COMMUNIQUÉS DE PRESSE

La Banque mondiale appuie les efforts du Liban pour assurer un approvisionnement sécurisé en eau potable aux citoyens de Beyrouth

16 décembre 2010




WASHINGTON, le 16 décembre 2010 – Beyrouth a la chance de présenter des taux élevés de raccordement au réseau municipal qui distribue les ressources hydrauliques relativement abondantes du pays, mais les robinets sont trop souvent à sec et les résidents abandonnent en moyenne 3,4% du revenu de leur ménage à des fournisseurs d’eau privés. Le projet d’adduction d’eau du Grand Beyrouth, d’un montant de 200 millions de dollars, vise à remédier à cette situation dans une partie de la ville qui abrite 1,2 million d’habitants, notamment les quartiers populaires de Beyrouth-Sud.
 
Le projet a été approuvé aujourd’hui par le Conseil d’administration de la Banque mondiale à Washington et construira l’infrastructure nécessaire à la captation, au traitement, au transport et au stockage de l’eau nécessaire à répondre à une demande pressante, chaque jour, de 250 000 mètres cubes d’eau potable. Ce nouveau réseau desservira les résidents de Baabda, d’Aley, d’une partie de Metn, de Beyrouth-Sud et de la région du Mont Liban, notamment 350 000 résidents à faibles revenus de la banlieue sud de Beyrouth. Les résidents extérieurs à cette zone bénéficieront indirectement du projet car les disponibilités en eau seront plus également réparties. 
 
« Ce projet hydraulique vital est l’un des premiers succès de grande envergure du gouvernement d’unité nationale du Liban, obtenu grâce à l’excellente coopération entre le ministre des Finances et le ministre de l’Eau et de l’Énergie. Le projet aura un retentissement positif immense sur la santé, le confort et la prospérité économique des habitants de la capitale, » a déclaré Hedi Larbi, directeur-pays de la Banque mondiale pour le Liban. « Les habitants du Grand Beyrouth attendent ce projet depuis très longtemps. Ils vont enfin obtenir davantage d’eau potable pour répondre à leurs besoins urgents. »
 
Le coût de l’inaction dans le secteur de l’eau au Liban est estimé  à environ 1,8 % du PIB soit 433 millions de dollars par an environ. Le Grand Beyrouth et le Mont Liban abritent près de la moitié de la population libanaise totale et si les taux de raccordement au réseau municipal sont élevés, l’approvisionnement en eau est souvent discontinu, en particulier pendant la saison sèche d’été. Les ménages paient des fournisseurs d’eau privés pour répondre à leurs besoins, souvent avec une eau de qualité inférieure. Les habitants pauvres, en particulier, n’ont guère les moyens de supporter les coûts élevés qu’entraîne ce dispositif d’adduction d’eau inefficace.
 
« Le Liban est un des pays du Moyen-Orient qui ont la chance de disposer de ressources hydrauliques et fluviales relativement abondantes », selon Parameswaran Iyer, Chef de projet et Spécialiste principal des questions d’approvisionnement en eau et d’assainissement à la Banque mondiale. « Au Liban la capacité de service du secteur de l’approvisionnement en eau et de l’assainissement n’était pas encore à la hauteur de cette ressource naturelle et du niveau de développement économique du pays. Ce projet est un grand pas en avant dans cette direction. » 
 
Le projet d’approvisionnement en eau du Grand Beyrouth était depuis longtemps sur la liste des infrastructures prioritaires du Liban, a déclaré Iyer. Il faut se réjouir que le feu vert ait à présent été donné d’entreprendre les travaux qui permettront l’approvisionnement sécurisé d’une grande partie de la ville en eau potable, et parallèlement le renforcement des capacités de la compagnie des eaux de Beyrouth et du Mont Liban pour gérer le système, a-t-il ajouté.
 
Le projet est aussi important pour l’objectif du gouvernement du Liban qui cherche à concilier le développement économique avec la stabilité environnementale et sociale, en apportant de meilleurs services publics à tous, en particulier les pauvres. La stratégie de partenariat pays (CPS) de la Banque mondiale soutient également les infrastructures de l’énergie, de l’eau et des transports urbains. La CPS, qui a été présentée au Conseil d’administration de la Banque mondiale en août 2010, guide les activités du Groupe de la Banque mondiale au Liban et définit un programme sélectif d’appui du Groupe de la Banque, articulé avec la stratégie de développement du pays, en coordination avec d’autres partenaires de développement et bailleurs.

Contacts médias
À Washington
Hafed Al-Ghwell
Téléphone : (202) 473-8930
halghwell@worldbank.org
À Beyrouth
Zeina El Khalil
Téléphone : (961) 1 987800 ext. 234
zelkhalil@worldbank.org


COMMUNIQUÉ DE PRESSE N° :
2011/260/MNA

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