmes locaux et régionaux touchant la collectivité tels que les incendies, les sécheresses, les inondations, la disponibilité d'eau douce, l’évapotranspiration et le rendement des cultures. Ils amélioreront aussi notablement leur aptitude à étudier l'incidence des changements climatiques sur les ressources hydriques à partir de scénarios climatiques très divers.

La pénurie d'eau douce dans la plupart des pays de la région Moyen-Orient et Afrique du Nord (MENA) est un problème de plus en plus sensible qui a des retombées substantielles sur l'agriculture, l'environnement, et l'approvisionnement durable en eau de populations toujours plus urbaines et en pleine essor.

Les informations relatives à l'eau ont toujours été recueillies via des relevés locaux des principaux paramètres comme les précipitations, les débits fluviaux et le niveau des retenues d'eau. La collecte de données sur le terrain peut néanmoins s'avérer coûteuse, fragmentaire, peu fiable, et incomplète compte tenu, entre autres, de la difficulté d'accès à certains sites, des erreurs humaines prévisibles, du coût de la main-d’œuvre et du temps de travail. Le recours aux satellites et aux instruments de télédétection offre une solution à ces problèmes courants et permet de procéder à la collecte systématique, approfondie et détaillée de nombreux paramètres. Munis de données plus précises sur la localisation de l'eau et l'approvisionnement en eau, les pays peuvent prendre des décisions plus éclairées sur la façon d'utiliser les ressources hydriques dont ils disposent et sur les moyens de les gérer plus durablement.

« Le projet améliorera à la fois l'accès et la capacité de surveillance, quasiment en temps réel, des facteurs environnementaux qui favorisent les sécheresses, les crues, les feux de forêt et d'autres événements graves. À terme, les bénéficiaires directs de ce programme sont les agriculteurs arabes et leurs familles, qui pourront prendre des décisions mieux informées quant au moment optimal pour sélectionner, planter et récolter leurs cultures de manière à en maximiser le rendement et, nous l'espérons, éviter de mauvaises récoltes. Le programme devrait également faciliter les décisions concernant les moyens de mieux gérer et d’économiser l'eau pour tous les usages », a déclaré Claire Kfouri, de la Banque mondiale. « Les pays participants tireront également parti de cette possibilité de coopérer, dans le cadre de ce projet régional sans équivalent, pour harmoniser les approches locales et régionales à la gestion de l'eau et la gestion agricole ».

« USAID félicite le Conseil des Administrateurs de la Banque mondiale de cette contribution majeure à l'amélioration de la gestion des ressources hydriques et de la gestion agricole dans la région MENA », a déclaré Chris Holmes, coordinateur mondial des projets hydriques de USAID. « Le gouvernement des États-Unis, par l'intermédiaire du département d'État, de la NASA et d’USAID, travaillera en étroite collaboration avec la Banque mondiale pour mettre au point et déployer des systèmes de télédétection en vue d’améliorer l'approvisionnement en eau et la production alimentaire dans la région MENA ».

« La NASA encourage l'échange libre et gratuit de ses observations terrestres et satellitaires et de ses produits de données partout dans le monde. Ses outils d'assimilation des données qui permettent d’associer les observations satellitaires à des modèles et des réseaux existants in situ peuvent utilement combler des lacunes d'observation et fournir des informations précieuses aux gouvernants » a déclaré M. Shahid Habib, de la NASA.

Ce projet est le premier engagé dans le cadre de la récente Initiative en faveur du monde arabe, un partenariat du Groupe de la Banque mondiale avec les pays arabes qui a pour objectif d’encourager une coopération et une collaboration efficaces à l'appui de l'intégration économique et du partage des connaissances. Le projet est également le premier lancé dans le cadre d'un récent projet de collaboration pangouvernemental que le Mémorandum d'accord récemment signé par la Secrétaire d'État, Hillary Clinton, et le Président du Groupe de la Banque mondiale, Robert Zoellick, vise à promouvoir.

Contacts médias
À Washington
Dale Lautenbach
dlautenbach@worldbank.org


COMMUNIQUÉ DE PRESSE N° :
2011/MNA/550

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